Le Messie de Haendel

avec l'Orchestre du CNA

2021-12-16 19:00 2021-12-16 21:40 60 Canada/Eastern 🎟 CNA : Le Messie de Haendel

https://nac-cna.ca/fr/event/29380

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Parmi les grandes œuvres chorales de la musique occidentale, Le Messie de Georg Friedrich Haendel est certainement la plus aimée et acclamée de toutes. Profondément humaine et respirant la joie du début à la fin, elle célèbre notre lien avec le divin. Sous la direction de Bernard Labadie, laissez les voix angéliques de La Chapelle de Québec vous envelopper et vous remplir de paix joyeuse pendant la période la plus...

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En ligne
jeu 16 décembre 2021
jeu 16 décembre 2021
Diffusion en direct

≈ 2 heures et 45 minutes · Avec entracte

Dernière mise à jour: 14 décembre 2021

Le Messie

PREMIÈRE PARTIE

Sinfony : Grave – Allegro moderato

Accompagnato (ténor) : Console-toi, c’est assez de plaintes! Plus de pleurs, sèche enfin tes larmes! dit ton Seigneur, car la paix revient vers toi Jérusalem; la gloire du Seigneur s’est révélée, la chaîne s’est brisée et tes iniquités sont expiées; la servitude est finie. Entends la voix qui crie du haut du ciel : « Frayez le chemin du Seigneur, pour lui rendre droite la route, car Il vient. » 

Air (ténor) : Toute vallée sera comblée; toute montagne s’abaissera, tout rude sentier deviendra bien uni.

Chœur : Et la gloire du Créateur sera révélée; toute chair partout la verra. Le Seigneur par sa bouche a parlé.

Accompagnato (basse) : Car ainsi parle le Tout-Puissant, le Seigneur des armées : « Encore un peu de temps, et j’ébranlerai les cieux et la terre, la mer et le sol; et j’ébranlerai toutes les nations, et de toutes les nations adviendra le désir. » Il entrera soudainement dans son temple, le Seigneur que vous cherchez, et même le messager de l’alliance, en qui vous vous complaisez : « Voici qu’Il va venir », dit le Seigneur des armées.

Air (alto) : Mais qui pourra soutenir le jour de sa venue? Qui restera debout quand Il paraîtra? Car Il est comme le feu du fondeur.

Chœur : Et Il purifiera les fils de Lévi, qu’ils puissent présenter en toute justice leurs offrandes au Seigneur.

Récitatif (alto) : Voici que la Vierge a conçu. Elle enfante un fils, et Il a pour nom Emmanuel, Dieu parmi nous.

Air (alto) et chœur : Ô toi qui portes la bonne nouvelle, élève au loin la voix dans la campagne! Dans Sion répands l’allégresse, en tous lieux proclame la bonne nouvelle : « Voici ton Dieu, Il vient le Roi des Rois! » Ô toi qui portes la bonne nouvelle, voici le Roi des Rois, Il vient dans sa gloire!

Accompagnato (basse) : Car voici : « L’ombre régnait sur la terre et plongeait dans la nuit tous les peuples du monde. » Mais le jour du Seigneur se lève et sa gloire sur Sion rayonne. Les nations auront sa faveur; les Rois marcheront à sa lumière.

Air (basse) : Les peuples marchaient dans les froides ténèbres, perdus dans la nuit sombre; ils ont vu briller le jour, ils ont vu la clarté. Et ceux qui dormaient encore au royaume des ombres de mort ont vu la lumière céleste.

Chœur : Chantons l’Enfant qui vient de naître. Un Enfant nous est donné, un Sauveur. Le pouvoir va reposer sur ses épaules, et c’est Lui que l’on nomme : Admirable! Tout-Puissant Conseiller, le Fils égal au Père, le Roi de la Paix!

Pifa : Symphonie pastorale

Récitatif (soprano) : Des bergers, dans les champs de Judée, veillaient sur leurs troupeaux durant la nuit. 

Accompagnato (soprano) : Tout à coup, un ange du Seigneur leur apparaît et la gloire du Très Haut brille autour d’eux : ils furent saisis de peur... 

Récitatif (soprano) : Mais l’Ange du Seigneur leur dit : « Ne craignez point, je viens vous annoncer une grande joie, et pour vous, et pour votre peuple. Car le salut vous est apporté en ce jour fortuné; en vos murs le Sauveur est né. » 

Accompagnato (soprano) : Au même instant, les esprits bienheureux s’assemblent en chœur :

Chœur : Gloire au Seigneur au plus haut des cieux! Paix sur terre aux hommes de bonne volonté!

Air (soprano) : Tressaille de joie, fille de Sion! Voilà ton Roi qui vient vers toi! Il vient sauver le monde; car c’est le salut qu’Il apporte. Ce Dieu si bon dans sa clémence vient nous sauver : aux nations, Il apporte l’heureux message de la Paix.

Récitatif (alto) : Alors s’ouvriront les yeux des aveugles, et se déboucheront les oreilles des sourds; alors le boiteux bondira comme un cerf et la langue du muet chantera.

Air (alto et soprano) : Berger toujours fidèle, Il veille jour et nuit. Il est le bon pasteur qui rassemble autour de Lui ses brebis aimées. Aux calmes pâturages, Il mène son troupeau, et porte dans ses bras les plus petits agneaux. Venez à Lui vous tous qui gémissez, venez à ce doux Maître, Lui seul est votre appui. Ô cœurs meurtris et las, venez à ce doux Maître, Il vous consolera; si vous suivez sa douce loi, Il vous donnera la force et la paix.

Chœur : Son joug est doux et son fardeau léger.

DEUXIÈME PARTIE

Chœur : Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde.

Air (alto) : Chargé d’opprobres, abandonné des hommes, Il fut un homme de douleurs, qui connut la souffrance. Il offrait Son dos à ceux qui le frappaient, Ses joues à la colère de l’ennemi brutal, Il ne dérobait pas Son visage à l’ignominie et aux crachats.

Chœur : C’est pour nous que ce Dieu souffrit et donna sa vie, c’est à cause de nos péchés qu’Il fut meurtri, brisé pour nos iniquités; ses blessures ont guéri nos misères. 

Chœur : Il a versé son sang pour nous et, par sa mort, Il nous rachète. 

Chœur : Comme un troupeau loin du pasteur, chacun suivait sa voie, comme un troupeau dispersé loin du pâtre, chacun suivait son chemin. L’Éternel jeta sur Lui le poids de nos iniquités.

Accompagnato (ténor) : Et tous l’insultaient et se moquaient, levant les épaules, ils blasphémaient disant entre eux :

Chœur : Il a cru que l’Éternel allait le délivrer : Qu’Il le libère, s’Il se complaît en lui!

Accompagnato (ténor) : Tant d’outrages Lui brisent le cœur, Il est seul, abandonné... Il cherche autour de Lui le regard d’un ami, mais il n’est personne qui, de ses souffrances, ait eu pitié... C’est en vain qu’Il attend, c’est en vain qu’Il espère. 

Arioso (ténor) : Voyez, regardez, y eut-il jamais douleur aussi cruelle, sort plus misérable? 

Accompagnato (ténor) : Il était arraché à la terre des vivants; Il était frappé à cause des péchés de son peuple. 

Air (ténor) : Mais tu ne le laissais pas descendre au tombeau; tu n’acceptais pas que ton Sauveur voie la corruption.

Chœur : Portes des cieux, élevez vos linteaux! Ouvrez-vous en ce jour, car voici le Roi glorieux! Quel est ce Roi glorieux? Le Dieu des armées, le Dieu triomphant qui commande à la victoire. Portes des cieux, élevez vos linteaux! Ouvrez-vous en ce jour, car voici le Roi glorieux! Quel est ce Roi glorieux?Le Dieu des combats! C’est l’Éternel! Voilà le Roi glorieux!

Air (soprano) : Qu’ils sont précieux les pas des messagers de la bonne nouvelle. Ils viennent parmi nous annoncer la paix et le bonheur.

Air (basse) : Pourquoi donc les peuples de la terre se dressent-ils contre le Christ? D’un fol orgueil la rage insulte le Dieu Tout-Puissant. Les rois de la terre se soulèvent et les princes audacieux tiennent conseil contre Dieu et son Fils bien-aimé.

Chœur : Faisons éclater leurs liens et rejetons loin de nous leurs chaînes!

Récitatif (ténor) : Celui qui habite les cieux rit d’un rire dédaigneux : le Seigneur les tourne en dérision. 

Air (ténor) : Tu les briseras avec le fer : tu les réduiras en pièces comme le vase du potier.

Chœur : Alléluia! Alléluia! Dieu Tout-Puissant et Roi du ciel, règne, Alléluia! Toujours Il régnera, Triomphe, Honneur et Gloire au Christ, le Roi des Rois! Il régnera à jamais, seul vrai Dieu et Roi des Rois, Alléluia!

TROISIÈME PARTIE

Air (soprano) : Je sais que mon Sauveur est vivant et qu’Il viendra au jour dernier sur la terre pour nous juger. Mon pauvre corps, fût-il en cendres, mes yeux, en face, pourront voir Dieu. Le Christ a surgi triomphant des ténèbres du sépulcre; Il est les prémices de ceux qui sont morts.

Chœur : Puisque par un homme est venue la mort, c’est par un homme que nous devons ressusciter. Et comme tous, en Adam, sont soumis à sa mort, dans le Christ, seront ressuscités.

Accompagnato (basse) : Voici le grand mystère que je vous révèle : nous ressusciterons tout à coup à l’appel retentissant de la dernière trompette. 

Air (basse) : À tous les échos la trompette sonnera et les morts ressusciteront, incorruptibles. Ils revêtiront la forme immortelle d’un corps plus parfait.

Récitatif (alto) : Alors s’accomplira ce qui est écrit : la mort est engloutie dans la victoire.

Duo (alto et ténor) : Ô mort, où est ton aiguillon? 
Ô tombeau, où est ta victoire? 
L’aiguillon de la mort, c’est le péché, 
et la contrainte du péché, c’est la Loi.

Chœur : Mais grâces soient à Dieu, qui nous a donné la Victoire par notre Seigneur Jésus-Christ.

Chœur : Gloire à l’Agneau qui est mort et nous a réconciliés avec Dieu par son sang, pour recevoir force et richesse et sagesse et puissance et honneur et gloire et grandeur et grâce. Nous lui devons puissance et honneur et gloire et grâce à Lui qui siège sur son trône et aussi à l’Agneau, pour toujours et toujours.

Chœur : Amen.

— Adaptation française de Félix Raugel

Répertoire

GEORG FRIEDRICH HAENDEL

Le Messie, HWV 56

Probablement lʼœuvre la plus célèbre de Haendel, Le Messie (1741) est la seule composition de son époque à avoir été jouée sans interruption depuis sa création, à Dublin, le 12 avril 1742. La fréquence remarquable de son exécution est attribuable en partie à lʼaccessibilité de la partition (qui a été publiée en 1767), et sa popularité pérenne doit beaucoup aux qualités uniques de son texte et à la façon dont Haendel lʼa mis en musique.

Le Messie est un oratorio, un genre semi-dramatique qui sʼapparente à lʼopéra mais qui traite dʼun sujet religieux. Comme un opéra, un oratorio peut avoir une trame narrative avec des personnages, et se dérouler avec des éléments dʼopéra tels que des récitatifs, des arias et des chœurs. Cependant, à la différence de lʼopéra, il est présenté sous forme de concert, cʼest-à-dire sans décors, sans costumes et sans jeu théâtral (bien que lʼaction soit implicite). En Italie, dans la première moitié du XVIIIe siècle, les oratorios remplaçaient lʼopéra pendant le Carême, une période solennelle du calendrier liturgique chrétien où lʼon devait sʼabstenir dʼun certain nombre dʼactivités mondaines, dont lʼopéra. Le Messie, notamment, illustre un certain type dʼoratorio de concert que Haendel avait développé en Angleterre en remplacement de lʼopéra italien, lequel, au milieu du siècle, tombait en désuétude auprès du public anglais. Après sa création, il a présenté Le Messie dans les théâtres londoniens à partir de 1743. Au début, le fait que le sujet sacré de lʼoratorio apparaisse dans un contexte profane a suscité une certaine controverse, mais celle-ci sʼest estompée au fur et à mesure de lʼévolution des circonstances et des goûts du public. Lors des reprises ultérieures, Haendel a toujours programmé les représentations du Messie à la fin de la saison théâtrale, quelques semaines avant Pâques. De nos jours, Le Messie est généralement présenté aux alentours de Noël.

Le Messie raconte lʼhistoire de la rédemption de lʼhumanité par Dieu à travers le Christ Sauveur. Charles Jennens, un ami du compositeur, a créé le livret en sélectionnant et en adaptant des versets de lʼAncien et du Nouveau Testament dans la version autorisée de la Bible. Les versets sont regroupés de manière à ce que le drame se déroule en trois parties principales. La première partie présente les prophéties sur la venue du Messie et leur accomplissement dans sa naissance. La deuxième partie suit lʼhistoire de la passion du Christ, sa crucifixion, sa mort et sa résurrection, le rejet du Christ et la victoire finale de Dieu. La troisième partie est une méditation sur ce qui est accompli par la victoire du Christ – la promesse de la vie éternelle et le triomphe sur la mort. Bien que lʼhistoire ait une signification religieuse évidente, Jennens nʼinterprète pas ces écrits dans une perspective dogmatique. En conséquence, la trame narrative du Messie , riche en thèmes et en émotions humaines complexes, peut être appréciée par quiconque, quelle que soit sa croyance ou sa foi.

Le Messie de Haendel a ceci dʼunique, dans le genre de lʼoratorio, que son histoire est présentée non pas par la personnification de personnages, mais plutôt sous une forme narrative, par les voix des quatre solistes et du chœur. Le texte devient ainsi un objet de contemplation, mis en valeur par lʼutilisation habile que fait le compositeur du récitatif, de lʼaria et du chœur, afin dʼinsuffler de la variété et du drame. Il est à noter que les récitatifs se divisent entre ceux qui sont accompagnés par le continuo (cʼest-à-dire le clavier et le violoncelle) et ceux quʼaccompagne lʼorchestre (accompagnato). Alors que les premiers servent à introduire de nouveaux sujets, les seconds font avancer le récit à des moments clés, par exemple, « Et voici que lʼange du Seigneur vint sur eux » (première partie), « Ta réprimande lui a brisé le cœur » (deuxième partie) et « Voici, je vous dévoile un mystère » (troisième partie). Pour les airs (ou arias) subséquents dans lesquels la réflexion est plus approfondie, Haendel a recours à un mélange de formes. À lʼorigine, il avait prévu que quatre arias seraient présentés dans la forme baroque élaborée da capo (ABA), mais seul lʼaria pour alto, « Il a été méprisé », nʼa pas été raccourci avant la création de lʼœuvre. Cet aria a un poids émotionnel profond qui ouvre la voie à lʼarc dramatique de la deuxième partie, lequel culmine finalement dans le glorieux chœur de lʼAlléluia.

En ce qui concerne les chœurs, des textures musicales changeantes, allant dʼénoncés à lʼunisson à des contrepoints superposés, en passant par de majestueux accords, magnifient puissamment ces commentaires. Le chœur « Alléluia » mentionné plus haut en offre un exemple particulièrement éclatant, incorporant des textures monophoniques (« Le Roi des Rois »), homophoniques (lʼouverture « Alléluia ») et polyphoniques (« Et il règnera pour les siècles des siècles »). Remarquez aussi de quelle façon il passe dʼun ton doux et calme sur « Le royaume de ce monde est advenu » à un ton soudainement retentissant sur « Le royaume du Seigneur et de son Christ », sur un motif similaire mais dans un registre plus élevé, comme sʼil rayonnait – une représentation musicale de la transformation décrite dans le texte. Dans le chœur final « Amen », Haendel contraste de façon inventive les textures homophoniques et polyphoniques, ainsi que les timbres vocaux et orchestraux, pour amener lʼoratorio à sa sublime conclusion.

Notes de programme par Hannah Chan-Hartley (traduit de lʼanglais) 

Artistes

  • Orchestre du CNA
  • Chef d’orchestre Bernard Labadie
  • Chœur La Chapelle de Québec
  • Soprano Magali Simard-Galdès
  • Mezzo-soprano Allyson McHardy
  • Ténor Andrew Haji
  • baryton Dominic Sedgwick
  • Compositeur Georg Friedrich Haendel

Orchestre du CNA

PREMIERS VIOLONS
Yosuke Kawasaki (violon solo)
Jessica Linnebach (violon solo associée)
Noémi Racine Gaudreault (assistante violon solo)
Elaine Klimasko**
Marjolaine Lambert**
Jeremy Mastrangelo
Manuela Milani
Leah Roseman
Erica Miller*
Renee London*
Marc Djokic*

SECONDS VIOLONS
Mintje van Lier (solo)
Winston Webber (assistant solo)
Mark Friedman
Carissa Klopoushak
Frédéric Moisan
Edvard Skerjanc**
Karoly Sziladi**
Emily Westell**
Andréa Armijo-Fortin*
Martine Dubé*
Sara Mastrangelo*
​Heather Schnarr*

ALTOS
Jethro Marks (solo)
David Marks (solo associé)
David Goldblatt (assistant solo)**
Paul Casey
Ren Martin-Doike**
David Thies-Thompson
Sonya Probst*

VIOLONCELLES
Rachel Mercer (principal)
Julia MacLaine (assistant principal)
Timothy McCoy**
Marc-André Riberdy
Leah Wyber
Karen Kang*

CONTREBASSES
Hilda Cowie (assistante solo par intérim)
Marjolaine Fournier
Vincent Gendron

FLÛTES
Joanna G'froerer (solo)
Stephanie Morin

HAUTBOIS
Charles Hamann (solo)
Anna Petersen

COR ANGLAIS
Anna Petersen

CLARINETTES
Kimball Sykes (solo)
Sean Rice

BASSONS
Christopher Millard (solo)
Vincent Parizeau

CORS
Lawrence Vine (solo)
Julie Fauteux (solo associée)
Elizabeth Simpson
Louis-Pierre Bergeron

TROMPETTES
Karen Donnelly (solo)
Steven van Gulik

TROMBONES
Donald Renshaw (solo)
Colin Traquair

TROMBONE BASSE
Douglas Burden

TUBA
Chris Lee (solo)

TIMBALES
Feza Zweifel (solo)**
Nicholas Stoup*

PERCUSSIONS
Jonathan Wade

CLAVECIN
Mélisande McNabney*

ORGUE
Thomas Annand*
 

MUSICOTHÉCAIRE PRINCIPALE
Nancy Elbeck

MUSICOTHÉCAIRE ADJOINT
Corey Rempel

CHEF DU PERSONNEL
Meiko Lydall

*Musiciens surnuméraires
** En congé
Les membres de l’Orchestre sans fonction attitrée sont cités en ordre alphabétique

La Chapelle de Québec

SOPRANOS
Anne-Marie Beaudette
Odéi Bergeron
Lesley Bouza
Megan Chartrand
Sheila Dietrich
Rosalie Lane-Lépine
Marie Magistry
Stephanie Manias
Emily Wall

ALTOS
Charlotte Cumberbirch
Kristen de Marchi
Jean-François Gagné
Marie-Josée Goyette
Josée Lalonde
Claudia Lemcke
Heather Lynn Smith
Rachèle Pelletier-Tremblay
Meagan Zantingh

TÉNORS
Bernard Cayouette
Marcel de Hêtre
Richard Duguay
Joé Lampron-Dandonneau
Aldéo Jean
David Menzies
Patrick McGill
Arthur Tanguay-Labrosse

BASSES
Martin Auclair
Alasdair Campbell
John Giffen
Devyn Hope
Robert Huard
Emanuel Lebel
Bernard Levasseur
Normand Richar