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Dernière mise à jour: 13 avril 2022
Le Kaha:wi Dance Theatre est reconnaissant de produire The Mush Hole sur le territoire ancestral de la Nation algonquine anishinaabe. Nous honorons et nous reconnaissons les eaux et les terres sur lesquelles le Théâtre autochtone du CNA s’épanouit.
Nia:wen aux survivants du pensionnat autochtone de l’Institut Mohawk de nous avoir témoigné leur vérité et leur résilience. Nia:wen pour le soutien généreux à la tournée de The Mush Hole de la part du Conseil des arts du Canada, du Conseil des arts de l’Ontario et du Toronto Arts Council.
« Le spectacle The Mush Hole reflète les réalités des expériences vécues au pensionnat de l’Institut Mohawk; il permet d’ouvrir le dialogue et de guérir, en reconnaissant l’esprit des survivants et des familles affectées et en leur rendant hommage. The Mush Hole plonge dans la dévastation des pensionnats autochtones avec grâce et espoir. Le spectacle laisse entrevoir les atrocités infligées à des milliers d’enfants autochtones et tente d’en finir avec l’amnésie historique. Ce portrait percutant serpente dans la mémoire des survivants, les traumatismes, la vie au pensionnat, la perte de culture, la commémoration et les retrouvailles. Le legs des pensionnats autochtones et l’actuel effacement systémique des vies et cultures autochtones sont des enjeux qui concernent l’ensemble de la population canadienne. C’est dans la spécificité que l’on trouve l’universalité. The Mush Hole nous parle d’espoir et nous invite à voir de la lumière dans la noirceur. Ce spectacle évoque le traumatisme intergénérationnel, mais il déborde aussi de résilience. Chaque élément présenté sur scène vient des survivants, qui nous ont généreusement fait part de leur expérience. Après des années de silence, les survivants de l’Institut Mohawk dépassent courageusement la honte et racontent leur histoire. The Mush Hole, c’est leur vérité mise en scène. »
Kwe! hOOlmah! Way’! Salut! Hello!
Nous sommes toujours là! Au nom du Théâtre autochtone, nous vous souhaitons la bienvenue au spectacle The Mush Hole, créé par Santee Smith et interprété par le Kaha:wi Dance Theatre.
C’est un honneur et un plaisir, mais aussi notre responsabilité de mettre en scène et de diffuser des œuvres d’art fascinantes, centrées sur les enjeux, les expériences et les réalités des peuples autochtones, et mettant en valeur la vivacité, la diversité, la force et la beauté de nos cultures, d’un océan à l’autre.
The Mush Hole est une création de Santee Smith, artiste multidisciplinaire et chorégraphe kenyen’kehàka du clan de la Tortue des Six Nations de Grand River, en Ontario. Elle considère les artistes comme des conteurs et des moteurs de changement. Nous pensons que vous serez d’accord.
Installez-vous, profitez du spectacle et laissez-vous transformer.
« Nos histoires sont des remèdes. Nous ne pouvons pas changer le passé, mais nous pouvons en apprendre. Nous pouvons aller de l’avant, dans un esprit d’ouverture, de générosité et de guérison, pour honorer ceux qui nous ont précédés et pour façonner l’avenir. »
Kevin Loring, directeur artistique
Nous remercions et reconnaissons notre hôte, la Nation algonquine, dont la générosité et l’ouverture nous inspirent chaque jour. Kevin Loring, Lori Marchand et l’équipe du Théâtre autochtone.
Surnommé le « Mush Hole », l’Institut Mohawk est le plus vieux pensionnat au Canada, ayant servi de modèle aux suivants. Ouvert de 1828 à 1970 à Brantford, en Ontario, ce pensionnat industriel a accueilli des enfants autochtones provenant des Six Nations et d’autres communautés de l’Ontario et du Québec. Pendant 142 ans, le modus operandi de l’école consistait à assimiler les enfants dans la société euro-chrétienne et à rompre les liens culturels entre parents et enfants.
Le tout premier premier ministre du Canada, John A. Macdonald, et le superintendant Duncan Campbell Scott sont les principaux instigateurs du système de pensionnats autochtones. Selon Duncan Campbell Scott lui-même, les pensionnats étaient conçus pour « se débarrasser du problème indien ». Dans ces établissements au régime militaire, les enfants ne recevaient que peu d’éducation à proprement dit et servaient plutôt de main-d’œuvre. Ils étaient également victimes de maltraitance, sous forme d’agressions sexuelles, de privation de nourriture et de punitions corporelles, le tout exercé par les membres de la direction et du personnel.
John A. Macdonald, 1883 - premier ministre du Canada
« Lorsque l’école se trouve sur une réserve, l’enfant vit avec ses parents, qui sont des sauvages; bien qu’il puisse apprendre à lire et à écrire, ses habitudes, son développement et sa manière de penser restent indiens. Il est, simplement, un sauvage qui sait lire et écrire. On m’a fortement recommandé, en tant que chef de ce département, de préserver le plus possible les enfants indiens de l’influence parentale, et la seule façon d’y arriver serait de les envoyer dans des écoles de formation industrielles et centralisées, dans lesquelles ils pourront acquérir les habitudes et les modes de pensées des hommes blancs. »
Après sa fermeture en 1970, l’établissement a rouvert en 1972 en tant que Centre culturel Woodland. En 2013, lors d’un référendum rassemblant la communauté des Six Nations de Grand River, 98 % des participants ont voté en faveur de la restauration du pensionnat, plutôt que de sa démolition, notamment pour : transformer le pensionnat en un site éducatif; continuer à exposer les politiques d’assimilation du gouvernement du Canada et de l’Église et y réfléchir; se remémorer et soutenir les survivants et leur héritage; et respecter l’esprit des enfants qui ont « purgé une peine » au pensionnat et leur permettre de guérir.
La campagne de financement « Save the Evidence » (Conservons les preuves) a commencé en 2014 et se poursuit jusqu’à la restauration de l’immeuble. Le spectacle The Mush Hole se veut également un effort de commémoration et de guérison par l’expression de la vérité.
The Mush Hole a été créé en collaboration avec les survivants, grâce à leurs écrits et à leurs entrevues, ainsi qu’à la série de discussions avec eux (Survivor Series Talks) au Centre culturel Woodland. La création a débuté dans l’immeuble et au site de l’Institut Mohawk.
Comme d’autres survivants, Roberta Hill a eu la chance d’assister au spectacle et de faire part de ses observations au fur et à mesure. Voici sa réaction : « Le spectacle The Mush Hole a fait remonter des souvenirs, ce qui était très réconfortant sur le plan émotionnel. J’ai pu m’identifier au chaos et à l’agitation d’une relation qui était si proche de la mienne. Cette vie sur scène, je l’ai vécue. Les conséquences des pensionnats sont profondes et m’ont laissé des blessures émotionnelles et psychologiques. »
En incorporant les briques, le mortier et le site de l’Institut Mohawk, The Mush Hole voyage dans l’environnement et les pièces mêmes où les expériences se sont vécues. La salle de jeux des garçons est représentée comme ce qu’elle était : une petite cellule de prison sans aucun jouet. Il s’agissait d’une pièce au sous-sol, faite pour que les garçons se battent, où ils se collaient aux tuyaux d’eau chaude pour se réchauffer et regardaient la longue entrée par la fenêtre, dans l’espoir de voir arriver des parents ou des proches qui les ramèneraient chez eux. Dans le minuscule cagibi sous l’escalier se trouvait la salle d’isolement cellulaire. Le son puissant de la chaufferie masquait les cris des survivants pendant qu’ils subissaient des sévices – les agressions sexuelles étaient majoritairement perpétrées contre les garçons. La buanderie, où les filles travaillaient dur, était également une pièce bruyante qui cachait de la maltraitance. Dans la salle des visites, où les parents pouvaient voir leurs enfants de façon supervisée, mais tellement empreinte de stress que le moment se passait dans les pleurs, on confisquait les cadeaux et les paquets que les familles avaient apportés. Le pensionnat était un camp de travail pour enfants, à l’orientation carcérale, dépourvu de tout contact physique agréable ou réconfortant.
Deux générations de survivants sont représentées dans The Mush Hole pour expliciter les répercussions intergénérationnelles et la longue histoire des pensionnats autochtones. Les survivants parlent de leur impossibilité d’exprimer et de recevoir de l’amour, de leurs dépendances et de leurs troubles post-traumatiques. Privés de leur humanité, les pensionnaires n’étaient pas appelés par leur nom, mais pas leur numéro institutionnel. L’Institut Mohawk porte encore les traces des briques égratignées et des gribouillis cachés par les enfants, faits à la craie ou au crayon.
Les personnages de The Mush Hole sont les suivants :
No 48 / Ernest : un fils, un père, un mari
No 29 / Mabel : une fille, une mère, une épouse
Ernest et Mabel se sont rencontrés au pensionnat et ont eu des enfants : un fils et une fille.
No 34 / Walter : un fils, un frère, un étudiant
No 17 / Grace : une fille, une sœur, une étudiante
No 11 : celle qui s’est enfuie – une fille sans nom ni famille; la fugitive
Voici le nom des scènes :
Under Lock & Key, T’will be Glory, Smashing Brick Crosses, What’s Your Name? Roll Call, Serving Time, Labour Camp, Running the Gauntlet, I’m So Lonely I Could Cry, The Boiler Man, I Saw the Light, Solitary Confinement, Just a Closer Walk With Thee, The One That Got Away, Remembrance, Find My Way, We Are in This Together.
Ces scènes décrivent l’expérience vécue par les survivants dans des lieux précis.
Le lieu est devenu un concept important dans The Mush Hole, puisqu’il reflète le fait que les pensionnats étaient aussi conçus pour faciliter le retrait des peuples autochtones de leurs terres et de leurs espaces. The Mush Hole (littéralement, « le trou de la bouillie ») est le surnom que les survivants et la communauté des Six Nations ont donné au pensionnat, en référence au fait que la bouillie y était l’aliment de base. Cette bouillie collante était souvent servie trois fois par jour. La privation de nourriture et la faim étaient également des mets de choix au pensionnat.
Les pommes dans The Mush Hole ont aussi une signification bien particulière : alors qu’ils étaient entourés de vergers, les enfants affamés en pleine croissance n’avaient pas le droit de manger les pommes et étaient sévèrement punis s’ils en cueillaient. Les punitions corporelles aux coups de ceinture se finissaient souvent par des volées de coups, sur les parties les plus sensibles du corps. Si les pensionnaires faisaient preuve de force, en ne pleurant ou ne réagissant pas, les coups redoublaient pour les faire flancher.
L’intégration au pensionnat se faisait dans la violence. Se bagarrer et s’endurcir faisait partie de la vie scolaire des garçons comme des filles. Les survivants utilisent l’expression « purger une peine » pour parler de leur temps passé au pensionnat, pour faire le parallèle avec la prison. Ce n’est pas un hasard si un bon nombre des anciens pensionnaires se sont ensuite réfugiés dans le confort et la sécurité du système carcéral. Cette expression fait également écho au nombre disproportionné d’Autochtones dans les prisons aujourd’hui.
Santee Smith a commencé à développer le concept pendant le projet Mush Hole de l’Université de Waterloo en 2016. Sa vision de The Mush Hole s’est d’abord concrétisée par une courte installation-performance créée dans la salle de jeux des garçons.
En janvier 2017, le Centre culturel Woodland lui a offert une résidence en création. En février 2017, The Mush Hole a clôturé l’exposition « 150 Acts: Art, Activism, Impact » à la galerie d’art de Guelph. En août 2018, The Mush Hole a fait l’objet d’une résidence en production au Centre des arts de Banff.
La première du spectacle a eu lieu au Prismatic Arts Festival à Halifax, en Nouvelle-Écosse. The Mush Hole a ensuite été sélectionné pour être présenté au Socrates Project de l’Université McMaster.
Le Kaha:wi Dance Theatre est le producteur de la tournée 2019–2020 du spectacle.
Duncan Campbell Scott, 1920 - Superintendant adjoint au département des Affaires indiennes
« Je veux me débarrasser du problème indien […] Notre objectif est de continuer jusqu’à ce qu’il n’y ait plus un seul Indien au Canada qui n’ait pas été assimilé dans le corps politique, qu’il n’y ait plus de question indienne ni de ministère des Affaires indiennes. »
Santee Smith / Tekaronhiáhkhwa est une artiste multidisciplinaire kahnyen’kehàka du clan de la Tortue des Six Nations de la rivière Grand (Ohswé:ken, Ontario). Depuis le début de sa carrière, elle s’intéresse à la transformation, à l’échange d’énergie et aux liens entre le cœur et l’esprit. Formée à l’École nationale de ballet du Canada, elle est titulaire de diplômes en éducation physique et en psychologie de l’Université McMaster ainsi que d’une maîtrise en danse de l’Université York.
Elle présente sa première œuvre, Kaha:wi, un récit de création familial, en 2004. Un an plus tard, elle fonde la troupe Kaha:wi Dance Theatre, dont la renommée est devenue internationale. Son travail porte sur l’identité, les enseignements et le mode de vie de l’Onkwehonwe’néha, la créativité et les pratiques artistiques autochtones. Elle est en outre une enseignante et une conférencière recherchée dans le domaine des arts du spectacle, de la culture et des arts de la scène autochtones.
Elle fait partie de l’équipe d’encadrement du programme d’artiste en résidence (danse autochtone) du Centre des arts de Banff. Elle est également la programmatrice et la visionnaire de la série d’ateliers « Inviter la terre à nous façonner » et des laboratoires de création sur la recherche dans le domaine des arts du spectacle autochtones.
Récemment, elle a présenté pour la première fois à TO Live SKéN:NEN, une production multimédia finaliste aux prix Dora, et accompagné en tournée l’équipe de la pièce primée The Mush Hole relatant les expériences des pensionnaires de l’Institut Mohawk – le plus ancien pensionnat autochtone au Canada.
Membre du clan de l’ours, Jonathan Fisher est un artiste anishinabe originaire du territoire non cédé de Wiikwemkoong. On a pu le voir dans Dry Lips Oughta Move to Kapuskasing (Red Roots Theatre); fareWel (Prairie Theatre Exchange); New France (VideoCabaret); Copper Thunderbird (Centre national des Arts); Tales of an Urban Indian (Talk Is Free Theatre); 400 Kilometers (Lighthouse Theatre); The Rez Sisters (Magnus Theatre); Night (Human Cargo); The Hours That Remain (Magnus Theatre); Elle (Theatre Passe Muraille); The Berlin Blues et Ipperwash (Blyth Festival); Reckoning (Article 11); This Is How We Got Here (Native Earth/Festival Shaw); The Mush Hole (Kaha:wi Dance Theatre); et White Noise (Firehall Arts Centre).
Julianne appartient au clan de la Tortue de la nation Mohawk et vit sur le Territoire des Six Nations de la rivière Grand. Actuellement en 12e année, elle fréquente l’école secondaire McKinnon Park. Elle danse depuis l’âge de trois ans et a étudié toutes sortes de styles : classique, sur pointes, contemporain, hip-hop, jazz, lyrique, claquettes.
En 2014, elle a dansé dans The Gift, à Toronto, avec Mercedes Bernandez. Elle a aussi dansé avec Santee Smith à la cérémonie d’ouverture des Jeux autochtones de l’Amérique du Nord, à la cérémonie de clôture de la Conférence mondiale des Autochtones sur l’éducation, en 2017, et à la remise des prix Indspire de 2018. Elle fait partie intégrante du spectacle The Mush Hole. En 2013, elle a travaillé comme figurante dans le documentaire Desert Between Us & Them: Raiders, Traitors and Refugees in the War of 1812.
Montana Summers, fait partie de la Première Nation oneida de la Thames. Montana a commencé à étudier et à explorer la danse autochtone et contemporaine dans le cadre de l’Indigenous Dance Residency, en 2015, et du programme intensif d’été de Kaha:wi Dance Theatre, en 2016. Santee Smith, directrice artistique de Kaha:wi Dance Theatre, l’a invité à participer à divers projets, dont The Mush Hole (2016-2020), I Lost My Talk avec l’Orchestre du Centre national des Arts (2016), Continuance: Yonkwa’nikonhrakontáhkwen – Our Consciousness Continues Unchanged (2020) dans le cadre des Envolées théâtrales, et The Honouring.
Montana a aussi joué dans The Other Side of the River (2019), une production unique du théâtre Backyard. Il continue de développer ses habiletés pour les arts de la scène grâce à d’autres petits projets de Kaha:wi Dance Theatre et aux nombreux collectifs dont il fait partie, ainsi qu’en s’exerçant avec ses collègues. Montana espère inspirer les jeunes de sa communauté à réaliser leurs rêves.
Raelyn, qui a grandi à Vancouver et vit aujourd’hui à Toronto, appartient au peuple Cri-des-Plaines de Saskatchewan. Pour cette diplômée de l’académie Conteur Dance, l’amour des arts de la scène a commencé avec le ballet, puis s’est déplacé vers d’autres styles, dont le théâtre musical. Elle a aussi étudié à l’académie de danse de Richmond et avec la troupe MOVE.
En 2015, Raelyn a eu la chance de travailler sur une avant-première avec la troupe Conteur Dance, sous la direction artistique d’Eryn Waltman. Elle a aussi travaillé avec Aria Evans, directrice artistique de POLITICAL MOVEMENT. En 2017, elle a prêté ses talents à l’œuvre d’Aria Voice of a Nation, commandée par le Toronto Concert Orchestra. Alors qu’elle revisitait son identité et ses racines, Raelyn a eu l’occasion de danser aux côtés de Santee Smith, fondatrice et directrice artistique de Kaha:wi Dance Theatre, à la remise des prix Indspire, en 2018. Passionnée par la scène et le devant la caméra, elle se dévoue entièrement à la danse et souhaite rester une source d’inspiration pour d’autres.
Composition et arrangement musical. Jesse est un de ces compositeurs et producteurs uniques dont la pratique englobe divers genres et transcende la contextualisation. Il est surtout connu en tant que violoniste, mais en fait, c’est un multi-instrumentiste qui a l’habitude de jouer avec les sons électroniques et gadgets de studio.
Pour ses propres projets musicaux, il a reçu trois prix Juno. Il est aussi devenu un producteur convoité depuis qu’il a travaillé sur l’album Animism de Tanya Tagaq, qui a reçu le prix de musique Polaris, et, plus récemment, sur l’album Retribution de la même artiste, qui figurait sur la courte liste du prix de musique Polaris. Animism lui a valu le prix de producteur de l’année pour les Western Canadian Music Awards, en 2015, et une mise en nomination en tant que producteur de l’année pour les prix Juno, toujours en 2015.
Dernièrement, Jesse travaille davantage sur la musique de film. Il a réalisé la trame sonore de Cheval Indien, un film canadien encensé par la critique et adapté d’un roman du défunt Richard Wagamese, puis a été mis en nomination pour meilleure trame sonore de film aux LEO AWARDS de 2018. Il a d’ailleurs été mandaté par la CBC pour composer des symphonies et des arrangements musicaux pour l’Orchestre symphonique de Winnipeg et Symphony Nova Scotia. Dans le monde de la danse, il a collaboré avec divers chorégraphes, dont Benoît Lachambre, Lee Su-Feh et Santee Smith.
Dans le monde des arts de la scène, Adrian est un touche-à-tout qui a remporté de nombreux prix. Il a commencé le chant pow-wow à sept ans, la danse libre à 10 ans et la danse aux cerceaux à 12 ans.
Grâce à ses prestations, il a fait le tour du monde plusieurs fois et a pu faire connaître sa culture à une panoplie de gens. À l’heure actuelle, il est à la tête de sa propre compagnie de production, Oven Baked Beatz LLC, et il produit de la musique pour la télévision, la radio et le théâtre.
Adrian produit autant de musique culturelle traditionnelle que de musique moderne. Parmi les prix qu’il a reçus, on compte un NAMMY (Native American Music Award), un CANAB (Canadian Aboriginal Music Award), un Grammy (2001) et la certification RIAA GOLD. Il a aussi composé de la musique pour TransMigration, The Honouring et NeoIndigenA de Kaha:wi Dance Theatre.
Andy Moro est le codirecteur artistique, avec Tara Beagan, de la troupe ARTICLE 11, qui doit son nom à l’article de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.
Au théâtre : The Unnatural and Accidental Women (CNA); The Herd (Tarragon Theatre); Rise Red River (ARTICLE 11 Theatre Cercle Moliere, Prairie Theatre Exchange); PISUWIN (Atlantic Ballet) Sleuth, Extractionist, Gaslight (Vertigo Theatre), NOMADA (Diana Lopez Soto), F WORD (Downstage, Alberta Theatre Projects), Ministry of Grace, Reckoning, ROOM, Declaration, Deer Woman (ARTICLE 11); Little Women, Honour Beat (Theatre Calgary); Hookman (Université de Calgary et Chromatic); Post Mistress, Rez Sisters (Royal Manitoba Theatre Centre); Blackhorse (Caravan); The Herd (Citadel et Tarragon); Frozen River (Manitoba Theatre for Young People); Third Colour, Spacegirl, War Being Waged (Prairie Theatre Exchange); Ministry of Grace, Time Stands Still, O’Kosi (MT7); Sky Dancers (A'nó:wara Dance Theatre); Raven Mother (Dancers of Damelahamid); Finding Wolastoq Voice (Theatre New Brunswick); Blood Water Earth, Blood Tides, The Mush Hole (Kaha:wi Dance Theatre).
Film et vidéo : RECKONING (ARTICLE 11); Road to Hasalala Danxalax (Chan Ctr/Marion Newman). À venir : The Ring Cycle: Das Rheingold pour l'Edmonton Opera.
Andy est d'origine mixte Euro/Omushkegowuk et vit actuellement à Calgary.
Directeur de la production et concepteur des éclairages en tournée. Evan est un conseiller en santé et sécurité qui se spécialise dans le domaine du divertissement par le truchement de son entreprise Production Health & Safety. Une bonne partie de son travail consiste à inspecter les salles de théâtre ou de concert, mais à l’occasion, il se joint à une équipe de spectacle, histoire de rester dans la partie.
Voici le détail de son expérience avec Kaha:wi Dance Theatre : concepteur des éclairages pour SKéN:NEN (première en 2021); directeur de la production pour The Mush Hole (première en 2018 et tournée nationale en 2019-2020); régisseur pour Blood, Water, Earth (première néo-zélandaise en 2019); directeur de la production pour Blood Tides (première en 2018, remontage en 2019); gestionnaire de tournée pour Re-Quickening (tournée au Canada atlantique en 2017); concepteur des éclairages pour The Honouring (tournée nationale en 2017); et directeur des éclairages pour NeoIndigenA (tournée nord-américaine en 2017).
Autres expériences : superviseur de la sécurité pour Utap de Netflix; superviseur de la sécurité pour Reacher d’Amazon Prime (2021); gestionnaire de la santé et de la sécurité pour WayHome et Boots and Hearts de Republic Live (2016-19); directeur audio pour Maple Leaf Gardens (basketball) lors des Jeux panaméricains de 2015 à Toronto; responsable des activités du parcours pour Tough Mudder Canada (2015-2019); concepteur de scène pour Les Misérables de Hometown Acting Company (2013); et technicien sur le terrain pour la prestation de mi-temps à la 100e édition de la Coupe Grey, PRP (2012).
Shane appartient à la Nation Mohawk des Six Nations de la rivière Grand. Il travaille comme vidéographe, photographe, monteur, graphiste et technicien d’éclairage et d’audio. Dans le cadre de son travail, il a énormément voyagé avec des troupes de danse, des équipes de pièce de théâtre et des groupes de musique. Il se concentre d’abord et avant tout sur les communautés des Six Nations, dont il soutient les artistes et les projets culturels. Parmi les regroupements et artistes avec lesquels il a collaboré, on compte le centre culturel Woodland, Kaha:wi Dance Theatre, Thru the RedDoor, l’institut polytechnique des Six Nations, le Conseil des Six-Nations, le groupe de musique de Derek Miller, Logan Staats, Rochester Knighthawks et Lacey Hill.
Née en Slovaquie, Adriana travaille comme créatrice de mode et conceptrice de costumes. En 1999, elle a déménagé à Toronto pour faire carrière dans le monde de la mode et des costumes. En 2001, elle a créé sa propre marque de mode, Plastik Wrap, qui lui a ouvert les portes de la profession de conceptrice de costumes. Au cours des dix dernières années, elle a créé de nombreux costumes pour des productions vidéo et cinématographiques, des danseurs, des musiciens ainsi que des troupes de théâtre et artistes indépendants. Elle compte parmi sa clientèle Space Channel, APTN, Kaha:wi Dance Theatre, Bralen Dance Theatre, les prix Indspire et bien d’autres encore. Sa grande passion, c’est la création, et elle est toujours heureuse de relever le défi de créer un style bien précis.
Alliance internationale des employés de scène et de théâtre