2014-11-26 19:30 2014-11-29 21:30 60 Canada/Eastern 🎟 CNA : Kiss & Cry

https://nac-cna.ca/fr/event/8877

« La miniature est un des gîtes de la grandeur. »
Gaston Bachelard Ce qu’il y a de grand dans le petit, Michèle Anne De Mey (chorégraphe) et Jaco Van Dormael (cinéaste) le démontrent avec Kiss & Cry, spectacle polymorphe pour danse, cinéma et petits doigts. Sur scène, un véritable studio de tournage : caméras, paysages miniatures, figurines lilliputiennes, tables de jeux… Un...

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Théâtre Babs Asper ,1 rue Elgin,Ottawa,Canada
26 - 29 nov 2014
Cet événement est passé
Ballet de Mains © Maarten Vanden Abeele
© Maarten Vanden Abeele
© Maarten Vanden Abeele
© Maarten Vanden Abeele
« Pure magie, pur bonheur (…) ce spectacle étonnant, à nul autre pareil, mélange de poésie et de magie, de cinéma et de danse des doigts. Une pleine réussite aux yeux de tous ceux qui gardent en eux encore un peu de leurs rêves d’enfants. » Guy Duplat, La Libre Belgique
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Ballet de Mains © Maarten Vanden Abeele
© Maarten Vanden Abeele
© Maarten Vanden Abeele
© Maarten Vanden Abeele
Présentation du CNA

« La miniature est un des gîtes de la grandeur. »
Gaston Bachelard

Ce qu’il y a de grand dans le petit, Michèle Anne De Mey (chorégraphe) et Jaco Van Dormael (cinéaste) le démontrent avec Kiss & Cry, spectacle polymorphe pour danse, cinéma et petits doigts. Sur scène, un véritable studio de tournage : caméras, paysages miniatures, figurines lilliputiennes, tables de jeux… Un bric-à-brac fertile et impressionnant qui, manipulé avec soin par un groupe d’artistes, donne à voir simultanément un film élaboré en direct – projeté sur grand écran – et son propre making of.  

L’aire des baisers et des pleurs

Désignant l’espace où patientent les patineurs olympiques et leurs entraîneurs jusqu’à l’annonce des notes attribuées par les membres du jury, la Kiss & Cry est une zone sismique. S’y agitent confusément particules d’espoir, noyaux d’angoisse éphémère, euphorie et amères désillusions. Le réjouissant dispositif imaginé par les artistes filtre l’essence de ces secousses telluriques et affiche leurs mécanismes.

Pour point de départ, le quai d’une gare et une femme seule avec sa question : Où vont les gens lorsqu’ils disparaissent de notre vie, de notre mémoire ? S’active alors une locomotive qui traîne sur les rails les wagons du passé.

Dans le train bondé, premier émoi amoureux : un jeune homme effleuré et le souvenir de ses mains. Ce sont eux les principaux protagonistes : des petits doigts dansants qui, sur scène comme à l’écran, dessinent des paysages évanescents et chorégraphient la fabrique de l’absence.

Kiss & Cry conjugue avec brio inventivité et rigueur, simplicité désarmante et tours de passe-passe technologiques. Une loupe de choix pour observer le travail de créateurs belges maintes fois salués pour leur audace.

* vendredi 28 novembre, avec surtitres anglais