Taj Mahal est une figure incontournable de la musique – une légende qui transcende le blues en révélant au monde toute sa beauté. Impossible de résumer la vie d’un artiste de ce calibre, maintenant âgé de 81 ans. En quatorze nominations aux prix Grammy, il remporte trois trophées, le dernier datant de 2017, pour sa collaboration avec Keb’ Mo’ sur l’album TajMo prouvant que, même après cinquante ans de carrière, Taj Mahal est un artiste toujours actuel et influent. Il a été intronisé au Temple de la renommée du rhythm and blues et a reçu le prix hommage Lifetime Achievement Award de l’Americana Music Association pour l’ensemble de sa carrière. Et pourtant, ce ne sont pas les récompenses qui nourrissent la motivation de ce grand habitué des prix. « Je veux juste jouer la musique que j’ai en tête. C’est ce que j’ai toujours fait », affirme-t-il. « Et ce n’est pas mon ego qui parle. La musique est partout. Il suffit de la canaliser et de l’accueillir tel un cadeau. »
Tout en préservant son héritage musical, Sona Jobarteh sort des sentiers battus pour contribuer à un avenir plus solidaire. Issue d’une forte lignée de griots de l’Afrique de l’Ouest, Sona Jobarteh est la mémoire vivante du peuple gambien. Tiraillée entre son désir de perpétuer la tradition familiale et celui d’insuffler de la modernité, elle prépare le terrain pour la nouvelle génération. Sur scène, elle chante et joue de la kora devant son groupe, dans la plus pure tradition des griots. Avec plus de 27 millions de vues sur YouTube et autres plateformes numériques, Sona Jobarteh est désormais solidement installée dans le paysage musical. Et tout ça, sans renier sa langue ni son identité artistique.