Ben Wilkins sera en première partie du spectacle de Matthew Barber le 19 octobre.

Joe Grass sera en première partie du spectacle de Matthew Barber le 20 octobre.

Le plus récent disque de l’auteur-compositeur-interprète torontois Matthew Barber est un disque éponyme que l’artiste a produit lui-même et qui regroupe les chansons qu’il a créées pendant l’hiver et enregistrées dans le petit studio aménagé dans son sous-sol. Jouant de tous les instruments, assurant seul l’enregistrement et le mixage, Barber effectue avec ce sixième album une sorte de retour aux sources. « C’est la première fois que j’enregistre un album seul depuis les démos maison que je faisais avant de sortir mon premier disque officiel », raconte avec humour Barber.

Avec ce disque enregistré sur système analogue huit pistes, Barber confirme une fois de plus la passion qu’il entretient pour le son de la fin des années 1960 et du début des années 1970. « Alors même que je commençais à travailler sur l’album, j’ai lu l’autobiographie de Keith Richards dans laquelle il affirme que le huit pistes est son format préféré », explique Barber. « Ce format vous oblige à faire des choix au fil du processus et de conserver une certaine simplicité dans les arrangements, et cela correspond tout à fait au type de disque que je veux faire. Aussi, au même moment, je me suis procuré un iPhone et le seul disque que j’avais téléchargé et que j’ai écouté pendant des mois était Beggar’s Banquet, qui m’a servi de référence au niveau du son. »

Si les auditeurs attentifs constateront de nombreuses ressemblances musicales avec de grands artistes de la fin du 20e siècle comme The Beatles, The Stones, Bob Dylan, The Band et Paul Simon, la voix  – qui est toujours l’élément central sur lequel s’appuie tant le chanteur que l’auteur qu’est Barber – est unique. « Au cœur de l’album, il y a le thème de la relation à long terme entre deux personnes, le besoin de donner un sens à tout ce qui les unit, les liens de plus en plus solides qui se tissent et qui influencent la perception du monde qu’a chacun, et comment cette relation permet à chacun de mieux se connaître lui-même. »