Mettant en scène neuf jeunes joueuses de soccer, Les Louves brosse un portrait percutant des milléniales nord-américaines. 

Dans un stade couvert de la banlieue américaine, neuf adolescentes s’échauffent avant un match de qualification pour les championnats nationaux de soccer. Les conversations se chevauchent : elles discutent autant des Khmers rouges, de Netflix et de Harry Potter que de menstruations, d’alimentation et de leurs vies qui déboulent. Un rhume féroce, l’écho de lointains génocides et leurs drames intimes fissurent peu à peu leur dôme protecteur. Au fil des entraînements, les dynamiques de groupe s’installent, les personnalités s’affirment et les rapports entre les individus et la meute se précisent.

Maintes fois récompensé, le texte de l’Américaine Sarah DeLappe, traduit en québécois par Fanny Britt, est une partition précise qui prend forme dans l’espace de jeu. La mise en lecture est signée par Solène Paré, artiste en résidence à ESPACE GO et cofondatrice de Fantôme, compagnie de création, qui produit des œuvres posant un regard féministe sur le monde.