«Être artiste, c’est voir ce que les autres ne peuvent pas voir.» Patti Smith
Parcourant la vie et l’œuvre de Patti Smith, Brigitte Haentjens nous entraîne dans un tourbillon créatif total, au cœur d’une Amérique en pleine mutation. Dans Parce que la nuit, guitares électriques, poésie, contre-culture et romantisme s’amalgament dans l’esprit libre et échevelé des années 1970.
À peine entrée dans la vingtaine, Patti Smith arrive à New York en 1967 affamée de liberté, en osmose avec l’effervescence artistique et les bouleversements sociaux qui s’opèrent alors. Elle rencontre Robert Mapplethorpe, qui deviendra photographe d’art, puis le jeune dramaturge Sam Shepard, alors qu’elle s’imposera comme poète, musicienne, peintre, muse, icône. Femme de paradoxes et artiste entière, la batailleuse au corps androgyne incarne l’esprit punk avant l’heure, même si elle s’est nourrie des mots de Kerouac et de Rimbaud.
Cette création portant sur Patti Smith se veut à l’image de l’artiste, éclatée et plurielle, et s’inscrit dans la recherche artistique de Brigitte Haentjens, qui explore, avec sa compagnie Sibyllines, les fractures secrètes de l’identité féminine. Son écriture scénique percutante est ici tissée de poèmes, de chansons et de musique, avec la présence de trois musiciens sur scène. Le texte est cosigné par Dany Boudreault et Brigitte Haentjens, avec la collaboration de Céline Bonnier, une complice de longue date de la directrice artistique du Théâtre français du CNA.
*** Spectacle en français avec des passages en anglais. ***