Rare femme évoluant dans le monde du néo-classique, Alexandra Stréliski crée une musique vibrante, qui emplit l’esprit des auditeurs de riches images cinématographiques. Artiste d’origine juive polonaise ayant grandi entre Paris et Montréal, elle a fait ses débuts avec le disque Pianoscope (2010), mais a été révélée au grand public à travers les films de Jean-Marc Vallée, Dallas Buyers Club (2013), Demolition (2016) et via la bande-annonce de l’acclamée série Big Little Lies (HBO, 2017). Plus récemment, les pièces Plus tôt et Changing Winds de son nouvel opus ont été entendues dans la nouvelle série Sharp Object (HBO, 2018). Portée par cet élan, la compositrice-interprète est fin prête pour un accueil en bonne et due forme avec l’album Inscape, à paraître sur Secret City Records en octobre 2018.
« Pour moi », confie Stréliski, « l’inscape [un concept réunissant “interior” et “landscape”, qu’on pourrait traduire en français par “paysage intérieur”] a été une crise existentielle. Une année où tout a chaviré et où j’ai eu à traverser divers paysages intérieurs, mouvementés, beaux et souffrants à la fois. » En cherchant à combler un certain vide émotionnel, elle a suivi une pulsion créatrice qui s’engage à ramener l’auditeur vers une sincérité égarée : « Un piano, seul, c’est très vulnérable et je cherche à partager ce moment avec un auditeur »
Appuyée par le coup de coeur mentionné plus haut de Jean-Marc Vallée, qui permet à la musique de Stréliski de retentir en direct lors de la cérémonie des Oscars, la pianiste bénéficie d’une vitrine stellaire faisant bondir à près de quinze millions les écoutes en continu à travers les différentes plateformes numériques. Le journal britannique The Telegraph encense d’ailleurs la créatrice, parlant d’un premier album sensible, mélancolique et lumineux.