« La terre ne peut tolérer deux soleils. » Alexandre le Grand
« Approche, je sais qui tu es. »
Le discours ultime d’un conquérant qui a écrit un pan de l’histoire humaine. Un testament marqué au fer rouge par l’ambition, les triomphes, la soif de conquêtes militaires et de batailles spirituelles. Le destin d’Alexandre le Grand revisité par Laurent Gaudé et UBU, avec Emmanuel Schwartz.
En 323 av. J.-C., à Babylone, Alexandre le Grand agonise, terrassé par la fièvre. Le mythique conquérant contemple la mort et l’invite à écouter ce que fut sa vie. Il revit l’ivresse de son épopée et l’effet grisant de sa course perpétuelle, mue par le désir indomptable de s’enfoncer toujours plus loin dans des terres inconnues. Son dernier combat est un monologue fiévreux sur l’humanité, la mort, la haine et l’amitié, propulsé par le souffle épique de la langue de Laurent Gaudé et livré par le singulier Emmanuel Schwartz, dans une mise en scène précise de Denis Marleau.
Emmanuel Schwartz « captive, fascine, éblouit les spectateurs en intériorisant un superbe texte de Laurent Gaudé. »