Points de vue autochtones sur l’opéra Louis Riel

2017-06-16 13:30 2017-06-16 15:00 60 Canada/Eastern 🎟 CNA : De l’appropriation et de l’importance de la paternité autochtone

https://nac-cna.ca/fr/event/16898

« Nous devons comprendre que l’appropriation culturelle est institutionnalisée, c’est à la base de ce sur quoi est construit le Canada. Et pas seulement l’appropriation culturelle, mais l’appropriation de toutes choses autochtones : nos vies, nos terres. C’est ce sur quoi a été fondé ce pays. C’était la politique du gouvernement. D’ignorer, de prétendre, maintenant, que nous sommes en...

Read more

Salon ,1 rue Elgin,Ottawa,Canada
ven 16 juin 2017
ven 16 juin 2017
13 h 30 HAE
Cet événement est passé
Musique Opéra Causeries
  • Anglais

« Nous devons comprendre que l’appropriation culturelle est institutionnalisée, c’est à la base de ce sur quoi est construit le Canada. Et pas seulement l’appropriation culturelle, mais l’appropriation de toutes choses autochtones : nos vies, nos terres. C’est ce sur quoi a été fondé ce pays. C’était la politique du gouvernement. D’ignorer, de prétendre, maintenant, que nous sommes en quelque sorte passés à autre chose et que nous sommes sur un pied d’égalité et donc que nous pouvons partager équitablement, c’est échoué dans notre responsabilité de raconter notre histoire. »

– Jesse Wente, critique de cinéma


Veuillez prendre note que la discussion sera en anglais seulement.

La question de l’appropriation des images, histoires et musiques autochtones est un sujet de nombreuses conversations récentes, tout comme la question de qui a le droit de parler de l’expérience autochtone. L’histoire de l’opéra Louis Riel fait partie de ce débat, puisque l’aria « Kuyas », qui ouvre le 3e acte, se sert sans permission d’une complainte qui appartient au peuple Nisga’a. La « Chanson de Skateen », un chant de deuil nisga’a, a été utilisée par le compositeur Harry Somers sans connaissance du protocole qui dicte que ce type de chant doit être chanté uniquement dans les moments appropriés et seulement par ceux qui ont le droit héréditaire de le chanter. La mise en scène de Louis Riel par Peter Hinton présente des interprètes autochtones principalement dans la Land Assembly (chœur silencieux), mais une question demeure : que faut-il faire pour décoloniser l’opéra comme forme artistique ? À quoi ressemblerait un opéra sur Louis Riel d’un point de vue autochtone ? Cette table ronde rassemble des spécialistes autochtones, des artistes et des interprètes qui discuteront de leurs réponses à cet opéra, du rôle qu’ils y jouent et des questions d’appropriation et de leadership autochtones dans le domaine des arts en général.

Animée par Dylan Robinson, un spécialiste Stó:lō et responsable de la Chaire d’études des arts autochtones de l’Université Queen, la table ronde présentera Goothl Ts’imilx Mike Dangeli et Wal’aks Keane Tait, leaders d’un groupe de danse nisga’a ; et les interprètes métis Cole Alvis et Jani Lauzon qui jouent dans l’opéra.

Les personnes qui assisteront à l’activité auront la chance d’entendre chacun des participants à la table ronde et de poser leurs propres questions au groupe.

Le Centre national des Arts est situé sur le territoire traditionnel de la nation algonquine.


Si l’histoire de Louis Riel vous intéresse, les événements suivants pourraient aussi vous plaire :

  • Louis Riel, une nouvelle production de l’opéra de Harry Somers avec l’Orchestre du CNA
  • Cher John, Louis David Riel, une prestation de l'artiste métis David Garneau sur la Colline du Parlement
  • Animée par Dylan Robinson
  • Participants à la table ronde Goothl Ts’imilx Mike Dangeli
  • Avec Wal’aks Keane Tait
  • Avec Cole Alvis
  • Avec Jani Lauzon