Magali Lemèle est comédienne, metteure en scène et auteure. Artiste toujours en soif de découverte, elle cherche constamment à renouveler sa pratique, soit par le biais de projets ou de défis artistiques, soit par sa participation à des formations (Jamais Lu, Festival TransAmériques, École nationale de théâtre du Canada, Centre des arts de Banff, Méduse).
En septembre 2013, à titre d’interprète et de cometteure en scène, elle crée au Théâtre français du CNA Je n’y suis plus, un texte de Marie-Claude Verdier sur la dérive du monde du travail et de la bureaucratie. Accompagnée du musicien Jean-Sébastien Dallaire, Magali y interprétait une jeune femme en perte de repères, offrant une performance originale et passionnée. Le spectacle a aussi été présenté au Théâtre du Nouvel-Ontario, à Sudbury, et à la Salle Fred-Barry, à Montréal.
En 2013, elle est nommée Personnalité de la semaine Radio-Canada/Le Droit et reçoit plusieurs prix : le Prix Création du ministère de la Culture de l’Ontario, le Prix Rideau Awards dans la catégorie Interprétation féminine de l’année 2013 et le Prix en arts de la scène lors du 14e gala des Culturiades, à Gatineau.
Elle signe plus d’une vingtaine de mises en scène, dont les plus récentes sont Jack, de Marie-Pierre Proulx (Théâtre du Nouvel-Ontario), Mambo Italiano, de Steve Gallucio, dans la traduction de Michel Tremblay (Théâtre de l’Île), Vie et mort d’un char boiteux, de Stéphane Guertin (Créations In Vivo), et Confidences trop intimes, de Jérôme Tonnerre (Théâtre de l’Île).
On a pu la voir récemment dans Un conte de l’apocalypse, de Robert Marinier (Théâtre de la Vieille 17 et Théâtre français du CNA), AmericanDream.ca (la trilogie), de Claude Guilmain (Théâtre la Tangente) – présenté au CNA en avril 2019 –, et Les muses orphelines, de Michel Marc Bouchard (Théâtre de l’Île).