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Mariah Meawasige est une Anishinaabekwe de la Première Nation de Serpent River, membre du clan de l’Ours et descendante de Polonais et d’Écossais. Elle est née et a grandi sur la rive nord du lac Huron. Installée depuis dans le sud de l’Ontario, elle gère une petite agence de graphisme, Makoose. Alliant graphisme et illustration, elle se spécialise dans la conception d’identité et l’illustration de récits.
À son compte depuis 2017, elle travaille avec des entreprises et des institutions de l’île de la Tortue autour de projets dirigés par des Autochtones ou liés au bien-être ou à l’avenir des peuples autochtones. Elle nourrit son travail de sa passion pour les histoires et la narration et cherche à explorer les temporalités et les lieux, à cartographier les souvenirs et à créer des liens à travers son métier.
Simon Brascoupé, Anishnabeg/Haudenausanee – Clan de l’ours, est membre de la Première Nation Kitigan Zibi Anishnabeg de Maniwaki, au Québec. Il vit sur le territoire algonquin, à Ottawa Il est l’auteur de plusieurs installations d’art public, notamment la sculpture représentant un panier d’écorce de bouleau algonquin installée à la place Albinan (Gatineau) à la demande d’Aîné·e·s de la Nation algonquine. Il a réalisé la grande murale de l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa et celle du Centre pour étudiants autochtones Ojigkwanong de l’Université Carleton. Il vient de finir deux œuvres d’art publiques de grande envergure qui ornent la station Pimisi : Màmawi – Together, une installation composée de 100 pagaies, toutes peintes par des artistes différents, et un orignal algonquin. Il entend faire rayonner la culture et l’art des peuples autochtones et de la Nation algonquine dans les lieux publics et institutionnels.
Par ses œuvres, il souhaite également transmettre les valeurs et enseignements traditionnels pour assurer la pérennité des images et des récits. Ses œuvres ont été exposées aux États-Unis, au Canada, en Europe, en Chine, au Japon et à Cuba, et certaines font partie des collections du Musée canadien de l’histoire et de la Smithsonian Institution, à Washington, ainsi que d’importantes collections privées et d’entreprises. On peut également admirer ses œuvres dans les salles d’art autochtone et canadien du Musée des beaux-arts du Canada.
Son travail reflète son respect pour les terres et le territoire des Algonquins. Selon lui, les animaux nous invitent à entrevoir le monde à travers leurs yeux et leurs actions. Par exemple, il a appris par son père que les ours soignent leurs blessures avec de la résine de pin ou de cèdre. Selon un enseignement algonquin, bien qu’imposant, l’ours laisse peu de traces de son passage sur la Terre. Depuis toujours, les peuples autochtones tirent leurs enseignements de l’observation de la faune et la flore. Cette capacité à observer est centrale à la vision de l’artiste : vivre en harmonie avec la nature.