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Ian Cusson (né en 1981) est un compositeur canadien de mélodies, d’opéras et de pièces orchestrales. D’origine métisse (communauté métisse de la Baie Georgienne) et canadienne-française, il explore, dans son œuvre, l’expérience autochtone au Canada, en particulier l’histoire du peuple métis, l’union des identités raciales mixtes et la rencontre des cultures occidentales et autochtones.
Il a étudié la composition auprès de Jake Heggie et Samuel Dolin ainsi que le piano sous la houlette de James Anagnoson à l’École Glenn-Gould. Lauréat d’un Prix national d’excellence décerné aux Autochtones, il a obtenu de nombreuses subventions, y compris une bourse des Projets Chalmers de perfectionnement professionnel et plusieurs bourses des conseils des arts du Canada, de l’Ontario et de Toronto.
Ian Cusson a été l’un des deux premiers compositeurs en résidence à l’Orchestre du Centre national des Arts dans le cadre du programme Carrefour (2017-2019). Il a également été compositeur en résidence à la Compagnie d’opéra canadienne (2019-2021). Il a été co-directeur artistique du programme L’opéra au XXIe siècle du Centre Banff et lauréat, en 2021, du Prix Jan V. Matejcek pour la nouvelle musique classique de la SOCAN et d’un Prix Johanna-Metcalf des arts de la scène. Compositeur agréé du Centre de musique canadienne, il est aussi membre de la Ligue canadienne des compositeurs.
Ian Cusson réside à Toronto avec sa femme et leurs quatre enfants.
Kelly-Marie Murphy est bien connue sur la scène musicale canadienne : « imaginatives et évocatrices » (The National Post), ses compositions « à couper le souffle » (Kitchener-Waterloo Record) sont semblables à « un assaut puissant pour les sens » (The Globe and Mail) et à du « Bartók survitaminé » (Birmingham News). Elle a écrit des pièces mémorables pour de grands artistes de scène et ensembles canadiens. Elle est récipiendaire de nombreux prix nationaux et internationaux, incluant le Prix Azrieli de Musique et le Prix Léger.
Née sur une base de l’OTAN en Sardaigne (Italie), Murphy a passé sa jeunesse aux quatre coins du Canada sur différentes bases des Forces armées canadiennes. Elle a commencé à étudier la composition à l’Université de Calgary auprès de William Jordan et Allan Bell; elle est titulaire d’un doctorat dans ce domaine dirigé par Philip Wilby (Université de Leeds, R.-U.). Après avoir vécu de nombreuses années à Washington (D.C.) – elle était alors « Étrangère ayant des talents exceptionnels » selon le Service de l’immigration et de la naturalisation des États-Unis – elle poursuit maintenant, en toute discrétion, sa carrière de compositrice indépendante à Ottawa.
Corie Rose Soumah s'inspire et crée sa musique dans des lieux communs tels que les arrêts de bus et les salles d'attente. Ses pièces cherchent principalement le juste milieu entre l'agressivité et la fragilité. Lauréate d'un prix de la Fondation SOCAN, les œuvres de Corie Rose ont été interprétées par le quatuor à cordes Flux, le chœur Les voix parallèles, l'ensemble Paramirabo, le sextuor de percussions Sixtrum, l'ensemble Contemporary Insight et l'Orkest de Ereprijs. Elle a également participé à la "24e rencontre des jeunes compositeurs" aux Pays-Bas, au "festival highSCORE" et au "festival soundSCAPE", tous deux en Italie. Également passionnée par la rencontre entre la musique et d'autres formes artistiques, elle a contribué à plusieurs projets multidisciplinaires avec des étudiants de l'École supérieure de Ballet du Québec et des étudiants du Conservatoire d'art dramatique de Montréal ainsi qu'avec le comédien Yves Desgagnés. Corie Rose détient un baccalauréat en composition du Conservatoire de musique de Montréal où elle a étudié avec Nicolas Gilbert et Jimmie Leblanc. Elle poursuivra un DMA à l'Université Columbia à l'automne 2020 où elle étudiera avec George Lewis, George Friedrich Haas et Zosha Di Castri.
En 2014, après 12 ans à l’étranger, l’altiste David Marks est revenu au Canada pour accepter le poste d’alto solo associé au sein de l’Orchestre du CNA. Né à Vancouver, David a grandi en Virginie dans une famille musicale. Dès un jeune âge, il s’adonne à la composition, à l’écriture, au dessin et à la peinture; ces passions ont donné lieu à des dizaines de chansons originales, de toiles et de murales. Ses études d’alto l’ont mené à travers les États-Unis et l’Europe pour apprendre auprès de Roberto Diaz, Atar Arad, Karen Tuttle, Gerard Caussé, Thomas Riebl et Nobuko Imai, ainsi qu’au Banff Centre, à l’Académie de Musique Tibor Varga et à Prussia Cove.
En Europe, David a été alto solo pour l’Orchestre de Montpellier et l’Opéra de Bordeaux, La Orquesta de la Ciudad de Granada, Holland Symfonia et Amsterdam Sinfonietta. Il a été alto solo de l’Orchestre philharmonique de Londres sous les baguettes de Vladimir Jurowski, Christoph Eschenbach, Yannick Nézet-Séguin, et Marin Alsop. Un incontournable de la scène musicale contemporaine, il s’est produit à travers l’Europe avec l’Ensemble Asko/Schonberg, l’Ensemble Moderne, le Mondriaan Quartet, Fabrica Musica et Nieuw Amsterdamse Peil. Il a été membre du groupe de musique contemporaine d’avant-garde danois Nieuw Ensemble, avec qui il a tourné en Chine et enregistré plus de 40 œuvres.
En tant que musicien folk, David a tourné en Lettonie, en Lithuanie et en Estonie avec ses chansons de The History of Dynamite. Son opéra folk The Odyssey a été interprété au Banff Centre et subséquemment au Theater de Cameleon à Amsterdam. Il joue du violon et de la guitare, et a déjà accompagné Van Dyke Parks, Bill Frisell et Patrick Watson.
Il habite à Wakefield, au Québec, avec sa conjointe et leurs quatre enfants.
Après trois saisons couronnées de succès à titre de trompette solo par intérim de l’Orchestre du Centre national des Arts, Karen Donnelly a fait l’unanimité lors du choix du titulaire permanent du poste en octobre 1999. Elle se dit toujours ravie d’évoluer au sein de ce merveilleux ensemble.
Avant de se joindre à l’Orchestre du CNA, elle était musicienne pigiste à Montréal, où elle s’est produite avec la plupart des ensembles de la région, dont l’Orchestre symphonique de Montréal, et elle a occupé le poste de trompette solo d’Orchestra London (Canada) de 1994 à 1996. Elle a par ailleurs été trompette solo invitée dans plusieurs ensembles : les orchestres symphoniques de Toronto, de Saint-Louis et de Vancouver, Les Violons du Roy et l’Orchestre philharmonique de Calgary. Elle est actuellement trompette solo associée de l’Orchestre du festival de musique de Sun Valley.
On a également pu l’entendre comme soliste avec un grand nombre d’ensembles professionnels et communautaires tels que l’Orchestre du CNA, l’Orchestre de chambre Thirteen Strings, les orchestres symphoniques de Kingston, de Saskatoon et de McGill, l’Orchestra London, le Hannaford Silver Street Band, le National Honour Band of Canada, le Parkdale Orchestra, l’ensemble à vents de l’Université de Regina et de nombreux ensembles d’écoles secondaires de la région.
En 2019, la trompettiste a lancé l’initiative Canadian Women’s Brass Collective pour mettre à l’honneur les joueuses de cuivres et offrir une visibilité et du mentorat aux jeunes générations.
L’éducation musicale a toujours occupé une place importante dans sa carrière. Sa collaboration avec le quintette de cuivres True North donne lieu à des concerts éducatifs et des ateliers dans les écoles. Dans le cadre des programmes d’apprentissage et de médiation du CNA, elle a donné des classes de maître en Suisse, au Mexique, en Chine, aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Suède et au Canada.
Elle enseigne depuis 2002 à l’Université d’Ottawa et collabore depuis 2009 avec le programme OrKidstra à titre de conseillère pour les cuivres.
Karen Donnelly a étudié à l’Université de Regina et à l’Université McGill, où elle a obtenu une maîtrise en musique. Mais elle ne serait pas musicienne sans le programme d’harmonie de son école dans sa ville natale de Regina, en Saskatchewan.
Compositrice parmi les plus demandées au Canada, Alexina Louie écrit pour de nombreux solistes, ensembles de musique de chambre, groupes de musique contemporaine et orchestres. Ses œuvres font partie des programmes courants, surtout ses compositions pour piano, fréquemment interprétées par des étudiants comme des professionnels. La plus connue est peut-être Scenes From A Jade Terrace, une commande de Jon Kimura Parker.
Les œuvres orchestrales d’Alexina font l’objet de nombreuses prestations internationales majeures. Des chefs d’orchestre de renommée mondiale ont dirigé ses œuvres, comme Sir Andrew Davis, Leonard Slatkin, Alexander Lazarev, Charles Dutoit, Bramwell Tovey, Günther Herbig, Pinchas Zukerman, Kent Nagano, Peter Oundjian, Carlos Kalmar, James Judd et Ingo Metzmacher.
La musique d’Alexina a également été sélectionnée pour des productions du Ballet national du Canada. Le ballet de Dominique Dumais one hundred words for snow (2003) a été composé sur O Magnum Mysterium: In Memoriam Glenn Gould, décrit par le Globe and Mail comme un hommage « profondément beau » au regretté Glenn Gould. Ensuite, en 2007, le Ballet national a demandé à Alexina d’écrire Wolf’s Court, une œuvre créée en collaboration avec le chorégraphe Matjash Mrozewski.
En 2009, la Compagnie d’Opéra Canadienne a présenté un opéra complet écrit pour la scène principale par Alexina, The Scarlet Princess (libretto de David Henry Hwang, primé au prix Tony [M. Butterfly]), devant une salle comble à Toronto. Enregistré en direct, le concert a été retransmis dans tout le pays et a reçu beaucoup d’éloges.
Ses œuvres vocales et opératiques ont été interprétées par des chanteuses et chanteurs renommés, comme Barbara Hannigan, Russell Braun, Daniel Okulitch et John Relyea. L’expertise d’Alexina en matière d’écriture vocale ressort dans ses mini-opéras comiques pour la télévision, Toothpaste et Burnt Toast des œuvres on ne peut plus novatrices récompensées par des prix internationaux et créées en collaboration avec le metteur en scène Larry Weinstein et le librettiste Dan Redican.
En 2014, le violoniste acclamé James Ehnes a commandé Beyond Time, une œuvre colorée d’une grande virtuosité pour violon et piano qu’il a amenée sur la route. Le public et les critiques sont unanimes : ses prestations sont enlevantes.
Plus récemment, le très attendu Triple concerto pour trois violons et orchestre d’Alexina, commandé par l’Orchestre symphonique de Toronto, l’Orchestre du Centre national des Arts et l’Orchestre symphonique de Montréal, a été produit par ces derniers pour les célébrations du 150e anniversaire du Canada.
Alexina a gagné trois prix Juno de la meilleure composition classique. Elle a également reçu de nombreux autres prix et honneurs, comme le prix Jules-Léger de nouvelle musique de chambre, le Prix des compositeurs du Centre national des Arts, le prix Chalmers de composition et un doctorat honorifique de l’Université de Calgary, en plus de nombreuses autres distinctions.
Le compositeur canado-finlandais Matthew Whittall (né en 1975) a commencé ses études à Montréal. Il détient des diplômes en interprétation et en composition du Cégep Vanier, de l’Université du Massachusetts, de l’Université d’Amherst et de l’Université Stony Brook. C’est en 2001 qu’il s’installe en Finlande, où il intègre la Sibelius Academy avant de décrocher son doctorat en musique avec mention, en 2013. Fort d’une carrière prolifique, Whittall touche à tout, produisant des œuvres pour orchestre, pour voix, pour chambre et pour instruments solos, et allant jusqu’à s’essayer parfois à la musique électronique. Ses œuvres ont été commandées et interprétées entre autres par l’Orchestre philharmonique d’Helsinki, l’Orchestre symphonique de la radio finlandaise, le Chœur de chambre d’Helsinki, l’Orchestre symphonique de Toronto et l’Orchestre du Centre national des Arts du Canada. Sa musique est diffusée lors des festivals et des émissions de radio partout en Europe, en Amérique du Nord et au Japon. En 2013, il arrange une série de poèmes d’Hildegard de Bingen en une œuvre pour soprano et orchestre intitulée Dulcissima, clara, sonans; il remporte alors la distinction finlandaise la plus prestigieuse en composition : le prix Teosto.
La musique de Matthew Whittall se caractérise par une volonté de fusionner des influences multiples et disparates : anciennes et modernes; occidentales et non occidentales; sacrées et séculières; classiques, folkloriques et populaires. Il cherche à leur faire parler une langue unique, hétéroclite et évocatrice en usant d’une imagerie qui dépasse l’univers musical pour englober les phénomènes naturels, la poésie ou l’art paysager. Parmi ses projets à venir, on compte des œuvres de musique de chambre pour le trio avec piano KAAÅS et le quatuor à cordes Meta4, ainsi qu’une œuvre pour orchestre commandée par l’Orchestre philharmonique d’Helsinki dans le cadre du projet Helsinki Variations. En août 2019, dix ensembles présentent pour la première fois le deuxième quatuor à cordes du compositeur, Bright Ferment, une commande pour le Concours international de quatuors à cordes de Banff. La même année, il devient le compositeur associé de l’ensemble britannique Carice Singers, pour lequel il écrit un nouveau cycle de mélodies chorales à présenter en 2020. La saison 2019-2020 est d’ailleurs celle où l’Orchestre symphonique de Winnipeg interprète pour la première fois sa nouvelle œuvre pour baryton solo, chœur et orchestre en l’honneur du 75e anniversaire de la libération des Pays-Bas par les Forces canadiennes. Bright Ferment est jouée par l’Orchestre symphonique de Winnipeg et le Toonkunstkoor Amsterdam lors de leurs tournées de 2020 aux Pays-Bas.
Matthew Whittall vit à Helsinki en Finlande. À sa vie bien occupée en tant qu’auteur-compositeur autonome s’ajoute l’enseignement de la composition et de l’orchestration à la Sibelius Academy. Pour son travail, il a reçu le soutien de la Fondation culturelle finlandaise et de la Fondation Jenny et Antti Wihuri, entre autres. Tout récemment, en 2018, Whittall s’est d’ailleurs vu octroyer un financement de cinq ans du Centre pour la promotion des arts en Finlande.
Sauver le monde avec des preuves, des connaissances et de l’inspiration ! Le Musée canadien de la nature est le musée national de sciences et d’histoire naturelles du Canada, avec des racines datant du milieu du 19e siècle. Il a vocation à transmettre des idées fondées sur des faits, à procurer des expériences instructives et à favoriser une relation enrichissante avec la nature d’aujourd’hui, d’hier et de demain. Le Musée accomplit sa mission grâce à ses recherches scientifiques, à ses collections de 14,6 millions de spécimens, à ses programmes éducatifs, à ses expositions permanentes et itinérantes et à son dynamique site Web nature.ca.
Le musée se trouve se trouve au 240, rue McLeod à Ottawa.