Dernière mise à jour: 15 juillet 2022
Au milieu des années 1990, j’ai fréquenté l’University College of the Cariboo à Kamloops, en Colombie-Britannique, aujourd’hui appelé Thompson Rivers University. C’est là que j’ai découvert l’oeuvre de Tomson Highway, dans un cours de littérature canadienne. En fait, c’était la première fois que je découvrais le théâtre autochtone, et ma vie n’a plus été la même.
On m’avait demandé de mémoriser un monologue tiré de Dry Lips Oughta Move to Kapuskasing et de le présenter à ma classe. Je n’avais jamais rien fait de tel auparavant, aussi est-ce avec la plus grande nervosité que je me suis tenu devant mes camarades de classe pour prononcer un monologue. Mais je l’ai fait. En y repensant, je me dis que j’ai alors vécu toutes les émotions et l’anxiété d’une vraie pièce de théâtre, mais en condensé. Il y a eu les répétitions, puis le trac de la première, et j’ai fini par prendre ma place. Je me suis tenu devant ces terrifiants étudiants en anglais et ces MBA qui venaient d’obtenir leurs crédits, et pendant deux minutes entières, je me suis connecté à Big Joey, et ce magnifique monologue est sorti de ma bouche. Même si j’étais un outil brut, non formé et inexpérimenté, quelque chose d’instinctif et de magique s’est produit. La peur s’est muée en action, tous les efforts de mémorisation se sont traduits en connaissance et en clarté, puis le miracle est arrivé : on m’applaudissait! Ça y était. J’étais accro. J’étais officiellement mordu par le virus du théâtre, et il s’appelait Tomson.
Lors de ce premier contact avec l’oeuvre de Tomson Highway, j’ai reconnu ma propre histoire dans ses mots. Je connaissais les expériences qu’il racontait. Je connaissais ces personnages. C’était familier, même si c’était très cri et moi très salish. C’était comme s’il parlait aussi de chez moi. Avec sa plume fluide et lyrique, son humour décapant et sa franchise mordante, il m’a entraîné sur ce chemin que je parcours maintenant, dans le monde obscur, périlleux et exquis du théâtre. Et pour ce don, je lui serai toujours reconnaissant.
Tomson, tu es une merveille. Tu as maîtrisé tant de langues et de genres, de moyens et de formes d’expression. Tu es un métamorphe, un illusionniste, un convertisseur, un artiste. Ton oeuvre est un sentier éclairé que tu as tracé à travers la jungle pour tant d’entre nous, perdus et à la recherche d’un foyer, pour que nous le croisions et l’empruntions, et que nous puissions finalement frayer notre propre chemin et trouver une voie qui nous appartienne. Tu es une source d’inspiration qui mérite d’être largement célébrée, et ce soir, nous en avons l’occasion.
J’ai la chance de pouvoir dire Kwookstumx. Merci, Tomson Highway. Kisaagetin. Nous t’aimons.
En août 1910, les chefs des nations Secwepemc, Nlaka’pamux et Syilx – couramment appelées, dans la langue des colons, les nations Shuswap, Thompson et Okanagan – ont remis un document au premier ministre Wilfrid Laurier à l’occasion de sa visite à Kamloops, en Colombie-Britannique. Connu sous le nom de Laurier Memorial, le document expose 100 ans d’interaction entre les nations salish de l’intérieur et les nouveaux arrivants sur le territoire, les protocoles culturels d’accueil, le lien fondamental entre la terre et le bien-être du peuple, ainsi que les promesses non tenues et la demande, l’exigence même, de faire ce qu’il faut pour le peuple salish de l’intérieur.
Quand je suis arrivée à Kamloops, en juillet 1999, pour prendre mes fonctions au Western Canada Theatre (WCT), le directeur artistique David Ross, Kukpi (le chef) Manny Jules et Kukpi Ron Ignace discutaient déjà de la possibilité de créer une pièce de théâtre sur le Laurier Memorial; les promesses non tenues et les appels à l’action contenus dans ce document vieux de 90 ans n’apparaissaient que trop actuels. Le WCT et la Secwepemc Cultural Education Society, en collaboration avec la ville de Kamloops, ont commandé conjointement la pièce à Tomson Highway : Ernestine Shuswap Gets Her Trout a été créée sur la scène fraîchement rénovée du Sagebrush Theatre en janvier 2004. Le grand chef national Phil Fontaine, les chefs et leaders des dix-sept nations Secwepemc, les chefs et leaders des nations Nlaka’pamux et Syilx ont tous assisté à la grande première.
Tomson, à sa manière inimitable, a donné vie aux mots du document historique à travers les personnages de quatre femmes préparant le festin pour la visite du premier ministre. C’était la première fois que je prenais part à une création mondiale. Je me sentais personnellement interpellée : je suis Syilx – Okanagan, si l’on veut – et j’ai été la première à lire le rôle d’Annabelle Okanagan. Et un thé en après-midi sur la terrasse de la maison de mes parents, où mon père nous avait fait profiter de ses connaissances du territoire, des herbes et des sources de nourriture terrestres, a été magnifiquement immortalisé dans la pièce, avec exactitude et humour. L’oeuvre était profonde. La nature illusionniste de Tomson, mêlant la lumière et l’obscurité parce qu’elles sont une seule et même chose, et situant les réalités de la vie courante dans l’expérience existentielle d’une quotidienneté qui disparaît sous nos yeux; le rythme et la beauté du langage, la musique et l’harmonie des voix, la joie et la tragédie qui s’inscrivent dans le cercle de la vie : c’est tout l’univers, l’art et la sagesse de Tomson Highway. En ce soir de janvier 2004, l’auditoire a ri aux éclats de se reconnaître dans la pièce. C’est ce que nous espérons vous faire vivre ce soir : une reconnaissance et une appréciation réjouissante de l’homme et de son art. Kisaageetin, Tomson Highway.
Toutes les chansons et pièces ont été composées et écrites par Tomson Highway
1. « Taansi » (extrait de Rose) avec chœur
2. « White Boys Fall in Love » (extrait de Rose) avec chœur
3. « “Kisaageetin” Means “I Love You” » (extrait de Rose) avec chœur
4. Scène de la fourgonnette tirée de The Rez Sisters
5. « Taansi, Neechimoos (Hello, Darling) » (extrait de Cree Country) avec chœur
6. « The Lunch » (extrait d’une œuvre en gestation) avec chœur
7. Monologue tiré de Dry Lips Oughta Move to Kapuskasing
8. « When Children Sleep » (extrait de Rose) avec chœur
9. « Rio in High January » (extrait de Rose) avec chœur
10. Thème de The Sage, The Dancer and the Fool
11. The Flight (extrait de Chief Salamoo Cook Is Coming to Town)
12. « Thank You Song » (extrait de Rose) avec chœur
Quel honneur d’être invitée à prendre part à ces réjouissances! Tu me titilles, Tomson Highway. Soixante-dix ans et débordant de vie, avec une imagination aussi grande que ton coeur. C’est un réel bonheur d’être invitée une fois de plus dans ta maison et dans ton univers créatif. Je chéris le temps que nous avons passé sur les rives du lac Sharbot, dans les tavernes de Peterborough, en Écosse et au coeur de Bear Lake. Chi miigwetch pour ta générosité, ton ouverture d’esprit et ton sens du jeu, qui nous ont permis de vivre une glorieuse aventure. Tu es un magicien accompli, toi qui peux réunir un si bel ensemble en un clin d’oeil. Et quel beau groupe de personnes tu as rassemblé ici!
Ce soir, parents, amis et enthousiastes vont vivre de puissantes émotions, de nature à susciter une proximité sociale. Un remède plus que jamais nécessaire, qui me rappelle cette citation de la célèbre Gabrielle Roy : « Nous connaîtrions-nous seulement un peu nous-mêmes sans les arts? »
Kisaageetin, Tomson. Kwayas kita-gaagi-tee-aan ig’wa kiskaata mitooni ateek ooskaata eesi-naag’waa-g’wow.
Patti Shaughnessy
Marcus Ali est né à Toronto de parents trinidadiens amateurs de grande musique. Musicien polyvalent, à l’aise dans un large éventail de genres musicaux, il a participé à plus de soixantedix albums sur une variété d’instruments à vent (saxophones, flûtes, clarinettes, flûtes ouestafricaines, flûtes irlandaises). Il s’est produit, a tourné et a enregistré avec des dizaines d’artistes, dont Nick Ali et sa formation Cruzao, lauréats du Grand Prix de Jazz, ainsi que Matt Dusk, Jason Wilson, Mr Something Something et Tomson Highway, tous finalistes aux prix Juno. Il a effectué de nombreuses tournées à travers le Canada ainsi qu’aux États-Unis, au Royaume-Uni, dans les Caraïbes et au Japon.
L’actrice, conteuse et militante Cherish Violet Blood est une fière Pied-Noire originaire de la nation Kainai, ou réserve n° 148 de la tribu des Blood, dans le territoire du Traité n° 7, situé dans le sud de l’Alberta. Résidant actuellement à Toronto, en Ontario, elle détient une solide formation et elle est une artiste de la scène reconnue, qui obtient de nombreux appuis dans les communautés théâtrales autochtones, nationales et internationales. Elle s’est produite partout en Amérique du Nord, en Australie, en Nouvelle-Zélande et en Écosse.
Elle a notamment oeuvré comme créatrice et interprète dans Material Witness (Spiderwoman Theatre La Mama, New York) ainsi que dans Making Treaty 7, dans une mise en scène de Michelle Thrush, à Calgary, en Alberta. Plus récemment, elle a tenu le rôle principal dans Deer Woman, une nouvelle pièce de Tara Beagan qui a tourné sur la scène internationale. Sa veine comique l’a amenée à animer de nombreuses soirées de lancement d’albums pour des artistes tels que Iskwe, LAL et Fiver, ainsi que des événements communautaires et plusieurs activités de financement. Cherish a remporté un prix Écrans canadiens dans la catégorie Meilleure actrice de soutien pour son rôle dans Scarborough.
Patricia Cano est une actrice et auteure-compositrice-interprète canadienne d’ascendance péruvienne qui est née et a grandi à Sudbury, en Ontario. Depuis 2001, elle a parcouru le monde en se produisant dans Cree Cabaret aux côtés du formidable dramaturge, auteur et compositeur Tomson Highway. En 2017, elle a remporté le prix de la critique théâtrale de Toronto à titre de meilleure actrice dans une comédie musicale pour sa prestation en cri, en anglais et en français dans la comédie musicale pour actrice seule de M. Highway intitulée The (Post) Mistress. Comme actrice, elle a vécu des années inoubliables avec la célèbre compagnie de théâtre française Le Théâtre du Soleil, puis au sein de la Compagnie de théâtre anglais du CNA.
Sa carrière musicale en solo a été lancée en 2009 avec la sortie de son premier album studio, This is the New World, fruit d’une collaboration avec le compositeur et multi-instrumentiste brésilien Carlos Bernardo. L’album a remporté le prix du meilleur album solo aux Northern Ontario Music and Film Awards 2011, et a donné lieu à plusieurs années de tournées à travers le Canada. En octobre 2017, elle a publié son deuxième album très attendu, Madre Amiga Hermana, au sujet duquel un critique a écrit : « C’est une sortie exceptionnelle d’une auteure-compositrice et chanteuse suprêmement douée » (Raul Da Gama, World Music Report, octobre 2017). En 2019, elle a remporté le prix Northern Ontario Music & Film pour la meilleure performance vocale enregistrée, pour son interprétation de « Gracias a la Vida » de Violeta Parra.
En février 2021, elle a fait paraître un enregistrement ayant pour titre The Love & Resistance Sessions, quatre chansons élaborées avec amour, en temps de COVID, en collaboration avec le multi-instrumentiste et compositeur Louis Simão. Plus récemment, elle a enregistré Kiss of the Fur Queen de Tomson Highway sous forme de livre audio, une production de Penguin Random House qui l’a publié en juin 2021, et s’est produite dans Zaagidiwin pour le festival Luminato 2021. Ce printemps, Tomson Highway a fait paraître un nouvel album studio, Cree Country, sur lequel toutes les chansons sont interprétées en cri par Patricia. Cette expérience a été un [joyeux] honneur.
La beauté de la musique, c’est la découverte : elle se révèle par couches successives. Voilà qui résume bien l’évolution de Celeigh Cardinal. Avec une voix assurée et une énergie débordante, elle s’empare de la scène, communiquant profondément avec son public par l’humour, la passion et l’amour. En 2020, elle a obtenu l’une des plus hautes distinctions musicales au Canada, un prix JUNO en tant qu’artiste autochtone de l’année. Elle a également reçu deux nominations aux Western Canadian Music Awards, pour les titres d’artiste autochtone de l’année et d’auteurecompositrice de l’année. Avec deux albums achevés à son actif et un autre en préparation, la voix de Celeigh Cardinal s’impose rapidement comme l’une des grandes voix canadiennes qui composent la trame de la scène musicale du pays.
Gary Farmer est un acteur et un musicien, lauréat de trois Independent Spirit Awards pour le meilleur second rôle masculin dans les films Powwow Highway (1989), Dead Man (1995) et Smoke Signals (1998). Au cours de sa carrière qui s’étend sur plus de quatre décennies, il a créé le rôle de Zachary Jeremiah Keecheegeshik dans la production originale de Dry Lips Oughta Move to Kapuskasing présentée à Toronto, en 1989-1990, par le Théâtre Passe Muraille, Native Earth Performing Arts et, par la suite, le Royal Alexander Theatre. Récemment, il a tenu des rôles récurrents dans Resident Alien pour NBC Universal/SyFy Network, Reservation Dogs pour FX/Hulu, et The English pour BBC/Amazon (septembre 2022).
Autochtone native des Territoires du Nord-Ouest, la mezzo-soprano Michelle Lafferty obtient une maîtrise en littérature et interprétation à l’Université Western Ontario en 2019. Outre ses activités avec l’Indigenous Classical Music Gathering du Centre des arts de Banff, elle collabore avec l’Opéra de Calgary à la création d’un nouveau laboratoire d’opéra, Namwayut, sous l’impulsion de la dramaturge Marion Newman. Elle a participé au projet d’improvisation, Understory, mené par Parmela Attariwala, Germaine Liua et Nicole Ramperaud. Elle a remporté un prix Dora dans la catégorie Meilleur ensemble vocal, pour son travail dans la production de Soudstreams, Pimooteewin/Gállábártnit.
D’ascendance haudenosaunee et irlandaise, Cheri Maracle est une actrice, chanteuse, dramaturge et animatrice du territoire des Six Nations de la rivière Grand. Depuis plus de 25 ans, elle foule les planches des théâtres de l’île de la Tortue.
Elle compte un grand nombre de prestations scéniques, cinématographiques et télévisuelles à son actif notamment dans Bones of Crows (CBC), Alaska Daily (CTV), UNSETTLED (APTN, TVO), The Coroner (CBC), The Parker Andersons (Marble Media), Tribal (APTN), DeGrassi (Netflix, Epitome) et Murdoch Mysteries (CBC). Elle a été finaliste aux prix Écrans canadiens dans la catégorie Meilleure interprétation dans un rôle de soutien pour sa prestation dans la série Blackstone (APTN). Son interprétation de Pauline Johnson dans la création mondiale de Paddle Song a été très remarquée au Festival High Performance Rodeo. Au théâtre, on a pu la voir dans The UNNATURAL & ACCIDENTAL WOMEN (Centre national des Arts), The Hours That Remain (Theatre Aquarius), Kisaageetin, We Love You (Centre national des Arts), The Rez Sisters (Belfry Theatre), ou encore White Noise (Firehall Theatre).
Animatrice à ses heures, Cheri Maracle s’est illustrée aux cérémonies des prix Indspire (Global TV) et des Indigenous Music Awards, au Planet IndigenUS (Harbourfront Centre), au Festival de jazz Toronto Undergraduate (Ontario Place), au Festival de musique Talking Stick et d’autres événements dans toute l’île de la Tortue.
Elle a commencé sa carrière musicale en jouant du tambour à main au sein du groupe féminin autochtone, Tiyoweh. Elle a également composé deux albums originaux très remarqués, Closer To Home et If I Am Water. Grande amoureuse du jazz, elle a fait paraître un troisième opus, Ache of Love, entièrement dédié à ce genre musical. Elle a eu le privilège d’incarner Mildred Bailey au concert First Ladies of Jazz, dans le cadre du rassemblement annuel Celebration of Nations, à St Catherines. Récemment, Cheri Maracle et son quintette se sont produits au Festival de jazz de Waterloo et au Festival de jazz Toronto Undergraduate (Ontario). Sa musique est disponible sur iTunes et Spotify.
On la retrouvera prochainement dans Women of the Fur Trade au Centre national des Arts, à Ottawa, et dans Tartuffe au Arts Club Theatre, à Vancouver. Nia:Wen!
Au croisement du théâtre, de la performance et du son, le travail d’Émilie Monnet est le plus souvent présenté sous forme de théâtre interdisciplinaire ou d’installations performatives. Sa démarche artistique privilégie les processus de création collaboratifs et multilinguistiques, et sonde les thèmes de la mémoire, de l’histoire et de la transformation. Artiste interdisciplinaire engagée, elle fonde en 2011 les Productions Onishka afin de tisser des liens entre artistes de différents peuples autochtones, toutes disciplines confondues. Artiste en résidence au Centre du Théâtre d’Aujourd’hui de 2018 à 2021, elle est maintenant la nouvelle artiste en résidence à Espace GO pour les trois prochaines années.
Tout récemment, elle présentait son spectacle Okinum au théâtre Centaur et au Centre national des Arts, et sa nouvelle création Marguerite: le feu sera diffusée au printemps prochain. Émilie est d’origine algonquine et française et vit actuellement entre l’Outaouais et Tiohtià:ke / Mooniyaang / Montréal.
Métisse de la rivière Rouge, Andrina Turenne est une artiste franco-manitobaine originaire de Saint-Boniface, au Manitoba. Toute jeune, elle s’initie au chant et aux harmonies vocales autour des feux de camp, en compagnie de proches et d’amis. Elle navigue dans le monde de la musique depuis plus de vingt ans, à la fois comme musicienne et auteure-compositrice-interprète. Outre sa participation à une cinquantaine d’albums, elle a tourné sur cinq continents et s’est produite à la télévision et à la radio, tant au Canada qu'à l’étranger. Ancienne membre de Chic Gamine, groupe primé aux prix JUNO, Andrina Turenne entame une carrière solo en 2016. Elle s’aventure également du côté du théâtre en composant la musique originale de la production Wild West Show de Gabriel Dumont et tourne en compagnie de Tomson Highway. À l'invitation du célèbre dramaturge, auteur et pianiste de concert, elle participe à la cérémonie d’installation de Mary Simon, première gouverneure générale autochtone du Canada, en juillet 2021. Son interprétation d’En plein cœur mai, chanson coécrite avec Jean-Marc Dalpé sur la résistance des Métis à Batoche, a été diffusée dans tout le pays. Au début de l’année 2022, elle prend part à une résidence artistique de quatre mois en Louisiane, avec le soutien du Conseil des arts du Canada, pour composer de nouvelles chansons et collaborer avec des artistes de la région. Elle fera paraître à l’automne 2022 son premier album solo bilingue de chansons originales, ainsi qu’un microalbum en français.
Équipe du Théâtre autochtone
Directeur artistique : Kevin Loring
Directrice administrative : Lori Marchand
Productrice : Samantha MacDonald
Productrice associée : Sage Nokomis Wright
Résidente culturelle autochtone : Mairi Brascoupé
Communications: Danyka Ouellet
Marketing: Jenna Spagnoli
Coordonnatrice d’éducation : Kerry Corbiere
Directeur technique : Spike Lyne
Agente supérieure du Marketing: Bridget Mooney
Productrice associée #ReconcileThis: Paula Chinkiwsky
Équipe du Théâtre Babs Asper
Chef menuisier : Charles Martin
Chef accessoiriste : Michel Sanscartier
Chef électricien : Eric Tessier
Électricien adjoint : Martin Racette
Chef cintrier : Al Griffore
Ingénieur du son : Doug Millar
Les projectionnistes, les habilleuses, les chefs et les assistant·e·s sont membres de l’Alliance internationale des employés de scène, Local 471.
Le Théâtre autochtone du CNA est membre de l’Association professionnelle des théâtres canadiens et engage, en vertu de l’Accord sur le théâtre canadien, des artistes professionnels qui sont membres de la Canadian Actors’ Equity Association.
Alliance internationale des employés de scène et de théâtre