La musique de Tanya Tagaq ne ressemble à rien que vous ayez entendu à ce jour. Troublante et exquise, l’expression vocale unique de Tagaq trouve peut-être son origine dans le chant guttural inuit, mais sa musique a été soumis autant à l’influence de la musique électronique et industrielle, qu’au Heavy Metal ou à sa culture traditionnelle.

Cette punk inuit est reconnue pour ses prestations impressionnantes et primitives, à la fois viscérales et physiques, exubérantes, hautes en couleur et vibrantes. Ses spectacles provoquent chez son public international une réaction d’incrédulité, et les tournées décousues de Tagaq l’amènent sans suite logique d’un bout à l’autre du monde. Qu’elle participe à un festival EDM au Mexique ou qu’elle se donne en spectacle au Carnegie Hall, sa musique et ses concerts transcendent la barrière des langues.

Tagaq développe des amitiés et collaborations musicales avec un large éventail de talents qui partagent une optique commune : chanteurs d’opéra, compositeurs-violonistes d’avant-garde, DJ explorant l’expérimental, mais tous des gens hardis et stimulants. Les albums de Tanya provoquent des situations d’écoute complexes, mais ses nombreuses nominations aux prix Juno témoignent de sa capacité à doter la musique recherchée d’un langage universel.

Animism, son nouvel album, a été produit par le métamorphe de la Côte Ouest Jesse Zubot (Dan Mangan, Fond of Tigers). L’album met en vedette Michael Red (Low Indigo), un programmateur dont les enregistrements sauvages du Nord servent souvent de toile de fond aux interprétations de Tagaq, le percussionniste Jean Martin et la chanteuse d’opéra belge Anna Pardo Canedo.