Devin Cuddy

La musique de Devin Cuddy a un style peu orthodoxe, un qui ne devrait pas fonctionner, mais qui pour une raison quelconque opère sa magie. La combinaison unique de blues de la Nouvelle-Orléans et de country fait en sorte que les deux courants musicaux s’épousent aisément avec un élément distinctif canadien si éloquent que tout auditeur qui se laisse pénétrer par cette musique en arrive à se demander pourquoi personne n’a emprunté cette voie auparavant. Sur la scène pseudo-country grandissante de Toronto, la nouvelle approche stylistique de Devin redéfinit le type de musique sur laquelle les gens veulent se déhancher les samedis soirs.

Devin Cuddy a confié au Winnipeg Free Press que sa passion pour la musique s’expliquait par le fait qu’il avait grandi dans un monde de chansons, ses frères et sœurs ayant développé leurs goûts pour la musique en fouinant dans la vaste collection de CD de leur père (Jim Cuddy, de Blue Rodeo).

Depuis son adolescence, Devin nourrit une passion pour le jazz Dixieland et le blues de la Nouvelle-Orléans. Vers les quinze ans, il a commencé à suivre des cours de jazz dans l’espoir de développer ses aptitudes musicales. Devin a fait une entrée remarquée sur la scène musicale de la rue Queen en 2010 en prenant d’assaut tous les mercredis soirs le Cameron House.

Après une longue série de spectacles en direct où il a peaufiné les chansons qu’il enregistrerait plus tard au Woodshed Studio, il a lancé son premier album, Volume One, sur l’étiquette Cameron House Records, entouré de musiciens exceptionnels, soit Nichol Robertson (guitare), Devon Richardson (basse) et Zach Sutton (batterie).

Produit par Devin Cuddy, l’album se compose de douze chansons enregistrées en formation sur une période de quatre jours. Devin raconte : « C’était la culmination de tout ce que j’avais composé au cours des six années précédentes, ce qui fait que ce disque est encore plus satisfaisant pour moi. L’idée était de reconstituer un spectacle en salle et je crois que les enregistrements transmettent bien ce concept. Je me considère chanceux d’avoir pu compter sur la collaboration d’un groupe si talentueux et d’avoir pu travailler dans un studio que je connais si bien. »

Whitney Rose

Après son entrée fracassante dans le monde torontois des auteurs-compositeurs en 2011, Whitney Rose s’est gagné l’affection de presque tout le monde grâce à son écriture intrigante, émouvante et efficace, à sa voix puissante, à son immense charme et à son style rétro marqué par l’influence Patsy Cline, Kitty Wells, Tom T. Hall et George Jones. Elle savait à peine marcher lorsqu’elle a commencé à chanter dans les partys de cuisine de ses grands-parents et dans leur petit bar de l’Î.-P.-É.

Whitney est peut-être jeune, mais ne vous laissez pas duper. Sa présence dégage une jeunesse paradoxalement ancestrale. Comme l’a écrit le magazine Exclaim! : « D’une certaine manière, au point de vue abstrait du moins, Rose fait un peu penser à Lead Belly chantant ‘Goodnight Irene’. Il s’agit d’une chanteuse intemporelle qui séduit à la fois les jeunes et les moins jeunes. »

Bazil Donovan, de Blue Rodeo, qui a coproduit son album en compagnie de David Baxter, dit de Whitney Rose : « La raison pour laquelle Whitney a éveillé mon intérêt est qu’elle jouait de la musique country authentique et légitime des années 1960. On n’entend plus ce type de musique à la radio de nos jours et je ne connais personne qui fasse ce que j’appelle de la vraie musique country. Lorsque j’ai entendu ses compositions, je me suis dit que j’avais trouvé une artiste qui relevait avec brio ce défi et j’étais content que quelqu’un s’intéresse à ce style en voie de disparition. »

Le premier album de Whitney met en vedette Donovan et Baxter, à la basse et à la guitare électrique respectivement, ainsi que Michelle Josef (Prairie Oyster, Dr. John, Etta James) à la batterie, Devin Cuddy au piano et Nichol Robertson également à la guitare électrique. S’ajoutent à cette brochette de musiciens exceptionnels un chœur formé de Justin Rutledge, Wayne Petti (Cuff the Duke), John Borra (Rattlesnake Choir), Jamie Oliver (Big Tobacco and The Pickers) et Ted Hawkins (Lori Yates).  Ont aussi participé à l’album Bob Egan (Blue Rodeo, Wilco), à la guitare hawaïenne, Kendel Carson, au violon, et Justin Rutledge, à l’harmonica.