Il est difficile d’y voir un homme d’âge mûr, mais le pianiste et compositeur Marc Copland, aujourd’hui âgé de 73 ans, produit des sons comme aucun autre pianiste depuis le milieu des années 1970. Il constitue une « triple menace » avec son sens lyrique du toucher, ses harmonies innovantes uniques et son sens profond du swing. À titre de leader, il a une production stupéfiante : plus de 40 albums, enregistrés sur plus de dix étiquettes différentes, avec des musiciens importants du jazz d’hier et d’aujourd’hui, dont John Abercrombie, Ralph Alessi, Joey Baron, Mike Brecker, Randy Brecker, Dennis Chambers, Mark Ferber, Drew Gress, Billy Hart, Dave Liebman, Victor Lewis, Joe Lovano, Greg Osby, Gary Peacock, Bill Stewart, Robin Verheyen, Ken Wheeler, etc. Au cours de la dernière décennie, il est le pianiste du trio de Gary Peacock et du quatuor de John Abercrombie.

Si vous pensez que Copland est un musicien plus âgé qui se repose simplement sur ses lauriers, vous ne pouvez pas vous tromper davantage. En 2016, il lance sa propre étiquette, innerVoice Jazz, et en 2019 une étiquette partenaire, Illusions/Mirage. Son album le plus récent, John, sous forme de piano solo, reçoit toute sorte d’éloges, notamment le choix du rédacteur de DownBeat (É.‑U.), le meilleur album du mois de Jazz Magazine (France), le CD du mois de Stereoplay (Allemagne), les cinq étoiles de Rondo (Allemagne) et de Neu Zuricher Zeitung (Suisse). Le critique Dan McClenaghan, de allaboutjazz.com, s’exprime en ces termes : « Copland est un génie... il crée le son le plus beau ». Le très respecté blogue jazzstation lui décerne le titre de « pianiste acoustique de l’année » pour 2020.