avec Mariel Buckley
The Bros. Landreth accueillent un nouveau jour avec Come Morning, un album qui marque à la fois une renaissance et un raffinement du mélange de musique roots nord-américaine et de soul riche en harmonies du groupe primé aux JUNO.
Come Morning est l'album le plus immersif et le plus émotif de la carrière des Landreth, et les frères Joey et Dave y ajoutent à leurs chansons mélodiques des couches de synthétiseurs atmosphériques, d'orgues et de guitares texturées. Les albums précédents du groupe ont mis en lumière leur force en tant que groupe de scène, capturant la spontanéité et le son d'un groupe de guerriers de la route. Si ces albums se déroulaient comme des instantanés des concerts nocturnes des Bros. Landreth, Come Morning brosse un tableau nettement différent, mettant en évidence l'introspection et la clarté qui accompagnent une longue période de repos.
Pour Joey et Dave, le repos n'a pas toujours été facile à trouver. Après avoir poursuivi des carrières séparées en tant que sidemen, ils ont lancé The Bros. Landreth avec Let It Lie en 2013, un premier album qui puisait dans la bande-son commune de leur enfance - le blues de Bonnie Raitt, le country-rock funky de Little Feat, les instrumentaux éclectiques de Ry Cooder, le traditionalisme twangy de Lyle Lovett - pour un son qui saluait le passé tout en plantant fermement son drapeau dans le présent. Let It Lie a été un succès des deux côtés de l'Atlantique, remportant le prix JUNO 2015 de " l'album roots et traditionnel de l'année - groupe ", valant aux Bros. Landreth une nomination pour " l'artiste international de l'année " aux 2016 UK Americana Music Awards, et recevant des éloges de héros comme Bonnie Raitt. Des années de tournées quasi-constantes pour soutenir sa sortie ont cependant laissé les frères épuisés, et le groupe a fait une pause de trois ans avant de se regrouper pour '87 en 2019.
Lorsque la pandémie de Covid-19 a mis un terme à la tournée de ' 87, Joey et Dave ont commencé à enregistrer un nouveau lot de chansons en quasi-clandestinité, passant de longues heures en studio et construisant les chansons un instrument à la fois. Ils ont superposé, expérimenté et tordu les sons pour en faire quelque chose de nouveau, travaillant avec le coproducteur de longue date Murray Pulver et un petit groupe d'invités. Ce qui a émergé de ces sessions est Come Morning : un album transportant construit pour le cœur, la tête et les écouteurs.
Authenticité, ironie, tendresse. L’auteure-compositrice Mariel Buckley a tous les atouts pour s’installer durablement dans le paysage musical. Marginale assumée, elle sait pertinemment ce qu’elle veut : chanter et écrire des chansons pour les laissés pour compte.
Depuis la parution de son premier album Driving In The Dark en 2018, Mariel Buckley n’a de cesse de ravir les auditoires d’Amérique du Nord grâce à sa candeur et son magnétisme sur scène. Outre le prix de l’Artiste roots de l’année obtenu en 2019 aux Prix de la musique de l’Ouest canadien, elle a remporté le grand prix du concours annuel Project Wild d’une valeur de 100 000 dollars appuyé par une station de radio. Sa carrière de musicienne est définitivement bien lancée.
Après un premier album et des milliers de kilomètres parcourus, Mariel Buckley s’apprête à chambouler la scène country-folk avec son second album Everywhere I Used To Be, produit par Marcus Paquin (The Weather Station, The Barr Brothers, Arcade Fire ou The National). Hanté par les effets plaintifs de la guitare à pédale et les nappes puissantes de synthétiseur, ce nouvel opus s’annonce comme une véritable catharsis, avec des mélodies entrainantes, enivrantes et irrésistibles, portées par la voix à la fois douce et écorchée de Mariel Buckley.