Pour son deuxième album très attendu, l’auteur-compositeur William Prince commence avec un seul mot, Reliever, qui lance une collection d’explorations sur la paix, comment la trouver, et auprès de qui. Le soulagement peut se présenter toutes sortes de formes; pour Prince, c’est la chanson. En plaçant l’accent sur les mots et les accompagnant d’arrangements simples, Reliever braque les projecteurs sur le don de Prince pour les émotions puissantes, personnelles et communes à la fois. Une magie profonde et généreuse est à l’œuvre sur Reliever, qui s’avère une classe de maître en simplicité efficace.

Pour Reliever, Prince retrouve les réalisateurs Dave Cobb de Nashville et Scott Nolan de Winnipeg, l’équipe derrière son premier album Earthly Days, primé aux JUNO et subséquemment réimprimé sur l’étiquette Glassnote Records. Avec la chanson Breathless, Earthly Days a présenté au monde le riche baryton et la philosophie poignante de Prince. La trajectoire de Prince, de la Première nation de Peguis au Manitoba à la première partie de Neil Young, a vu le relativement nouveau venu s’attirer des occasions professionnelles et des éloges partout sur son passage.

C'est le genre de son que de nombreux musiciens mettent des années à rechercher, et l'arrivée du spectaculaire deuxième album complet de Mariel Buckley, Driving In The Dark, prouve qu'elle n'a pas pris un moment pour acquis. Mariel Buckley a planté fermement son drapeau en tant qu'artiste de l'Americana qui est là pour le long terme, un drapeau qui lui permet de côtoyer les grands avec lesquels elle partage plus souvent les scènes ces jours-ci.