« D’une écriture précise et ciselée émerge une partition corporelle. Les mots d’Ouellette servent d’élan et habitent le corps de Marie-Ève Fontaine. C’est un travail exigeant mais ô combien exaltant. » Joël Beddows, metteur en scène
*** REPRÉSENTATION AVEC SURTITRES ANGLAIS VENDREDI 2 FÉVRIER ***
Marie-Ève Fontaine nous transporte dans un solo lumineux et rayonne dans un décor en trompe-l’œil.
Di, qui a presque dix-sept ans, vit dans une grande maison située entre champs et forêts, avec Makati, sa maman adorée, Paclay, son papa rêveur, et Mario Morneau, le deuxième mari de sa mère. Elle voit son univers basculer lorsque la belle Peggy Bellatus vient imposer ses machines minières en compagnie de son père. Imaginée par Michel Ouellette, auteur franco-ontarien déjà à la tête d’une quarantaine d’œuvres, cette « pièce pour une femme seule » est construite comme une partition polyphonique. Pour y donner corps, Joël Beddows dirige ici la rayonnante Marie-Ève Fontaine. De sa bouche jaillit une spirale de mots qui fait mouche.