À la douleur que j’ai
« Audacieuse, inspirante, novatrice et d’une franchise absolue, Virginie Brunelle est une de ces voix qui se remarque à coup sûr. » Susan Hickman, The Ottawa Dance Blog
Pulsion de beauté ? Pulsion de douleur ? Virginie Brunelle « lève son verre » ici à cette émotion brute. Au travers de cette amère poésie, la chorégraphe s'interroge ici sur l'inachevé – sur ce qu'il peut rester entre deux personnes – et offre cette action soutenue qui se fige dans le temps comme un souvenir : la douleur. Marque, lien ou repère (in)temporel, elle permet de porter un regard sur le groupe, la famille comme sur soi-même. Et dans une société contemporaine nourrie à cette substance dangereuse, Virginie Brunelle prouve que la douleur peut aussi être un pont émotionnel, une source de rencontre entre ses six interprètes et son public, une de celles qui ne laissera pas indemne.
Jeune chorégraphe passionnante très en vue sur la scène de la danse à Montréal, Virginie Brunelle propose dans sa nouvelle création une poésie parfois romantique, parfois crue, mais toujours filtrée par un regard qui questionne sans relâche les relations humaines. Elle explore ici le lien avec l’autre; un lien qui ne cède jamais vraiment, qui laisse derrière des traces, des sédiments, un souvenir.
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À la douleur que j’ai est une coproduction du Centre national des Arts et du Fonds de création du réseau CanDanse (Agora de la danse, Le Banff Centre, Theatre Junction GRAND, Vancouver International Dance Festival), et est soutenue par le Service de la danse du Conseil des Arts du Canada.