Dépisteuse
Elle nomme son approche hyperréalisme, car ses mises en scène sont motivées par la quête d’un jeu sans artifice, d’une vérité des lieux puisque certains spectacles de Nini Bélanger sont in situ, et d’une authenticité des propos du texte et de la rencontre avec le spectateur. À sa sortie de l’École nationale en 2006, elle fonde la compagnie Projet MÛ, avec laquelle elle réalise des œuvres percutantes, pour les adultes et la jeunesse, en employant un mode de création par cycles : le Cycle de la perte pour Beauté, chaleur et mort (2011) et Vipérine (présentée au CNA en 2013) ; le Cycle de l’adresse, dont fait partie Petite Sorcière.