Diplômée de l’École supérieure de théâtre de l’UQAM en 2004, la comédienne Maude Laurendeau amorce en 2018 dans une première expérience d’écriture dramaturgique avec Rose et la machine, un récit documentaire où l’autrice raconte son parcours semé d’embûches après le diagnostic d’autisme de sa fille.
Avec cette pièce, Maude Laurendeau renoue avec la compagnie de théâtre documentaire Porte Parole et sa directrice artistique Annabel Soutar, qui lui confiait en 2008 l’un des rôles principaux dans Sexy béton. Trilogie sur l’effondrement du viaduc de la Concorde à Laval, Sexy béton a tourné aux quatre coins du Québec jusqu’en 2011.
Au théâtre, on a aussi applaudi Maude Laurendeau dans plusieurs pièces, dont Théâtre extrême de Jean-Guy Legault ainsi que dans L’oratorio de Noël de Michel Tremblay mise en scène par Serge Denoncourt.
Bien connue du petit écran, en particulier pour son interprétation de Victoria Maillard dans la populaire série Yamaska et celle d’Anaïs Manning dans la grande fresque historique Nos étés, elle fut de la distribution de nombreuses autres téléséries parmi lesquelles Grande Ourse, Minuit le soir, Pure Laine et, plus récemment, District 31 et Vertige.
Au cinéma, elle brille dans trois films sous la direction de Luc Picard. Elle était ainsi de la distribution des Rois mongols, incarnait la belle Lurette Riopel dans Babine et retrouvait ce merveilleux personnage dans Ésimésac, ces deux derniers longs-métrages étant inspirés de l’œuvre de Fred Pellerin.