Peggy Baker travaille sur who we are in the dark, son œuvre la plus ambitieuse à ce jour, à travers de nombreuses périodes de répétitions intenses depuis plus de deux ans. À la fin aout, elle a rassemblé à nouveau son équipe de danseurs et de musiciens – Sarah Neufeld et Jeremy Gara du groupe Arcade Fire – pour une semaine de répétitions à l’École nationale de ballet du Canada, à Toronto.
De disposer d’un bloc de temps attitré, bien avant la première en février, s’avère un atout inestimable pour l’ensemble des artistes impliqués. Par exemple, bien que Sarah et Jeremy aient travaillé avec des danseurs par le passé, il s’agit de leur première collaboration avec Peggy sur une œuvre intégrale.
En se remémorant le temps passé ensemble jusqu’à maintenant, Jeremy affirme : « C’est fantastique de pouvoir travailler en temps réel avec les danseurs, et de constater l’impact que peuvent avoir la chorégraphie et le mouvement sur la musique. Peggy est une collaboratrice magnifique... elle a une intention et une vision précises, mais demeure TELLEMENT ouverte aux changements et aux idées, qu’elles proviennent des musiciens ou des danseurs ».
Cet automne, Peggy réunira les artistes pour un dernier bloc de répétitions avant une résidence technique cruciale en janvier. Les publics de Toronto, Hamilton, Montréal, Banff, Kingston et Ottawa verront les résultats de ce processus de création bonifié lorsque who we are in the dark circulera à travers le pays en 2019.