Un soir seulement – María Pagés, artiste de flamenco de renommée mondiale, et sa compagnie interprètent Autorretrato (Autoportrait) le 27 mars 2013

La danseuse et chorégraphe María Pagés est l’artiste de flamenco la plus célèbre sur la scène mondiale. Depuis qu’elle a fondé la María Pagés Compañía, en 1990, elle a mis au point un vocabulaire du flamenco à la fois résolument moderne et fermement ancré dans la tradition. La compagnie, mettant en scène María Pagés elle-même entourée de sept danseurs et de six musiciens (deux guitares, un violoncelle, des percussions et deux voix) feront éclater des émotions à l’état brut harnachées par une discipline de fer sur la scène de la salle Southam le mercredi 27 mars 2013 à 20 h.

Autorretrato (autoportrait) - 2008
Chorégraphie et mise en scène : María Pagés

AUTORRETRATO
Innovatrice audacieuse et sans inhibitions, María Pagés s’est fait un nom en imprégnant de mouvement et de musique contemporains une forme de danse éminemment traditionnelle. Elle incarne toute l’énergie du flamenco – un art truculent et festif, et cependant d’une élégance altière. Elle a entrepris la création d’Autorretrato (Autoportrait) en 2007, alors qu’elle avait été invitée par Mikhaïl Barychnikov à danser au Baryshnikov Arts Centre à New York. Barychnikov lui avait demandé de créer une œuvre personnelle, dévoilant à la fois la danseuse et la femme. Elle a alors pris conscience que les deux ne faisaient qu’une; comme elle le dit elle-même : « À vrai dire, la danse est le seul moyen de me connaître véritablement. (…) En fin de compte, c’est par la danse que je dévoile le mieux qui je suis. »

Autorretrato est bel et bien un autoportrait offrant une vision touchante, à la fois poétique et humoristique, d’une artiste exceptionnelle.

Autorretrato est une œuvre à couper le souffle qui déborde de joie, de douleur et de plaisir. Un spectacle de danse ardent et flamboyant qui illustre magnifiquement la vitalité et la puissance renouvelées de cet art ancestral. Production personnelle et intime, sans fard et chargée d’émotions, Autorretrato est dansé sur un palais à volonté dans des costumes d’une élégante simplicité. Les rares éléments de décor – un miroir et trois cadres suspendus – sont employés avec une efficacité renversante. Ici, le flamenco est ramené à l’essentiel – la guitare, la voix, les palmas (claquements de mains), le zapateado (battement de pieds). La danse est à la base du flamenco – la guitare, le chant et la percussion sont à la remorque de la danseuse ou du danseur, qui façonne et oriente la prestation à la manière d’un chef d’orchestre.

 

MARÍA PAGÉS
Née à Séville, en Espagne, María Pagés est reconnue dans le monde entier pour sa vision très personnelle de l’esthétique du flamenco. Maintes fois primée, elle fait œuvre de pionnière en abordant le flamenco comme un art moderne et vivant, en constante évolution. Elle croit fermement que les métissages artistiques favorisent l’entente entre les êtres humains – et le flamenco est un parfait exemple, à ses yeux, de cette résonance commune qui émane de l’union des cultures, des races et des religions. Elle a amorcé sa carrière au sein de la Compagnie Antonio Gades. Ses chorégraphies les plus marquantes sont Burlerias (1996), La Tirana (1998), Flamenco Republic (2001), Ilusiones FM (Ballet Nacional de España, 2002) Canciones, Antes de una Guerra (2004), Sevilla (2006), Autorretrato (2008), Flamenco y Poesía (2008), Dunas (2009, avec Sidi Larbi Cherkaoui), Mirada (2010), et Soleá (2010, chorégraphiée pour Ángel et Carmen Corella). Sa plus récente création est Utopía (2011), une réflexion éthique et esthétique sur les aspirations, la non-conformité et la capacité des êtres humains à rêver d’un avenir meilleur. Au cinéma, elle est apparue dans trois films de Carlos Saura : Carmen (1983), El Amor Brujo (1986) et Flamenco (1995). Elle a aussi collaboré avec le célèbre ténor Plácido Domingo. En octobre 2005, la María Pagés Compañía a présenté une création au Sommet ibéro-américain des chefs d’État et de gouvernement à Salamanque, en Espagne. En 2009, le Teatro Real de Madrid a intégré la María Pagés Compañía à sa saison de danse et en 2010, María Pagés a dirigé le gala inaugural de la présidence espagnole de l’Union européenne, présenté au Teatro Real.

 

COUPURES DE PRESSE
« Si toutes les compagnies de danse étaient aussi impeccables que celle de María Pagés, les critiques se retrouveraient en chômage. Elle et son superbe groupe de danseurs et de musiciens déploient un art et des habiletés d’un niveau rarement atteint, particulièrement sur scène. Mme Pagés maîtrise toujours à la perfection ses talents remarquables, y compris sa technique de flamenco irréprochable et son aptitude à véhiculer aussi bien un érotisme torride qu’un esprit incisif et mordant. »
Richard Storm, Sarasota Herald Tribune, 10 octobre 2009

« Le public nord-américain peut manifester très bruyamment quand il apprécie un spectacle. Et l’auditoire qui assistait à la première d’ Autorretrato de María Pagés s’en est donné à cœur joie, bondissant, trépignant, sifflant, criant, applaudissant à tout rompre – la totale! »
ABC-TV, 14 février 2010

« María Pagés s’est emparée de la scène de manière absolument irrésistible lundi soir. Le programme identifiait le spectacle comme un ‘autoportrait’... Pour notre plus grand bonheur, nous avons eu droit à un spectacle de flamenco quintessenciel dans lequel la danseuse étoile (ce qu’est indubitablement Mme Pagés) déchaîne son art torrentiel sur les musiciens, les chanteurs, les danseurs qui l’entourent, et sur nous… »
Financial Times, 24 février 2010

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Renseignements :
Clara Wicke
Agente de marketing et de communication, Danse
Centre national des Arts
(613) 947-7000 X379
clara.wicke@nac-cna.ca

 

 

 

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