Le Rapport annuel du Centre national des Arts, intitulé La créativité canadienne, fait état d’une année très fructueuse au service des artistes, des auditoires et des collectivités de partout au Canada

Ottawa (Canada)—Le Rapport annuel 2011–2012 du Centre national des Arts du Canada (CNA), déposé au Parlement la semaine dernière, montre que les spectacles, activités commerciales et événements du CNA ont attiré plus de 1,1 million de visiteurs durant la saison 2011–2012. La programmation du CNA a enregistré des recettes aux guichets (abonnements et billets à l’unité) de 10 083 482 $ – en hausse de près de 9 % par rapport à l’exercice précédent. Le CNA a terminé l’exercice avec un excédent accumulé de 31 000 $. Avec l’aide de ses donateurs et sociétés partenaires, la Fondation du Centre national des Arts a pu recueillir au-delà de 6,1 millions de dollars en 2011–2012 à l’appui de l’interprétation, de la création et de l’apprentissage à l’échelle canadienne.

L’exercice a été marqué par de nombreux succès qui viennent souligner l’apport du CNA dans les collectivités d’un océan à l’autre du pays :

 

  • La Tournée de l’Orchestre du CNA au Canada atlantique, qui a mis à l’honneur le jeune pianiste de Calgary Jan Lisiecki comme soliste vedette et le Torontois Julian Kuerti comme chef d’orchestre invité, a rejoint 10 000 habitants des provinces de l’Atlantique. Neuf concerts et au-delà de 80 activités éducatives étaient au programme de cette tournée qui a offert en première mondiale la pièce Brio : Toccate et Fantaisie pour orchestre du compositeur albertain John Estacio comme œuvre d’ouverture de concerts présentés dans trois des quatre provinces de l’Atlantique;

 

  • En septembre, dans le cadre d’une initiative de recherche théâtrale unique en son genre, intitulée The Ark: Ibsen on Fogo Island, 11 étudiants de l’École nationale de théâtre du Canada, 12 comédiens professionnels et 12 autres artistes et érudits se sont réunis dans la collectivité éloignée de l’île Fogo (Terre-Neuve-et-Labrador) pour approfondir l’œuvre du dramaturge norvégien Henrik Ibsen. Au même moment, sur la côte Ouest, la compagnie résidente du Théâtre anglais répétait la création en langue anglaise de And Slowly Beauty...(Lentement la beauté) de Michel Nadeau — une traduction commandée à Maureen Labonté par le CNA, et une coproduction du CNA avec le Belfry Theatre de Victoria mise en scène par Michael Shamata, directeur artistique du Belfry. C’était la première fois de l’histoire du CNA que le Théâtre anglais était engagé dans des projets créatifs d’envergure simultanément dans l’est et dans l’ouest du pays;

 

  • Le directeur artistique du Théâtre anglais Peter Hinton a mis en scène une production entièrement autochtone de King Lear, avec une distribution de 40 comédiens comprenant August Schellenberg dans le rôle titre, ainsi que Billy Merasty, Tantoo Cardinal et Kevin Loring. Des chefs et des artistes autochtones de tout le pays ont assisté à la première de la pièce;

 

  • Le Théâtre anglais a aussi enregistré à sa saison 2011–2012 ses plus fortes ventes de billets à l’unité en 43 ans d’existence. La comédie musicale des Fêtes Oliver! de la metteure en scène Dayna Tekatch s’est taillé la part du lion avec les revenus bruts les plus élevés et les plus fortes assistances de l’histoire du Théâtre anglais du CNA pour une production. Ont aussi contribué à ce succès la tournée d’adieu de 2 Pianos 4 Hands de Ted Dykstra et Richard Greenblatt, la production hors série de Wit’s End III: Love Life de Sandra Shamas et, en clôture de saison, King Lear, dans une distribution entièrement autochtone. La réponse enthousiaste du public était un bel hommage à Peter Hinton pour sa dernière saison à la direction artistique, après sept années couronnées de succès;

 

 

  • La 15e édition annuelle du Gala du Centre national des Arts mettant en vedette Sarah McLachlan a permis d’amasser la somme nette de plus de 621 000 $ au profit de la Fiducie nationale pour la jeunesse et l’éducation, qui finance des activités de formation et des programmes de calibre mondial destinés aux jeunes artistes et aux jeunes auditoires de partout au pays;

 

  • Le programme Vive la musique – Nunavut a désormais touché plus de 5000 Canadiens par ses vastes initiatives d’éducation musicale menées à Pangnirtung, Rankin Inlet et Igloolik;

 

  • Les ressources pédagogiques et outils du CNA accessibles en ligne aux enseignants, élèves et amateurs d’art du Canada et du monde entier, dont les guides d’accompagnement et les trousses de l’enseignant, ont fait l’objet de plus de 2,5 millions de téléchargements depuis Artsvivants.ca, le site Web éducatif du CNA sur les arts de la scène;

 

  • Le directeur artistique du Théâtre français Wajdi Mouawad a assuré la mise en scène de la controversée trilogie Des Femmes, marquant la première partie de son Projet Sophocle qui culminera par la présentation, sous sa direction, des sept tragédies de Sophocle à Mons en Belgique, en 2015;

 

  • Deux des plus célèbres compagnies de danse au monde ont pris l’affiche au CNA dans des spectacles captivants : le Tanztheater Pina Bausch dans Danzón en exclusivité canadienne, et le Ballet du Bolchoï dans Don Quichotte, œuvre signature de la compagnie;

 

  • Et le CNA a tenu sa saison inaugurale très réussie de CNA Présente, en partenariat avec BMO Groupe financier. Tout nouveau volet de programmation entièrement canadien mettant en relief les plus passionnants artistes émergents et établis évoluant en musique contemporaine, CNA Présente bénéficie du généreux soutien de la Fondation de la famille Slaight.

Le Centre national des Arts a affiché pour l’exercice 2011–2012 un excédent accumulé de 31 000 $, et en dépit d’un contexte économique difficile, il a reçu un soutien capital de plus de 6,1 millions de dollars de la part de donateurs, d’entreprises partenaires et de fondations de partout au pays, en appui à l’interprétation, à la création et à l’apprentissage à l’échelle canadienne. La Fondation du CNA continue de connaître un succès grandissant sous le leadership de Jayne Watson et de Gail O’Brien, respectivement chef de la direction et présidente du conseil d’administration de la Fondation.

 Dans le message qu’elle signe dans le Rapport annuel, la présidente du conseil d’administration du CNA, Julia Foster, salue le leadership du président et chef de la direction du CNA, Peter Herrndorf, « fer de lance des efforts visant à favoriser la création d’un bout à l’autre du pays depuis les 13 années qu’il est à la barre du Centre ».

 « Nous sommes choyés d’avoir un leader et une équipe de direction artistique qui savent réunir les conditions propices à la libre expression artistique en donnant aux artistes l’espace, le temps et les ressources financières nécessaires à la création d’œuvres d’envergure nationale et internationale », déclare Mme Foster. « Je le remercie, ainsi que l’infatigable présidente du conseil d’administration de la Fondation du CNA Gail O’Brien, sans oublier les administrateurs bénévoles des conseils d’administration du CNA et de la Fondation du CNA, pour leur leadership et leur détermination à faire du Canada une nation toujours plus créatrice. »

 Le conseil d’administration du CNA a annoncé récemment l’acceptation par M. Herrndorf de la reconduction de son contrat pour deux autres années, jusqu’en septembre 2014. Dans son message du Rapport annuel, M. Herrndorf affirme que les arts constituent la plus grande source de fierté des Canadiens.

 « Au Centre national des Arts, nous disons depuis longtemps que les artistes sont le premier produit d’exportation en importance du Canada », note-t-il. « Personne ne sait, mieux que les artistes, témoigner de la vraie nature du Canada comme nation dynamique et diversifiée, d’une foisonnante créativité. »

 Le CNA a maintenu le cap sur la poursuite de ses objectifs stratégiques qui consistent à favoriser l’excellence artistique, à étendre sa portée nationale, à promouvoir l’éducation artistique, à accroître ses revenus d’exploitation et à placer ses auditoires au centre de ses activités.

 Le Centre national des Arts a un budget annuel de plus de 70 millions de dollars. Il tire traditionnellement environ la moitié de ses revenus de ses programmes, de ses initiatives de collecte de fonds et de ses activités commerciales, tandis que l’autre moitié provient de crédits parlementaires. 

 

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