LES JUSTES
Albert Camus / Stanislas Nordey
EXCLUSIVITÉ NORD-AMÉRICAINE

Drame de guerre d’Albert Camus mis en scène par Stanislas Nordey avec Emmanuelle Béart, Vincent Dissez, Raoul Fernandez, Damien Gabriac, Frédéric Leidgens, Wajdi Mouawad, Véronique Nordey, Laurent Sauvage.
Un spectacle du Théâtre National de Bretagne, de la compagnie Nordey, du Grand
Avec le soutien de CulturesFrance.

Se pourrait-il qu’une vague de terreur déferle sur la capitale nationale en ce beau mois de septembre charriant, dans son écume, le spectre hideux de celui qui fut tristement appelé « Septembre noir »? Que nenni! Ce serait bien mal connaître le Théâtre français du Centre national des Arts!

Fidèle à lui-même, il se fera fort de hisser son étendard rouge et d’ouvrir sa saison 2010/2011 en s’adressant, plus que jamais, à nos âmes et nos consciences! Ainsi, le directeur artistique du Théâtre français du CNA , Wajdi Mouawad, a ressenti l’urgence d’inviter des JUSTES pour livrer un combat sans merci au « Kistch qui nous mange » insidieusement chaque jour à coup de bons sentiments et de clichés exagérément conventionnels, insipides ou sirupeux.

En exclusivité nord-américaine, Les Justes d’Albert Camus seront à l’affiche au Centre national des Arts du 28 septembre au 2 octobre et nous inviteront à questionner de façon émotionnelle et esthétique les limites à donner à l’activisme politique et terroriste.

Moscou, février 1905. Un groupuscule révolutionnaire trame un attentat terroriste contre le grand-duc Serge. À travers cette histoire inspirée d’événements historiques réels, Albert Camus (1913-1960), dont l’année 2010 marque le cinquantenaire de la mort, pose la grande question moderne : pour combattre les grandes injustices, le crime politique peut-il être légitimé?

Cette pièce d’une épure classique, où le langage et son incarnation dans le corps des comédiens sont une finalité en soi, soulève l’épineuse question de la justification du crime et de la violence au nom d’une idée et d’une cause, du danger que peuvent représenter l'instrumentalisation du sacrifice et les dérives sécuritaires. Une belle leçon de lucidité dans notre monde hanté par le fanatisme en tout genre! Aussi, comme l’appelait de ses voeux Camus, employons-nous « à tuer par le biais du théâtre nos illusions et nos
malentendus » !

Stanislas Nordey partage avec Wajdi Mouawad – dont il a mis en scène Incendies et joué dans Ciels – le rêve d’aventures nouvelles et improbables. Il cherche à révéler le sens profond des textes d’auteurs contemporains et d’autres grands noms de la littérature théâtrale, comme ces Justes de Camus qu’il monte pour la première fois, avec une distribution imposante. Fervent défenseur d’un théâtre engagé ou plus simplement d’une conscience citoyenne authentique, Stanislas Nordey trouve dans cette pièce un écho puissant à ses convictions profondes et au souffle qui ne cesse de l’habiter depuis l’épisode des « sans-papiers » de l’église Saint-Bernard et ses choix atypiques à la tête du Théâtre Gérard Philipe de Saint Denis de 1997 à 2001.

Du 28 septembre au 2 octobre 2010
Théâtre. 19 h 30
DURÉE : 2 h sans entracte

RÉSERVATIONS
www.nac-cna.ca
TICKETMASTER
613-755-1111

ÉCHOS DE LA PRESSE

« Il y a, dans ce spectacle sans facilité,… la palpitation des coeurs et des chairs. C’est dur, coupant, comme la violence projetée, interrogée, refusée, consentie, agie, punie jusqu’à l’abandon final à l’espérance de la mort… Stanislas Nordey avec sa science sûre de l’oratorio traversé de fulgurances, déchiré de mouvements profonds, dirige ses acteurs comme des solistes unis par l’intensité morale de l’œuvre. »
Armelle Heliot - Le Figaro

« Si les personnages ont une épaisseur, elle est d’abord intellectuelle et la seule incarnation est celle des idées. Stanislas Nordey opte ainsi pour la former qu’il explore depuis ses débuts de metteur en scène : l’oratorio théâtral… On entend du coup dans le texte de Camus une ironie grinçante qui retend l’écoute, comme une autre façon d’interroger le texte. »
René Solis – Libération

« Ces « Justes », remarquables d’intelligence nous poursuivront longtemps. Exit « Les mains sales »… Grâce à Stanislas Nordey, Camus a enfin raison de Sartre. »
Philippe Chevilley - Les Échos

« Le débat d’idées auquel se livrent tous les héros est captivant grâce à la mise en scène rigoureuse de Stanislas Nordey où chaque placement géométrique rend palpable la cohésion sous haute tension du groupe… Le metteur en scène donne à entendre et à ressentir leur part d’humanité, de violence, de fêlures, face à leurs contradictions par rapport à la notion d’engagement, de meurtre, de justice, de responsabilité, d’amour, et de pardon où le texte servi par une théâtralité dépouillée de tout artifice vibre et circule implacablement entre les acteurs. »
Publik Art

« Spectacle-cérémonie sobre et recueilli, le choeur de ces Justes est incarné par des comédiens concentrés jusqu’au bout du coeur sur leur texte-réflexion devenu quasi-poème à force de scansion différée, de rythme ralenti… Ils sont hypnotiques… Nordey mêle ici les traditions pour faire de ces personnages extrémistes les chantres d’un monde en voie de disparition n’ayant pour seul désir que de rêver l’avenir. »
Fabienne Pascaud – Télérama

 

UNE NOUVELLE FORMULE POUR LES RENCONTRES DU JEUDI DU THÉÂTRE FRANÇAIS !

Les habitués des Rencontres du Jeudi auront l’heureuse surprise de découvrir cette saison un concept jusqu’alors inusité au Théâtre français. Cette nouvelle formule a pour but avoué de susciter une discussion plus ciblée, plus intense et surtout plus riche entre les spectateurs et les membres des équipes de création. En effet, comme vous pourrez vous en apercevoir très vite, chacune de ces rencontres d’après spectacle, aura un thème précis, défini bien à l’avance, que vous pourrez retrouver sur notre page Facebook, Théâtre français – Wajdi Mouawad. Vous aurez ainsi tout le loisir d’y réfléchir en vue de préparer les questions qui vous tiennent à coeur.

Les thématiques développées tout au long de la saison :
• Jeudi 30 septembre : « Faut-il enrayer la machine infernale du terrorisme et des dérives sécuritaires? ».

• Jeudi 21 octobre : « Quel serait l’ABC de l’art italien dans tous ses ébats? »

• Jeudi 25 novembre : « Que peut-on voir par la fenêtre avec vue sur le Soleil Levant? »

• Jeudi 9 décembre : « Ça rime avec quoi brasser les genres au théâtre? »

• Jeudi 17 février :« Qu’en sera-t-il au dernier soir d’exil?»

• Jeudi 10 mars : « L’Afrique est-elle vraiment une quinquagénaire indépendante, fringante et pimpante? ».

• Jeudi 31 mars : « Vous avez dit obsession féminine? ».

• Jeudi 14 avril : [ ? ]

BILLETTERIE DU CNA
53, rue Elgin – Ottawa
Du lundi au samedi
De 10 h à 21 h

BILLETS
33,90 $ - 54,89 $
18,11 $ - 28,60 $ étudiant
12 $ Buzz en direct

GROUPES DE DIX PERSONNES ET + :
15 à 20 % de rabais
613-947-7000 poste 384
grp@nac-cna.ca

FACEBOOK : Théâtre français – Wajd i Mouawad

SITE INTERNET : www.cna-nac.ca/tf

RELATIONS PRESSE :
Aude Rahmani
Agente de communication, Théâtre français
613-947-7000 poste 396
Cell : 613-558-1322
arahmani@nac-cna.ca

 

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