La sensationnelle pianiste Yuja Wang, en nomination pour un Grammy, joue la Rhapsodie sur un thème de Paganini de Rachmaninov avec l’Orchestre du Centre national des Arts, sous la baguette de Thomas Dausgaard, dans Rhapsodie de Rachmaninov, le cinquième programme de la série Ovation cette saison, les 25 et 26 mai

Le cinquième programme de la saison 2010-2011 de la série Ovation du Centre national des Arts (CNA), Rhapsodie de Rachmaninov, met en vedette le chef d’orchestre Thomas Dausgaard et la sensationnelle pianiste Yuja Wang, en nomination pour un prix Grammy, dans la Rhapsodie sur un thème de Paganini de Rachmaninov, la Symphonie no 1 de Jean Sibelius, et le réjouissant A Freak in Burbank du compositeur suédois Albert Schnelzer. Les concerts sont présentés à la salle Southam les 25 et 26 mai 2011 à 20 h.

Au programme de ces concerts, on entendra les œuvres suivantes :
ALBERT SCHNELZER           A Freak in Burbank (2007)
RACHMANINOV                  Rhapsodie sur un thème de Paganini, op. 43
SIBELIUS                          Symphonie no 1 en mi mineur, op. 39

CAUSERIE D’AVANT-CONCERT (en anglais) de l’auteur et communicateur Eric Friesen
« Sibelius: Moody Patriot, Romantic Modernist »

Inspiré à la fois de Joseph Haydn, compositeur du XVIIIe siècle, et du singulier cinéaste Tim Burton – le freak (« phénomène ») du titre, qui a grandi à Burbank – A Freak in Burbank (2007) d’Albert Schnelzer a été décrit comme une pièce ludique réjouissante et exubérante, bien servie par un don exceptionnel pour la virtuosité orchestrale. « La musique toujours en mouvement, pleine d’esprit, arrangée avec délicatesse, évolue dans un monde imaginaire qui lui est propre », a-t-on pu lire dans le Financial Times (Londres). « Tel un film de Burton, l’ensemble est d’une remarquable fluidité, comme une fantasmagorie haute en couleurs déployée avec habileté » – The Telegraph (Londres). Des critiques ont fait remarquer qu’en concentrant sur neuf minutes une somme d’idées telle que bien des compositeurs en auraient tiré une symphonie entière, l’œuvre associe une grande facilité d’écoute à la poussée d’adrénaline provoquée par un tour de manège. Dans sa jeunesse, le compositeur suédois Albert Schnelzer (né en 1972) a débuté comme claviériste d’un groupe rock. Par la suite, il a étudié à l’Académie de musique de Malmö et, plus tard, au Royal College of Music au Royaume-Uni. En 1998, il a remporté le concours Compositeur de demain pour Erupto, une œuvre pour orchestre. Il s’est joint à la Société des compositeurs suédois en 2001 et s’est fait connaître sur la scène internationale grâce à son Trio avec piano Predatory Dances (2004).

VENTE AUX ENCHÈRES PAR ÉCRIT DES AMIS DE L’ORCHESTRE DU CNA

Les Amis de l’Orchestre du Centre national des Arts tiendront une vente aux enchères par écrit au Foyer du CNA le 25 mai. Inscrivez vos enchères – avant le concert, à l’entracte et jusqu’à vingt minutes après la présentation – pour les divers articles exposés provenant du Canada et du monde entier. Les recettes de cette vente aux enchères serviront à financer des programmes d’éducation musicale pour les jeunes.

La Symphonie no 1 en mi mineur, op. 39 de Jean Sibelius a été écrite en 1898, alors que le compositeur avait 33 ans. Cette symphonie allègre, magistralement construite, témoigne du nationalisme ardent de ce grand musicien finlandais. L’œuvre a été créée en 1899, sous la baguette du compositeur lui-même, dans une version initiale qui ne nous est pas parvenue. Après cette première, en effet, Sibelius a remanié sa partition, pour en faire la version qui figure toujours au répertoire de nos jours. « (…) Mais tout aussi impressionnants sont les aspects architectoniques [de l’oeuvre] », écrit Rob Barnett dans le site MusicWeb International, consacré à la musique classique. « C’est une musique authentiquement symphonique, dont le discours s’articule conformément à la tradition, étayant un récit déjà prenant (…) alliant paroles de défi, nostalgie de l’artisanat des temps passés et fierté cocardière. La palette tonale de Sibelius est déjà unique – il est l’un des rares à posséder une ‘empreinte’ aussi reconnaissable. »

La sensationnelle pianiste Yuja Wang, citée aux prix Grammy, s’attaque à la foisonnante et romantique Rhapsodie sur un thème de Paganini de Serge Rachmaninov (1873-1943). Composée en 1934, c’est une œuvre à la fois ludique, mélancolique, martiale et dramatique, dont les vingt-quatre variations brillent non seulement à titre individuel, mais comme un tout unifié avec art. Serge Rachmaninov éprouvait une fièvre créatrice par procuration quand il se penchait sur la personnalité explosive du violoniste virtuose Niccolò Paganini (1782-1840), l’un des musiciens et compositeurs les plus dynamiques, les plus en vue et les plus largement imités du XIXe siècle. Paganini éblouissait les auditoires par sa technique surhumaine et son sens du spectacle, et les scandalisait par son appétit insatiable pour les femmes et le jeu. Des observateurs, sidérés par son talent, allaient jusqu’à l’accuser de posséder des dons surnaturels acquis à la faveur d’un pacte faustien avec le Diable. La théâtralité, l’exubérance et le charme de la musique de Paganini sont manifestes dans les 24 Caprices pour violon seul, op. 1. Chacune de ces pièces, que Paganini commença à écrire à l’adolescence, est ornementée avec de saisissants effets pyrotechniques.

La Rhapsodie sur un thème de Paganini de Rachmaninov s’attache moins au thème proprement dit qu’au mythe de Paganini en tant que virtuose romantique. Lui-même virtuose de renom, Rachmaninov était fasciné par l’image de Paganini, en particulier par les rumeurs concernant son personnage et ses liens démoniaques. Cela expliquerait pourquoi Rachmaninov a choisi de juxtaposer au thème de Paganini de larges citations du Dies irae, thème familier de la messe de Requiem catholique romaine, traditionnellement associé à la mort et aux forces surnaturelles. Dans la Rhapsodie, Rachmaninov allie à son don pour les mélodies inspirantes et expressives, déjà admiré de longue date, une ingéniosité architectonique renouvelée. (D’après des notes de programme de Harlow Robinson.)

Yuja Wang, pianiste chinoise de 24 ans, est reconnue pour son art qui allie l'imagination indomptable de la jeunesse à la discipline et à la précision de la maturité.  Yuja est saluée pour sa maîtrise des exigences techniques les plus complexes du répertoire, pour la profondeur de son instinct musical, ainsi que pour son jeu spontané et sa présence élégante et charismatique sur scène. Yuja s'est déjà produite avec bon nombre des plus grands orchestres du monde, entre autres les orchestres symphoniques de Boston, Chicago et San Francisco, l'Orchestre philharmonique de New York, l'Orchestre de la Tonhalle, les orchestres philharmoniques de Chine et de Londres, ainsi que l'Orchestre symphonique NHK de Tokyo. Elle donne des récitals dans toutes les grandes villes d'Amérique du Nord et de l'étranger, se produit régulièrement dans les festivals et consacre une bonne partie de son temps à la musique de chambre. En 2005, elle a effectué ses débuts avec l'Orchestre du CNA dans le Concerto no 4 de Beethoven et sa prestation la plus récente au CNA remonte à 2007. Yuja enregistre en exclusivité pour Deutsche Grammophon. Yuja a étudié avec Gary Graffman au Curtis Institute of Music. Elle a obtenu le Gilmore Young Artist Award en 2006 et la bourse de carrière Avery Fisher en 2010.

Rhapsodie de Rachmaninov prend l’affiche à la salle Southam du Centre national des Arts les mercredi 25 et jeudi 26 mai 2011 à 20 h. Les billets sont en vente à 20,45 $, 31,21 $, 42,51 $, 53,81 $, 64,57 $, 75,33 $ et 94,17 $ (11,38 $, 16,76 $, 22,41 $, 28,06 $, 33,44 $, 38,82 $ et 48,24 $ pour les étudiants, sur présentation d'une carte d'étudiant en règle). On peut se les procurer à la Billetterie du CNA (en mains propres) et par l'intermédiaire de Ticketmaster (frais de service en sus) au 1-888-991-2787 ou en ligne, via site Web du CNA à l'adresse www.cna-nac.ca .

Les étudiants à plein temps de treize (13) à vingt-neuf (29) ans munis d'une carte de membre Buzz en directmc dûment enregistrée peuvent se procurer jusqu'à deux (2) billets par présentation (s'il en reste) à 12 $ chacun. Ces billets sont disponibles en ligne (www.cna-nac.ca) ou à la Billetterie du CNA, à compter de 10 h la veille et jusqu’à 18 h le jour même du spectacle ou du concert (ou jusqu’à deux heures avant le début d’une matinée). Les groupes de dix (10) personnes ou plus épargnent de 15 % à 20 % du prix courant des billets à l’unité pour toutes les présentations de Musique, de Théâtre ou de Danse du CNA; réservations : 613-947-7000, poste 634, ou grp@cna-nac.ca .

Bientôt sur notre site Web : la nouvelle FRISE CHRONOLOGIQUE de la BoîteàmusiqueCNA 200 œuvres orchestrales, 80 compositions canadiennes, 1 FRISE CHRONOLOGIQUE. Découvrez une infinité de connexions musicales et l’apport du Canada à l’histoire de la musique orchestrale. Le Centre national des Arts est très reconnaissant au ministère du Patrimoine canadien pour son soutien financier dans la création de cette présentation en ligne pour le Musée virtuel du Canada, qui lui a permis d’inclure 65 œuvres canadiennes supplémentaires. Nous remercions également notre partenaire CBC Radio 2, qui nous a gracieusement fourni des enregistrements de haute qualité de prestations d’archives de l’Orchestre du CNA.

Pour plus de détails, consultez le site Web du CNA à l’adresse www.cna-nac.ca .

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Renseignements :
Gerald Morris
Agent de communication, Musique, CNA
613-947-7000, poste 335
[courriel]  gmorris@cna-nac.ca

 

 

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