Les deux concerts à ne pas manquer cette saison! Le Centre national des Arts accueille le célèbre Royal Philharmonic Orchestra (RPO) de Londres à la faveur de deux concerts exceptionnels dirigés par Pinchas Zukerman 16 janvier : Le RPO avec Pinchas Zukerman au violon solo
17 janvier : Les effectifs combinés du RPO et de l’Orchestre du CNA, avec Pinchas Zukerman au violon solo

Le Royal Philharmonic Orchestra (RPO) de Londres – un orchestre de renommée mondiale qui en est maintenant à sa 65e saison – est de passage à Ottawa les 16 et 17 janvier 2012. Pinchas Zukerman, directeur musical de l’Orchestre du Centre national des Arts (CNA), est le premier chef invité du RPO; il dirigera les deux concerts en plus de se produire les deux soirs comme soliste au violon. Les deux concerts sont présentés à la salle Southam du Centre national des Arts à 20 h.

LUNDI 16 JANVIER
Dans le premier concert, le maestro Zukerman dirige le Royal Philharmonic Orchestra dans le cadre du concert inaugural de l’édition 2011-2012 de la série Grands interprètes. Pinchas Zukerman œuvre aussi comme soliste au violon dans l’exigeant Concerto pour violon en ré majeur, op. 61 de Beethoven. Les œuvres au programme de la soirée sont les suivantes :
BEETHOVEN  Ouverture d’Egmont, op. 84
BEETHOVEN  Concerto pour violon en ré majeur, op. 61
ELGAR  Variations sur un thème original pour orchestre, op. 36, « Enigma »

MARDI 17 JANVIER
Ce spectacle est rendu possible grace au généreux soutien de Margaret et David Fountain, de Halifax (N.-É.).
Dans le deuxième concert, le 17 janvier, le maestro Zukerman dirige les effectifs combinés du Royal Philharmonic Orchestra et de l’Orchestre du Centre national des Arts. En première partie du concert, le RPO interprète le Concerto pour violon no 1 en sol majeur, op. 26 de Bruch, avec Pinchas Zukerman au violon solo. En deuxième partie, le Royal Philharmonic Orchestra et l’Orchestre du Centre national des Arts se regroupent pour interpréter la monumentale Symphonie fantastique, op. 14 de Berlioz.
BRUCH  Concerto pour violon no 1 en sol majeur, op. 26
BERLIOZ  Symphonie Fantastique, op. 14  

Largement reconnu comme l’un des plus prestigieux orchestres du monde, le Royal Philharmonic Orchestra jouit d’une grande renommée sur la scène internationale pour ses pour ses prestations de grande classe et ses exigences musicales élevées au service d’un répertoire diversifié. Telle était la vision de Sir Thomas Beecham, le flamboyant fondateur de l’orchestre, dont l’héritage se prolonge aujourd’hui sous la direction artistique de son formidable chef attitré, le maestro Charles Dutoit, secondé par le premier chef invité, Pinchas Zukerman, qui a été nommé à ce poste en 2009.
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(Concert du 16 janvier) Egmont, op. 84 de Ludwig van Beethoven, est une musique de scène composée pour accompagner la pièce homonyme de 1787 de Goethe. Elle est constituée d’une ouverture et d’une suite de neuf autres pièces. Beethoven a écrit cette œuvre en 1809-1810, et elle a été créée le 15 juin 1810. La musique, de même que la pièce de théâtre, a pour sujet la vie héroïque du comte d’Egmont, un noble flamand du XVIe siècle. Composée à l’époque des guerres napoléoniennes, alors que l’Empire français avait étendu son hégémonie sur la majeure partie de l’Europe, la musique d’Egmont illustre tous les thèmes les plus chers à Beethoven : la liberté, le courage, l’amour fraternel, le refus de la tyrannie et la lutte héroïque contre l’oppression. L’ouverture est devenue par la suite l’hymne officieux de la révolution hongroise de 1956. La musique fut accueillie par un concert d’éloges, et Goethe lui-même déclara que Beethoven avait exprimé ses intentions avec « un génie remarquable ».

(Concert du 16 janvier) Beethoven n’a écrit qu’une seul concerto pour violon mais il a, du même coup, posé un jalon dans l’histoire de la musique – c’est une œuvre bien plus longue et plus élaborée que tout ce qui avait été écrit dans ce genre jusque là, éclipsant toutes celles qui l’ont précédée tant par son ampleur que par sa conception symphonique. Le Concerto pour violon en ré majeur, op. 61 a été écrit en 1806 et créé le 23 décembre de la même année à Vienne. Beethoven l’a composé pour son collègue Franz Clement, violoniste virtuose, à la demande de ce dernier. Le profond lyrisme de ce concerto, la finesse de ses phrases et sa poésie intrinsèque reflètent les qualités du jeu de Clement qui, selon des témoignages de ses contemporains, se distinguait par son timbre parfait, la souplesse du jeu d’archet, « la grâce et la douceur d’expression », d’une « délicatesse, netteté et élégance impossibles à décrire ». Le concerto fut peu joué dans les décennies qui suivirent mais allait être brillamment réhabilité en 1844, bien après la mort de Beethoven.

(Concert du 16 janvier) Les Variations sur un thème original pour orchestre, « Enigma », op. 36, mieux connues sous le nom de Variations « Enigma », sont une suite composée d’un thème et de quatorze variations écrite par Edward Elgar en 1898-1899. Il s’agit de l’œuvre symphonique la plus célèbre d’Elgar – tant pour la musique proprement dite que pour les « énigmes » qu’elle recèle – et son succès a permis au compositeur de passer à la postérité. Elgar l’a dédicacée « à mes amis décrits ici ». Chaque variation dépeint un personnage, y compris Elgar lui-même et son épouse, Alice. L’énigme n’est pas l’identité des personnes évoquées, puisqu’elle est connue, mais plutôt un thème caché qui, selon le compositeur, « n’est pas joué ». Très fier de sa petite plaisanterie, Elgar en emporta le secret dans sa tombe. L’œuvre fut créée à Londres le 19 juin 1899. Les critiques furent d’abord irrités par l’aura de mystère dont le compositeur s’était plu à nimber son œuvre, mais la plupart en louèrent la substance, l’architecture et l’orchestration. Elgar remania plus tard la dernière variation et cette nouvelle version fut créée le 13 septembre 1899, sous la baguette du compositeur lui-même. 
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(Concert du 17 janvier) Le Concerto pour violon no 1 en sol mineur, op. 26 de Max Bruch est l’une des œuvres du genre les plus populaires du répertoire. Fréquemment joué et enregistré par de très nombreux violonistes, il s’agit vraisemblablement de la composition la plus célèbre de Bruch. Le concerto a été achevé en 1866 et créé le 24 avril de la même année, avec Bruch lui-même sur le podium. Le concerto fut ensuite considérablement remanié, avec le concours du célèbre violoniste Joseph Joachim, et parachevé sous la forme qu’on lui connaît aujourd’hui en 1867. La partition connut un destin insolite : Bruch avait vendu la partition à l’éditeur Simrock pour un petit montant forfaitaire, mais il en avait fait une copie qu’il avait gardée pour lui. À la fin de la Première Guerre mondiale, il se retrouva dans le plus complet dénuement, n’ayant pu obtenir le paiement de ses droits d’auteur pour ses autres œuvres en raison du chaos dans lequel s’était trouvé plongée l’économie mondiale. Il fit alors parvenir sa copie autographe à Rose et Ottilie Sutro (pour qui il avait écrit son Concerto pour deux pianos et orchestre en la bémol majeur, op. 88a, en 1912), afin qu’ils puissent le vendre aux États-Unis et lui envoyer le produit de la vente. Bruch mourut en octobre 1920, sans avoir reçu un seul sou. Les sœurs Sutro avaient décidé de conserver la partition pour elles-mêmes, mais elles prétendirent l’avoir vendue et envoyèrent à la famille de Bruch quelques billets de banque allemands dénués de valeur, en prétendant qu’il s’agissait du produit de la soi-disant vente du manuscrit. Elles refusèrent toujours de révéler quelque détail que ce soit sur l’identité de l’acheteur présumé. En 1949, elles vendirent le manuscrit à Mary Flagler Cary, dont la collection, incluant le concerto de Bruch, est maintenant conservée à la Pierpont Morgan Public Library de New York

(Concert du 17 janvier) La Symphonie fantastique, op. 14, dont le titre original est Épisode de la vie d'un artiste, symphonie fantastique en cinq parties, est une symphonie écrite par Hector Berlioz en 1830. Cette œuvre est l’une des plus importantes et représentatives des débuts du romantisme, et elle demeure extrêmement prisée des auditoires du monde entier. Elle fut créée à Paris en décembre 1830. Constamment remaniée entre 1831 et 1845, elle fit subséquemment fureur auprès du public parisien. La symphonie relate l’histoire d’un « artiste doté d’une imagination fertile » qui s’es « empoisonné à l’opium » dans les « gouffres du désespoir » en raison d’un « amour impossible ». Cette histoire romantique à souhait traduit, en fait, l’amour éperdu qu’éprouvait Berlioz pour une actrice irlandaise, Harriet Smithson, dont il s’était épris en 1827 après avoir assisté à une représentation d’Hamlet dans laquelle elle tenait le rôle d’Ophélie. Il lui avait écrit de nombreuses lettres enflammées auxquelles l’objet de sa passion n’avait pas daigné répondre. Quand elle quitta Paris, il n’avait pas encore réussi à obtenir un tête-à-tête avec elle. C’est alors qu’il écrivit sa symphonie pour exorciser cet amour à sens unique. L’œuvre fut créée à Paris le 5 décembre 1830 – en l’absence d’Harriet. Elle ne l’entendit qu’en 1832 et prit alors conscience qu’elle en était l’inspiratrice. Berlioz et Smithson se rencontrèrent enfin, s’éprirent l’un de l’autre et s’épousèrent en octobre 1833. Hélas, leur mariage ne fut pas heureux, et ils se séparèrent au bout de plusieurs années de discorde et d’amertume.

Ces spectacles sont rendus possible grâce au généreux soutien de Margaret et David Fountain,de Halifax (N.-É.).

Le Royal Philharmonic Orchestra se produit dans le cadre de la série Grands interprètes le lundi 16 janvier 2012 à 20 h à la salle Southam du Centre national des Arts. Les billets sont en vente aux coûts de 25 $, 36,59 $, 49,50 $, 58,11 $, 68,88 $, 79,64 $ et 95,78 $ (14 $, 19,80 $, 26,25 $, 30,56 $, 35,94 $, 41,32 $ et 49,39 $ pour les étudiants, sur présentation d’une carte d’étudiant en règle).
Le Royal Philharmonic Orchestra et l’Orchestre du Centre national des Arts se produit le mardi 17 janvier 2012 à 20 h à la salle Southam du Centre national des Arts. Les billets sont en vente aux coûts de 26,50 $, 41,50 $, 54,40 $, 64,15 $, 77,30 $, 87,30 $, et 98,50 $ (14,75 $, 22,25 $, 28,75 $, 33,58 $, 40,15 $, 45,15 $ et 50,75 $ pour les étudiants, sur présentation d’une carte d’étudiant en règle).
On peut se les procurer à la Billetterie du CNA (en mains propres seulement) et dans le réseau Ticketmaster (frais de service en sus) au 1 888 991 2787 ou en ligne, via le site Web du CNA à l’adresse www.cna-nac.ca .
 
Les étudiants à plein temps de treize (13) à vingt-neuf (29) ans munis d'une carte de membre Buzz en directMC dûment enregistrée (inscription sans frais à l’adresse www.buzzendirect.ca) peuvent se procurer jusqu'à deux (2) billets par concert (s'il en reste) au prix spécial de 12 $ chacun. Ces billets sont disponibles en ligne (www.cna-nac.ca) ou à la Billetterie du CNA, à compter de 10 h la veille et jusqu’à 18 h le jour même du concert (ou jusqu’à deux heures avant le début d’une présentation en matinée). Les groupes de dix personnes et plus épargnent de 15 % à 20 % du prix courant des billets à l’unité pour toutes les présentations de Musique, de Théâtre ou de Danse du CNA; pour réserver vos places, communiquez avec le CNA au 613-947-7000, poste 634, ou par courriel à l'adresse grp@cna nac.ca .

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Le Centre national des Arts remercie le ministère du Patrimoine canadien pour son investissement financier en appui à cette présentation en ligne pour le compte du Musée virtuel du Canada.
Nous remercions également notre partenaire CBC Radio 2 pour avoir généreusement fourni des enregistrements de grande qualité de l’Orchestre du CNA provenant de ses archives.

Pour plus de détails, consultez le site Web du CNA à l’adresse www.cna-nac.ca .
 
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Renseignements : Gerald Morris
Agent de communication, Musique, CNA
613-947-7000, poste 335
[courriel]  gerald.morris@cna-nac.ca

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