Dans le cadre du quatrième programme à l’affiche de la série Ovation de la saison 2011-2012 du Centre national des Arts (CNA), le brillant violon solo de l’Orchestre du CNA, Yosuke Kawasaki, fait ses débuts en concerto avec l’orchestre dans la Fantaisie écossaise pour violon et orchestre de Bruch. Ces concerts dirigés par Alexander Shelley comprennent aussi la Symphonie no 8, « Inachevée » de Schubert et la Symphonie no 6, « Pastorale » de Beethoven. Traduisant la fascination du compositeur pour la nature, l’inventive Sixième symphonie de Beethoven évoque la beauté des chants d’oiseaux, la puissance des orages et les joies multiples que l’humanité retire de son rapport à la terre. Bruch et Beethoven prend l’affiche à la salle Southam du CNA les mercredi 11 et jeudi 12 janvier 2012 à 20 h.

Le programme de ces concerts comprend les œuvres suivantes :
SCHUBERT  Symphonie no 8 en si mineur. D. 759, « Inachevée »
BRUCH  Fantaisie écossaise pour violon et orchestre, op. 46
BEETHOVEN  Symphonie no 6 en fa majeur, op. 68, « Pastorale »

PRESTATION MUSICALE D’AVANT-CONCERT avec Robin Best, harpe
11-12 janvier, 19 h, lieu à communiquer
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« Je vais renouer avec la Fantaisie écossaise de Bruch pour la première fois en près de vingt ans », souligne Yosuke Kawasaki, violon solo de l’OCNA. « Cette composition se distingue par une très belle orchestration et il me tarde de l’interpréter avec mes amis de l’orchestre. Jascha Heifetz a été ma source d’inspiration quand j’ai appris cette pièce, et je suis curieux de constater par moi-même de quelle façon mon interprétation a évolué au fil des ans, depuis l’époque où, très impressionné, j’essayais désespérément d’émuler les enregistrements du grand maître. »

En plus d’occuper le poste de violon solo au sein de l’Orchestre du Centre national des Arts, Yosuke Kawasaki exerce des fonctions similaires, au Japon, avec l’Orchestre de chambre Mito et l’Orchestre international Saito Kinen. Il a amorcé sa carrière internationale à titre de violon solo de l’Orchestre symphonique de Montgomery de 1999 à 2001. Il a œuvré comme soliste invité avec l’Orchestre symphonique de chambre d’Aspen, l’Orchestre philharmonique de Kyushu, l’Orquesta Filarmonica de Lima, l’Orchestre symphonique métropolitain de Tokyo et l’Orchestre symphonique national des jeunes de Singapour, ainsi qu’avec les trois orchestres dont il est aujourd’hui le violon solo. M. Kawasaki a tourné abondamment comme chambriste en Amérique du Nord, en Amérique du Sud, en Europe et au Japon. Il est membre fondateur du Quatuor à cordes D’Amici et du Trio+, un trio avec piano qu’il complète avec le pianiste canadien Vadim Serebryany et le violoncelliste allemand Wolfram Koessel. Ses plus récents enregistrements, pour la marque TDK Core, comprennent des œuvres de musique de chambre de Beethoven, Mozart et Schumann. Il a aussi enregistré le Double concerto et l’intégrale des Concertos brandebourgeois de Bach sous l’étiquette King. Après avoir reçu ses premières leçons de violon de son père, Masao Kawasaki, à l’âge de six ans, il a poursuivi sa formation auprès de Setsu Goto. À dix ans, il a été admis dans la division préparatoire de la prestigieuse Juilliard School of Music; il a obtenu son diplôme de Juilliard en 1998, sous la houlette de Dorothy DeLay, Hyo Kang, Felix Galimir et Joel Smirnoff.

La Fantaisie écossaise en mi bémol majeur, op. 46 est une composition pour violon et orchestre de Max Bruch (1838-1920). Achevée en 1880, c’est une fantaisie en quatre mouvements basée sur des mélodies folkloriques écossaises. Tout en rendant hommage à la tradition écossaise (bien que le compositeur n’ait jamais mis les pieds en Écosse), l’œuvre fait la part belle à la harpe dans l’accompagnement instrumental de la partie de violon. Bruch a composé cette pièce à Berlin au cours de l’hiver de 1879-1880. Elle a été créée à Liverpool le 22 février 1881 avec Bruch, qui dirigeait alors la Société philharmonique de Liverpool, sur le podium, et Joseph Joachim comme soliste.

Schubert a commencé à écrire sa Symphonie no 8 en si mineur (mieux connue sous le nom de « Symphonie inachevée »), D. 759 en 1822, mais on n’en connaît que deux mouvements achevés, bien que le compositeur ne se soit éteint que six ans plus tard. Un scherzo presque achevé sous forme de pièce pour piano, mais dont deux pages seulement ont été orchestrées, subsiste également. On a longtemps cru que Schubert avait esquissé un finale qu’il avait plutôt choisi d’utiliser pour son grand entracte en si mineur de la musique de scène de Rosamunde, mais les preuves étayant cette hypothèse sont purement circonstancielles. L’une des raisons les plus vraisemblables invoquées pour expliquer que Schubert ait laissé sa symphonie inachevée est la prédominance d’une même temps (trois à la mesure). En effet, le premier mouvement est en 3/4, le deuxième en 3/8 et le troisième (un scherzo inachevé) également en 3/4. Bien rares sont les symphonies, les sonates ou les pièces de musique de chambre de grands compositeurs viennois qui comportent trois mouvements consécutifs utilisant exactement le même temps.

L’écriture de la Symphonie no 6 en fa majeur, op. 68 de Beethoven, surnommée la « Symphonie pastorale », a été amorcée en 1802 et achevée en 1808; le compositeur l’a écrite parallèlement à sa Cinquième symphonie, plus célèbre encore. La Sixième, l’une des rares œuvres de Beethoven au contenu explicitement programmatique (dont la musique évoque une narration extramusicale), a été créée en décembre 1808. Amoureux de la nature, Beethoven passait beaucoup de temps à marcher dans la campagne et s’éloignait fréquemment de Vienne pour aller travailler dans des localités rurales. Ainsi qu’il l’affirmait lui-même, la Sixième symphonie « exprime des impressions de la nature plutôt qu’elle ne la dépeint ».

Les concerts Bruch et Beethoven sont présentés à la salle Southam du Centre national des Arts les mercredi 11 et jeudi 12 janvier 2012 à 20 h. Les billets sont en vente aux coûts de 20,45 $, 31,21 $, 42,51 $, 53,81 $, 64,57 $, 75,33 $ et 94,17 $ (11,38 $, 16,76 $, 22,41 $, 28,06 $, 33,44 $, 38,82 $ et 48,24 $ pour les étudiants, sur présentation d’une carte d’étudiant en règle). On peut se les procurer à la Billetterie du CNA (en mains propres seulement) et dans le réseau Ticketmaster (frais de service en sus) au 1 888 991 2787 ou en ligne, via le site Web du CNA à l’adresse www.cna-nac.ca .

Les étudiants à plein temps de treize (13) à vingt-neuf (29) ans munis d'une carte de membre Buzz en directMC dûment enregistrée (inscription sans frais à l’adresse www.buzzendirect.ca) peuvent se procurer jusqu'à deux (2) billets par concert (s'il en reste) au prix spécial de 12 $ chacun. Ces billets sont disponibles en ligne (www.cna-nac.ca) ou à la Billetterie du CNA, à compter de 10 h la veille et jusqu’à 18 h le jour même du concert (ou jusqu’à deux heures avant le début d’une présentation en matinée). Les groupes de dix personnes et plus épargnent de 15 % à 20 % du prix courant des billets à l’unité pour toutes les présentations de Musique, de Théâtre ou de Danse du CNA; pour réserver vos places, communiquez avec le CNA au 613-947-7000, poste 634, ou par courriel à l'adresse grp@cna nac.ca .

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Le Centre national des Arts remercie le ministère du Patrimoine canadien pour son investissement financier en appui à cette présentation en ligne pour le compte du Musée virtuel du Canada.
Nous remercions également notre partenaire CBC Radio 2 pour avoir généreusement fourni des enregistrements de grande qualité de l’Orchestre du CNA provenant de ses archives.

Pour plus de détails, consultez le site Web du CNA à l’adresse www.cna-nac.ca .
 
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Renseignements : Gerald Morris
Agent de communication, Musique, CNA
613-947-7000, poste 335
[courriel]  gerald.morris@cna-nac.ca