LA CINQUIÈME SYMPHONIE DE BEETHOVEN INAUGURE L’ÉDITION 2011 DE LA SÉRIE SIGNATURE MARK MOTORS AUDI DE L’ORCHESTRE DU CENTRE NATIONAL DES ARTS LES 12 ET 13 OCTOBRE

Le premier programme de la saison de la série Signature Mark Motors Audi – intitulé La Cinquième de Beethoven – sera présenté les mercredi 12 et jeudi 13 octobre à 20 h à la salle Southam. L’Orchestre du Centre national des Arts – avec la violoniste Leila Josefowicz comme soliste invitée – sera dirigé par le chef d’orchestre Hannu Lintu, qui se produira pour la première fois avec l’Orchestre du CNA.

Le programme comprend les œuvres suivantes :
VAUGHAN WILLIAMS        Fantaisie sur un thème de Thomas Tallis
THOMAS ADÈS                Concerto pour violon, « Concentric Paths », op. 24
BEETHOVEN                    Symphonie no 5

Le Salon – 19 h
Causerie d’avant-concert (en anglais) : l’auteur et communicateur Eric Friesen commente la pièce « Concentric Paths »

Chef principal désigné de l’Orchestre symphonique de la radio finlandaise, le chef d’orchestre finlandais Hannu Lintu occupera ce poste à compter de la saison 2013-2014, après avoir œuvré comme premier chef invité au cours de la saison 2012-2013. Il œuvre également comme directeur artistique et premier chef de l’Orchestre philharmonique de Tampere depuis août 2009, et comme premier chef invité du RTÉ National Symphony Orchestra à Dublin.

Fantaisie sur un thème de Thomas Tallis de Ralph Vaughan Williams
Quand l’un des grands compositeurs anglais du vingtième siècle s’inspire de l’un des grands musiciens de la Renaissance anglaise... On avait demandé à Ralph Vaughan Williams de préparer une nouvelle édition de l’English Hymnal (le « livre des cantiques anglais »). En faisant des recherches dans des recueils de chants folkloriques et liturgiques anglais, il est tombé sur neuf mélodies de Thomas Tallis (v. 1505-1585) écrites pour le Psautier anglais de 1567. Le Psautier n’avait été en usage que quelques années avant d’être supprimé, mais les airs avaient été préservés. Un de ces airs, en particulier, a capté l’intérêt de Vaughan Williams et en juin 1910, il a achevé sa Fantaisie (pour cordes seulement). La nature liturgique du thème allie simplicité, force, mysticisme, sérénité, éloquence et méditation élégiaque.

La violoniste américano-canadienne Leila Josefowicz interprète le brillant Concerto pour violon, « Concentric Paths » de Thomas Adès. Née à Mississauga, Mme Josefowicz a déménagé à Los Angeles dans son enfance. Elle a commencé à étudier le violon à trois ans et demi selon la méthode Suzuki. Elle a conquis les auditoires dans le monde entier par sa façon d’aborder le répertoire avec sincérité et fraîcheur, autant que par son électrisante virtuosité.

Concerto pour violon, « Concentric Paths », op. 24 de Thomas Adès
On dit de Thomas Adès (né en 1971) qu’il est « le compositeur britannique le plus brillamment inventif de sa génération ». Il composait déjà des pièces très abouties – Five Eliot Landscapes, Powder Her Face – avant même d’avoir atteint l’âge de la majorité. En 2000, il est devenu le plus jeune compositeur de l’histoire à remporter le prestigieux prix Grawemeyer, doté d’une bourse de 200 000 $, pour sa pièce Asyla, écrite alors qu’il n’avait que vingt-six ans. On lui doit aussi Living Toys (1993) et The Tempest (2004), notamment. Outre ses activités de compositeur, il est aussi un pianiste hors pair et un chef d’orchestre des plus sollicités. Il a composé son Concerto pour violon en 2005 pour remplir une commande conjointe du Festival de Berlin et de l’Orchestre philharmonique de Los Angeles. Il décrit lui-même cette œuvre en ces termes : « Les mouvements extérieurs sont de conception circulaire, le premier rapide, avec des passages à l’harmonie instable dans des orbites décalées, le troisième ludique, tout en douceur, avec des cycles stables évoluant en harmonie sur différents rythmes. Le mouvement lent [est] composé de deux grands et beaucoup de très petits cycles distincts qui se chevauchent et s’entrechoquent, parfois violemment, dans leur progression vers leur ultime conclusion. » Les trois mouvements ne durent qu’une vingtaine de minutes en tout, mais de sont des minutes d’une grande densité où l’activité musicale ne manque pas.

Symphonie no 5 de Ludwig van Beethoven
La Cinquième symphonie de Beethoven est assurément l’une des œuvres les plus connues et appréciées de toute la musique classique, et compte parmi les symphonies les plus fréquemment interprétées dans le monde entier. Son motif d’ouverture si caractéristique de quatre notes, « brève/brève/brève/longue », est connu à l’échelle de la planète et est même fréquemment employé dans la culture populaire, du disco au rock en passant par les musiques de films et les trames sonores pour le petit écran. Évoquant des sentiments de conquête et de triomphe, l’immense portée artistique et humaine de cette symphonie constitue une source inépuisable d’enchantement pour les mélomanes qui souhaitent en approfondir les arcanes, pour tous les assoiffés de renouveau spirituel, pour les observateurs curieux de la redécouvrir sous l’angle d’interprétation que lui donnera tel ou tel chef d’orchestre. Beethoven a écrit sa Cinquième symphonie entre 1804 et 1808, accomplissant la plus grande part du travail en 1807. L’œuvre a été créée à Vienne le 2 décembre 1808. On oublie facilement, aujourd’hui, à quel point cette œuvre apparaissait comme avant-gardiste et « moderne » en 1808. Pour commencer, on chercherait en vain une mélodie que l’on puisse fredonner dans le mouvement d’ouverture; en lieu et place, on y entend une cellule rythmique intense et concentrée de quatre notes matraquées avec une énergie renversante, dont la charge émotive laisse les auditeurs pantois. Cependant, ce mouvement lui-même ne constitue pas le sommet émotif de l’œuvre. Traditionnellement, le finale d’une symphonie se devait d’être essentiellement léger et festif. Mais dans la Cinquième, le finale assume un tout nouveau rôle, acquérant le statut d’une solution triomphale, d’un grand dénouement dans lequel sont résolus les conflits et les tensions des mouvements qui précèdent. Les premiers auditeurs de l’œuvre en ont été ébahis.

L’Orchestre du CNA présente La Cinquième de Beethoven à la salle Southam du Centre national des Arts les mercredi 12 et jeudi 13 octobre à 20 h. Les billets sont en vente aux coûts de 20,45 $, 31,21 $, 42,51 $, 53,81 $, 64,57 $, 75,33 $ et 94,17 $ (11,73 $, 17,11 $, 22,76 $, 28,41 $, 33,79 $, 39,17 $ et 48,59 $ pour les étudiants, sur présentation d’une carte d’étudiant en règle). On peut se les procurer à la Billetterie du CNA (en mains propres seulement) et dans le réseau Ticketmaster (frais de service en sus) au 1?888?991?2787 ou en ligne, via le site Web du CNA à l’adresse www.cna-nac.ca .

Les étudiants à plein temps de treize (13) à vingt-neuf (29) ans munis d'une carte de membre Buzz en directmc dûment enregistrée (inscription sans frais à l’adresse www.buzzendirect.ca) peuvent se procurer jusqu'à deux (2) billets par concert (s'il en reste) au prix spécial de 12 $ chacun. Ces billets sont disponibles en ligne (www.cna-nac.ca) ou à la Billetterie du CNA, à compter de 10 h la veille et jusqu’à 18 h le jour même du concert (ou jusqu’à deux heures avant le début d’une présentation en matinée). Les groupes de dix personnes et plus épargnent de 15 % à 20 % du prix courant des billets à l’unité pour toutes les présentations de Musique, de Théâtre ou de Danse du CNA; pour réserver vos places, communiquez avec le CNA au 613-947-7000, poste 634, ou par courriel à l'adresse grp@cna?nac.ca .

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Le Centre national des Arts remercie le ministère du Patrimoine canadien pour son investissement financier en appui à cette présentation en ligne pour le compte du Musée virtuel du Canada.

Nous remercions également notre partenaire CBC Radio 2 pour avoir généreusement fourni des enregistrements de grande qualité de l’Orchestre du CNA provenant de ses archives.

Pour plus de détails, consultez le site Web du CNA à l’adresse www.cna-nac.ca .

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Renseignements :
Gerald Morris
Agent de communication, Musique, CNA
613-947-7000, poste 335
[courriel]  gmorris@nac-cna.ca

 

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