ÉNONCÉ : Drapeau du Centre national des Arts en berne à la mémoire du dramaturge Marcel Dubé

Moins d’une semaine après le décès de la comédienne Rita Lafontaine, le Centre national des Arts (CNA) pleure la disparition d’une autre légende du théâtre canadien, le dramaturge Marcel Dubé.

Au fil de son histoire, le CNA a été fier de présenter certaines des œuvres les plus marquantes de ce grand auteur, dont les pièces Zone, Un simple soldat et Les Beaux Dimanches. En 2005, M. Dubé avait remporté le Prix de la réalisation artistique (théâtre) attribué dans le cadre des Prix du Gouverneur général pour les arts du spectacle (PGGAS), et s’était vu honorer à l’occasion du gala annuel des PGGAS présenté au CNA.

Le Centre national des Arts a mis son drapeau en berne pour souligner sa contribution à la vie artistique canadienne sur scène et à la télévision.   

Dramaturge prolifique, Marcel Dubé a écrit un grand nombre de textes pour la scène, la radio et la télévision. À travers son œuvre, il a traduit avec perspicacité et sensibilité une image réaliste de la tragédie collective et de la société en constante mutation. Pionnier de la dramaturgie québécoise, l’artiste et sa parole demeurent d’une actualité percutante.

Né à Montréal le 3 janvier 1930, il fait des études classiques au Collège Sainte-Marie où il découvre sa passion pour le théâtre. En 1950, il fonde la troupe La Jeune Scène. Il remporte un prix avec De l’autre côté du mur et en 1953, il rafle tous les honneurs au Festival national d’art dramatique avec Zone. Boursier du Québec, il séjourne en France où il fait des stages dans des écoles de théâtre en 1953 et 1954. Radio-Canada a diffusé plus d’une vingtaine de ses pièces entre 1952 et 1970.

Parmi ses œuvres les plus marquantes – outre Zone, Un simple soldat et Les Beaux Dimanches –, on retrouve Florence, Bilan, Au retour des oies blanches, ainsi que les téléromans La Côte de Sable et De 9 à 5 qui ont occupé le petit écran entre 1961 et 1966. Marcel Dubé a également  signé, pour la radio et la télévision, des adaptations d’auteurs français et américains tels Édouard Albee, Arthur Miller et Jean Giraudoux.

Il a reçu, entre autres honneurs, le Prix Athanase-David en 1973 (la plus haute distinction accordée par le gouvernement du Québec à l’époque), le prix Victor-Morin de la Société Saint-Jean-Baptiste et le Prix Molson du Conseil des arts du Canada. Il était Officier de l’Ordre national du Québec et Officier de l’Ordre du Canada.

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RENSEIGNEMENTS :

Carl Martin
Conseiller principal, Communications
Centre national des Arts
613 947-7000, poste 560

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