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Christopher Moore est professeur agrégé de musicologie à l’École de musique de l’Université d’Ottawa depuis 2007. Auparavant, il était professeur adjoint invité à l’Eastman School of Music de l’Université de Rochester. Il a obtenu son Ph.D. de l’Université McGill en 2006. Il détient également un diplôme en interprétation (piano) du Conservatoire de Versailles et une maîtrise en musicologie de la Sorbonne.
Ses recherches sont principalement axées sur la musique française du XXe siècle, qu’il examine du point de vue de la critique, du style musical, du genre et de la politique. En 2012, l’American Musicological Society lui a décerné le prix Philip Brett pour un article sur Francis Poulenc qui a été publié dans la revue The Musical Quarterly. Il a codirigé deux ouvrages : Music Criticism in France During the Interwar Period (Boydell and Brewer, 2018), et Music & Camp (Wesleyan University Press, 2017). Il achève actuellement un livre sur la presse musicale dans la France des années 1930.
La violoniste Marjolaine Lambert, originaire de Joliette mais autoproclamée Montréalaise, a entamé ses études musicales dès l’âge de quatre ans, suivant les traces de son frère, l’altiste Frédéric Lambert. Toute jeune, son talent naturel l’a menée à joindre les rangs du studio de Johanne Arel et de Raymond Dessaints au Conservatoire de musique de Montréal, auprès duquel elle obtient un diplôme en 2005. En raison de sa soif d’apprendre et d’accroître ses connaissances générales, elle s’inscrit à l’Université McGill dans la classe de Denise Lupien. Sa mineure en mandarin lui a permis de prendre part à une tournée de l’Orchestre de la Francophonie en Chine à titre de second violon solo.
Une fois son baccalauréat avec spécialisation en main, elle poursuit ses études afin d’obtenir une maîtrise à l’Université Yale, où elle étudiera avec Ani Kavafian. Elle s’y est épanouie en tant que violon solo de l’Orchestre philharmonique de Yale et finaliste du Concours de concertos Woolsey. Marjolaine a tressé de solides collaborations avec des compositeurs contemporains; elle a créé, avec le maestro Julian Wachner, Novus NYC, un orchestre dévoué à la musique nouvelle au sein duquel elle siège à titre de violon solo. Elle a eu l’occasion de créer des œuvres de David Lang, Bernard Rands et Christopher Theofanidis.
Sa passion pour la nouvelle musique l’a amenée à entreprendre, à l’Université McGill, des études doctorales en musique axées sur le violon électrique créé par Pierre Boulez dans ses Anthèmes, avec le soutien du Conseil de recherche en sciences humaines du Canada. Son travail avec les dispositifs électroniques lui permet de participer à divers projets très intéressants, notamment la création mondiale de l’œuvre Les Gestes, une création de la chorégraphe de danse Isabelle Van Grimde.
Marjolaine s’est produite en tant que soliste sous la direction de nombreux chefs d’orchestre dont Yuli Turovsky, Peter Oundjian et Shinik Hahm. À titre de chambriste, elle a souvent été invitée à s’exécuter avec Les Violons du Roy, I Musici et l’Arcos Chamber Orchestra.
Dans son rare temps libre, Marjolaine aime bien dévorer les téléséries, découvrir les profondeurs de la pratique sur son violon baroque ou encore faire lever les foules avec Céline Dion.
Elle est ravie de faire partie de l’Orchestre du Centre national des Arts depuis septembre 2016.
Née à Honolulu, Hawaï d’un père canadien et une mère américaine, Ren Martin-Doïké est une interprète polyvalente qui désire partager la musique avec différents publics à travers le monde. Elle se produit à travers l'Europe, l'Asie et les Amériques en tant que soliste et membre de divers ensembles dont le Duo RenJi, le Philadelphia Orchestra, et comme membre du quintet de jazz selectionée personallement par Benny Rietveld, le directeur musical et bassiste du groupe Carlos Santana. Entendu maintes fois à la radio, Mme Martin-Doïké a notamment joué pour Radio France, l'American Public Media, la National Public Radio ainsi que pour la chaîne de télévision RTHK à Hong Kong. Plus récemment, elle apparaît au film Death in Montmartre, une production de RTHK pour lequel elle a enregistré des arrangements originaux.
Nommée Scolaire Harriet Hale Woolley et artiste en résidence à la Fondation des États-Unis en 2015-16, Mme Martin-Doïké se voit décerner plusieurs prix dont le prix Fontys du Concours international d’alto Rubinstein (Allemagne), ainsi que le prix du Quatuor à cordes du Concours de la Fondation Maurice Ravel et le Prix de musique de chambre at the Conservatoire américain de Fontainebleau (France).
Mme Martin-Doïké a profité des collaborations musicales avec Hilary Hahn et Joshua Bell ainsi qu’avec des membres des Quatuours Johannes et Dover. Elle rejoint le Philadelphia Orchestra, au cours de plusieurs concerts et a servi comme alto solo au sein du Curtis Symphony Orchestra, du New York String Orchestra, et du Hyogo Performing Arts Center Orchestra (Japon). Alto solo du Curtis 20/21 Chamber Orchestra, elle a la chance de se produire au côté d'artistes de renoms tels que Jennifer Koh et Jaime Laredo. C'est en tant que membre de cet ensemble qu'elle participe au projet Two x Four, qui résultait d’un album sur l’étiquette Cedille, nommé dans cinq catégories lors des Grammy Awards.
Performances notables du dernière saison inclus des récitals solos au Festival des Sommets Musicaux de Gstaad (Suisse) et à la Fondation des États-Unis (France), des concerts avec le Pittsburgh Symphony Orchestra, et la création d’Archipelago pour alto solo, écrit spécialement par John B Hedges pour elle et commandé par le Curtis Institute of Music en honneur de Laura et Kenneth Mitchell. Artiste invitée du Bang on a Can festivale, Mme Martin-Doïké a créé aussi des nombreuses œuvres contemporaines, tels que la Toccatina à la Turk d’Atar Arad, Unusta IV de Riho Esko Maimets, ainsi que la Sonate pour deux altos d’Alain Louvier, parmi d’autres.
Diplômée du Curtis Institute of Music, Mme Martin-Doïke remporte son master d’interprétation d’alto avec un premier prix à l'unanimité du jury au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris et une mention très bien pour sa création, son premier enregistrement et sa thèse “Sonate pour deux altos d’Alain Louvier: analyse, poétique, et guide pour l’interprète”. Elle rejoint l’Orchestre du Centre National des Arts au sein de la section d’alto en 2019.