Compositeur

Max Bruch

Allemagne

Dernière mise à jour: 22 mars 2021

Max Bruch (1838–1920)

Max Bruch était un compositeur allemand, également actif comme chef d’orchestre et professeur de composition. Bien qu’il ait composé un grand nombre d’œuvres, dont de nombreuses œuvres chorales, trois symphonies et d’autres œuvres instrumentales, trois opéras et de nombreuses chansons, il était (à sa grande déception), et est toujours, surtout connu pour son premier Concerto pour violon en sol mineur, opus 26.

Né à Cologne le 6 janvier 1838, Bruch s’est rapidement avéré doué pour la composition. À 14 ans, il remporte le prestigieux prix Mozart-Stiftung de Francfort, ce qui lui permet d’étudier avec Ferdinand Hiller, Carl Reinecke et Ferdinand Breunung. Après sa formation, Bruch voyage dans différentes villes allemandes, s’installant pour de brèves périodes à Leipzig et Mannheim avant de devenir directeur musical de la cour à Coblence. Après un séjour comparable à Sonderhausen, il travaille pendant près de dix ans comme compositeur indépendant, puis occupe successivement des postes de direction à Berlin, Liverpool et Breslau de 1878 à 1890. Ses œuvres chorales, notamment, sont régulièrement jouées avec succès dans toute l’Allemagne au cours de cette période.

Plus tard, Bruch crée une classe de maître en composition à la Hochschule für Music de Berlin, qui opère de 1890 à 1911. Il s’y taille une réputation de professeur respecté - Ottorino Respighi et Ralph Vaughan Williams comptent parmi ses élèves, et l’Université de Cambridge lui décerne un doctorat honorifique en 1893. Bruch meurt à Berlin le 2 octobre 1920, à l’âge de 82 ans.

Alors que la majeure partie de la production de Bruch reste largement négligée, les quelques pièces qui ont perduré aujourd’hui dans les programmes de concert révèlent son don incontestable pour façonner la mélodie. Il n’est peut-être pas surprenant qu’elles comprennent le fameux concerto et la Fantaisie écossaise. Inspirées par ses amitiés étroites avec les violonistes Joseph Joachim et Pablo de Sarasate, elles sont destinées à l’instrument dont Bruch disait qu’il « peut chanter une mélodie mieux qu’un piano, et la mélodie est l’âme de la musique ».