Franz Joseph Haydn
(1732–1809)
Franz Joseph Haydn was an Austrian composer. During his lifetime, he achieved renown across Europe, and he continues to be venerated today for his contributions to Western art music. His vast compositional catalogue encompasses works of every significant musical genre of the 18th century. He is often regarded as the “father” of the symphony and the string quartet (he wrote 104 and 68 of these, respectively), for having elevated the quality and importance of these forms of music alongside the development of public concert life. Stylistically, Haydn composed with the 18th century principle in mind that music’s main purpose was to move the listener. Consequently, his works are characterized by an emphasis on depth of feeling (through memorable melodies) and wit (via a sense of play on expectations of aspects of form and musical rhetoric), to be appealing to amateurs and connoisseurs alike.
Born in Rohrau, Lower Austria on March 31, 1732, Haydn, from a young age, studied harpsichord, violin, and singing, in Hainburg. He later became a choir boy at the Stephansdom in Vienna. Following his education, Haydn’s career—and the types of compositions he wrote—was shaped extensively by the circumstances of his employment, which ranged from being a court composer and musician to an artist of relative independence earning income on commissions and the publication of his works. He began as a freelance musician, teacher, and composer, eventually landing his first appointment as director of music for Count Morzin in 1757. In 1761, the wealthy and influential Esterházy family of Hungarian nobility employed Haydn as their Vice Kapellmeister, in charge of all the instrumental, secular, and stage music of their court. When he was elevated to the position of Kapellmeister five years later, he became responsible for church music as well. At this time, prince Nicolaus established his summer palace, Eszterháza, where, over the following two decades, opera became the dominant musical activity and Haydn increasingly spent time there to oversee its production.
In 1779, Haydn entered into a new contract with his employer that allowed him to continue writing instrumental music and earn income from its publication and performance in Vienna and abroad. Within a few years, Haydn’s music became genuinely popular, including in France and England, from where he received several prestigious commissions for symphonies from Count d’Ogny in Paris (1785–1786) and from concert impresario Johann Peter Salomon in London (1791–1795).
Upon returning to Vienna from London in 1795, Haydn shifted almost entirely to composing sacred vocal music: masses for the Esterházy court, and oratorios, such as The Creation, for the city’s Gesellschaft der Associirten. From 1799, his musical activities gradually waned due to physical and mental decline; his last completed work, the Harmoniemesse, was given in September 1802, and his final public appearance, conducting Seven Last Words, was in December 1803. He spent his remaining years at home in Gumpendorf, receiving friends and continuing to mentor younger musicians (Beethoven among them). Haydn died, highly decorated with honours, in Vienna on May 31, 1809.
By Dr. Hannah Chan-Hartley
Franz Joseph Haydn
(1732–1809)
Admiré encore aujourd’hui pour son apport à la musique savante occidentale, le compositeur autrichien Franz Joseph Haydn atteint de son vivant une renommée partout en Europe. Prolifique, il compose dans toutes les grandes formes du XVIIIe siècle. Beaucoup le considèrent comme le « père » de la symphonie et du quatuor à cordes (il en a écrit 104 et 68, respectivement). En effet, son travail contribue à l’essor tant de ces formes, sur le plan de la qualité et de l’importance, que des concerts publics. Sur le plan stylistique, Haydn adhère au principe de l’époque voulant que la musique doive d’abord et avant tout émouvoir l’auditeur. Par conséquent, ses œuvres insistent sur la profondeur des émotions (par des mélodies mémorables) et la finesse d’esprit (par le jeu sur les attentes formelles et rhétoriques), pour s’adresser aussi bien aux néophytes qu’aux connaisseurs.
Né à Rohrau, en Basse-Autriche, le 31 mars 1732, Haydn étudie, dès son plus jeune âge, le clavecin, le violon et le chant à Hainburg. Il devient choriste à la cathédrale Saint-Étienne de Vienne. Après ses études, Haydn voit sa carrière, de même que ses compositions, façonnée par sa situation d’emploi, passant de compositeur et musicien de cour à artiste d’une indépendance relative qui tire ses revenus de commandes et de la publication de ses œuvres. Il fait ses débuts à son compte comme musicien, professeur et compositeur indépendant, obtenant après un temps son premier contrat à titre de directeur de la musique chez le comte Morzin en 1757. En 1761, la riche et influente famille Esterházy de la noblesse hongroise engage Haydn à titre de vice-maître de chapelle, le chargeant ainsi de la musique instrumentale, profane et de scène de la cour. Quand, cinq ans plus tard, il devient maître de chapelle, Haydn prend également la responsabilité de la musique sacrée. À cette époque, le prince Nicolas fait bâtir son château d’été, Eszterháza, où l’opéra monopolise l’activité musicale pendant plus de vingt ans; Haydn y passe de plus en plus de temps pour superviser les productions.
En 1779, le compositeur conclut avec son employeur un nouveau contrat qui lui permet de continuer à écrire de la musique instrumentale, dont il tire des revenus de la publication et de la performance à Vienne et à l’étranger. Il ne faut que quelques années pour que la musique de Haydn établisse sa popularité, notamment en France et en Angleterre : le compositeur obtient plusieurs commandes prestigieuses pour des symphonies de la part du comte d’Ogny à Paris (1785-1786) et de l’impresario Johann Peter Salomon à Londres (1791-1795).
À son retour à Vienne en 1795, Haydn se consacre entièrement à la musique vocale sacrée : messes pour la cour des Esterházy, et oratorios (comme La Création) pour l’organisme Gesellschaft der Associirten (société des associés). À partir de 1799, son activité musicale ralentit à mesure que ses facultés physiques et mentales s’étiolent. Sa dernière œuvre complète, Harmoniemesse, est créée en septembre 1802, et sa dernière prestation publique, où il dirige Les Sept Dernières Paroles, a lieu en décembre 1803. Il passe ses dernières années chez lui, à Gumpendorf, où il reçoit des amis et continue d’instruire de jeunes musiciens, dont Beethoven. Haydn meurt, couvert d’honneurs, à Vienne le 31 mai 1809.
Rédigée par Hannah Chan-Hartley, Ph. D.