Jean-Pierre Perreault was born to Simone Larreault and Irénée Perreault February 16, 1947 in Montréal. After finishing high school, he attended classes at the École des arts appliqués, as well as at the École des métiers commerciaux.
It was his encounter during the late 1960s with Jeanne Renaud, just as she was about to establish Le Groupe de la Place Royale, that led Jean-Pierre Perreault to dance. From there, things moved quickly as he acquired basic technical training at the school of Le Groupe de la Place Royale, joining the company in 1967 at the age of twenty. In 1971, he became co-artistic director of the company with Peter Boneham, and began what would prove to be a prolific career as a choreographer.
Between 1969 and 1983, Perreault travelled extensively in Europe, Asia and Africa developing interests in architecture, traditional dance, and the sacred arts. He explored the influence of dress and society on choreography and dance vocabulary. Moving beyond the world of dance, Perreault was also interested in the visual arts, learning from artists such as Marcelle Ferron, Fernand Leduc, Françoise Sullivan, Gilles Tremblay and Serge Garant who gravitated around Le Groupe de la Place Royale during this period.
This privileged milieu informed Jean-Pierre Perreault’s holistic approach to the creative process where choreography is intrinsically linked to set design, lighting, music and costume. As a choreographer-scenographer, he believed all of these elements to be connected as part of a singular creative gesture. Between 1972 and 1981, Perreault choreographed numerous works during his tenure at Le Groupe de la Place Royale. These works reflect his global approach to the creative process-an approach that would become his unique and powerful signature as his creative vision developed over subsequent years.
In 1981, Jean-Pierre Perreault struck out on his own. He became artist-in-residence at Simon Fraser University in Vancouver British Columbia and at the Laban Center for Movement and Dance in London England, before returning to settle in Montréal. From 1984 to 1992, he taught full time in the dance department at l’Université du Québec à Montréal. In 1984 he established his own company, the Fondation Jean-Pierre Perreault. With this new company, Perreault went on to create many major works for traditional theatrical spaces, most notably Joe, Stella, Nuit, Les Lieux-dits, Orénoque, Îles, Adieux, La Vita, Eironos, Les Années de Pèlerinage and L’Exil-L’Oubli.
Interested in the relationship between man and open space, as well as the variability of time, Perreault created in situworks such as Les Dames aux Vaches, The Highway ’86 Event and Piazza. He also created three major choreographic installations of variable duration (from three to four hours): Installation chorégraphique I: L’instinct, Les Éphémères 1997 and Les ombres - all of which isolated the spectators from each other while seated in immediate proximity to the performnce space. These innovative works challenged the conventional relationship of dance to its audience. They were unforgettable installations embraced by Montréal audiences and critics alike.
In addition to creating works for his own company, Jean-Pierre Perreault accepted invitations and commissions elsewhere. In 1991, he was commissioned by Sweden’s Cullbergbaletten to choreograph a work for the official opening of their new dance hall. Flykt was considered to be “a strong and perilous work” (Dagens Nyheter, 1991). He was also invited to choreograph for Montréal Danse, Paul-André Fortier, the Chrissie Parrot dance company (Perth), Daniel Soulières, Monique Giard, Marc Boivin, Mark Shaub among others. In 2001, James Kudelka, artistic director for the National Ballet of Canada commissioned Perreault to choreograph a piece for the company. The Comforts of Solitude would be Jean-Pierre Perreault’s last major work.
Throughout his career, Perreault mediated his choreographic creative process through drawing and painting. Having developed an impressive body of visual art works, he was invited to exhibit his drawings in solo shows in New York, Antwerp, Québec, Montréal, Glasgow and Stockholm. Most of these works, as well as his sketchbooks, are now among the holdings of Bibliothèque et Archives nationales du Québec.
In 1993, the Fondation Jean-Pierre Perreault acquired a former church on Sherbrooke Street East, corner de Lorimier in Montréal as a permanent base and studio for the company. In 2001, the renovations were completed under the supervision of Jean-Pierre Perreault and architect Pierre Thibault. Since 2008, l’Édifice Jean-Pierre-Perreault has been administered by Circuit-Est, Centre chorégraphique and is at the disposal of the Québec dance community. This vital creative space is not only a testament to the vision of its founder, but also to the enduring vitality of contemporary dance in Québec to which Perreault made such an important contribution.
In 1990, Jean-Pierre Perreault received The Chalmers Award for Creativity and Excellence in the Arts. He received the Jean A. Chalmers Award for Distinction in Choreography in 1996.
In 1991 and again in 1993, the Grand Prix du Conseil des Arts de la Communauté Urbaine de Montréal was given to Jean-Pierre Perreault. In 2000, the Grand Prix d’excellence artistique du Conseil des Arts de la Communauté Urbaine de Montréal was given to Jean-Pierre Perreault for his choreographic work, L’Exil-L’Oubli.
During an official ceremony at the National Arts Centre in Ottawa in November 2002, Jean-Pierre Perreault was fighting cancer as he was presented with the Governor General’s Performing Arts Award. He passed away only a few weeks later on December 4, 2002.
Fils d’Irénée Perreault et de Simone Larreault, Jean-Pierre Perreault naît à Montréal le 16 février 1947. Après ses études secondaires, il suit quelques cours à l’École des arts appliqués et à l’École des métiers commerciaux.
C’est sa rencontre avec Jeanne Renaud, alors que celle-ci s’apprête à fonder le Groupe de la Place Royale, qui conduit Jean-Pierre Perreault à la danse. Aussitôt, les événements s’enchaînent : il reçoit sa formation à l’École du Groupe et y danse à partir de 1967. Il a alors 20 ans. En 1971, il devient codirecteur artistique de la compagnie avec Peter Boneham et y amorce une carrière de chorégraphe qui s’avérera vite des plus prolifiques.
Entre 1969 et 1983, il effectue des voyages d’études en Europe, en Asie et en Afrique, séjours durant lesquels il s’intéresse tout particulièrement à l’architecture, à la danse traditionnelle, aux arts sacrés ainsi qu’à l’influence du costume et de l’organisation sociale sur le vocabulaire de la danse. Loin de se limiter au seul univers de la danse, son apprentissage se fait auprès des artistes qui gravitent à l’époque autour du Groupe de la Place Royale : Marcelle Ferron, Fernand Leduc, Françoise Sullivan, Gilles Tremblay et Serge Garant.
Cet entourage privilégié est à l’origine de son approche globale de la création unissant intrinsèquement chorégraphie, scénographie, éclairages, musique et costumes. Tous ces éléments participent d’un même acte créateur aux yeux du chorégraphe-scénographe. Entre 1972 et 1981, les nombreuses œuvres qu’il crée au Groupe de la Place Royale témoignent de cette approche globale et marquent le début d’une signature chorégraphique authentique et particulière qui se développera au cours des années suivantes.
En 1981, Jean-Pierre Perreault choisit de poursuivre une carrière indépendante. Il travaille comme artiste en résidence à l’Université Simon Fraser de Vancouver et au Laban Center de Londres avant d’élire définitivement domicile à Montréal. De 1984 à 1992, il enseigne au département de danse de l’Université du Québec à Montréal. En 1984, il fonde sa propre compagnie : la Fondation Jean-Pierre Perreault, au sein de laquelle il crée plusieurs œuvres d’envergure pour des théâtres traditionnels, notamment Joe, Stella, Nuit, Les Lieux-dits, Orénoque, Îles, Adieux, La Vita, Eironos, Les Années de Pèlerinage et L’Exil-L’Oubli.
Intéressé par la relation de l’homme aux grands espaces et par la notion variable du temps, Perreault crée quelques œuvres in situ, entre autres Les Dames aux Vaches, The Highway ’86 Event et Piazza. Il crée aussi trois installations chorégraphiques marquantes et inoubliables qui bouleversent le rapport entre le spectateur et la représentation en une expérience de grande intimité. Chaque spectateur sera isolé des autres et prendra place immédiatement en bordure de l’espace de danse. Ces installations de durée variables (trois ou quatre heures), Installation chorégraphique I : L’instinct, Les Éphémères 1997 et Les ombres sont des œuvres novatrices et très appréciées des critiques et du public montréalais.
Outre les œuvres créées pour sa propre compagnie, Jean-Pierre Perreault a chorégraphié des œuvres de commande. En 1991, par exemple, le Cullbergbaletten de Suède l’invite à créer une œuvre pour l’inauguration de la Maison de la danse de Stockholm. Flykt est saluée comme « une œuvre forte et périlleuse » (Dagens Nyheter, 1991). Jean-Pierre Perreault a aussi chorégraphié des œuvres pour Montréal Danse, Paul-André Fortier, la compagnie Chrissie Parrot (Perth), Daniel Soulières, Monique Giard, Marc Boivin et Mark Shaub, entre autres. En 2001, James Kudelka, directeur artistique du Ballet national du Canada, lui commande une pièce pour sa compagnie, The Comforts of Solitude, dernière œuvre majeure de ce grand créateur.
Tout au long de sa carrière, Jean-Pierre Perreault a abordé le processus chorégraphique par le biais du dessin et de la peinture. Ayant accumulé un nombre impressionnant de travaux, il a été invité à exposer ses dessins en solo à New York, Anvers, Québec, Montréal, Glasgow et Stockholm. La plupart de ses œuvres visuelles ainsi que ses carnets de dessin sont maintenant préservés par Bibliothèque et Archives nationales du Québec.
En 1993, la Fondation Jean-Pierre Perreault fait l’acquisition d’une ancienne église à l’angle des rues Sherbrooke et de Lorimier à Montréal, afin d’y installer ses studios en permanence. La rénovation de ce bâtiment, chapeautée par l’architecte Pierre Thibault et Jean-Pierre Perreault, est terminée en 2001. Depuis janvier 2008, l’Édifice Jean-Pierre-Perreault est administré par Circuit-Est, Centre chorégraphique et est au service de l’ensemble de la communauté de la danse québécoise. Cet espace vital à la création témoigne à la fois de la vision de son fondateur et de l’effervescence de la danse québécoise à laquelle Jean-Pierre Perreault a largement contribué.
En 1990, Jean-Pierre Perreault reçoit le prix « Chalmers Award for Creativity and Excellence in the Arts ». Il reçoit le Grand Prix du Conseil des arts de la communauté urbaine de Montréal en 1991 et en 1993. Le prix « Jean A. Chalmers » d’excellence en chorégraphie lui est décerné en 1996.
En 2000, le Grand Prix du Conseil des arts de la communauté urbaine de Montréal est attribué à Jean-Pierre Perreault pour son œuvre L’Exil-L’Oubli.
Lors d’une cérémonie officielle au Centre national des Arts à Ottawa au début du mois de novembre 2002, Jean-Pierre Perreault, très affecté par un cancer, reçoit le Prix du Gouverneur général pour les arts de la scène. Il décède quelques semaines plus tard, le 4 décembre 2002.