Simon Brascoupé, Anishinaabe/ Haudenosaunee – Bear Clan is a member of Kitigan Zibi Anishinabeg First Nation, Maniwaki, Quebec living in Algonquin territory in Ottawa. He has completed public art including an Algonquin Birch Bark Basket sculpture at Abinan Place based on Algonquin Elders collaborative voices. He completed large murals for the Heart Institute, Ottawa and at Ojigkwanong Indigenous Student Centre, Carleton University. He recently completed two large public artworks for the Pimisi Station: Mamawi – Together paddle installation painted by 100 Algonquin artists, and Algonquin moose. His artistic vision is to have a significant presence in public art and institutions for Algonquin and Indigenous art and culture.
Simon’s artistic vision is to communicate traditional teachings and values through the continuity of imagery and narrative. Simon’s work has been exhibited in the United States, Canada, Europe, China, Japan and Cuba. He is represented in the collections at the Canadian Museum of History and the Smithsonian Institution, Washington, D.C. and major corporate and private collections. He is presently in an exhibit at the National Gallery of Canada’s Canadian and Indigenous Art exhibition.
Simon Brascoupé’s work reflects his respect for the Algonquin Territory and land. From his perspective, animals teach humans how to see the world through their eyes and actions. For example, Simon’s father taught him that the bear, when its wounded will use the sap from a pine or cedar tree as medicine. An Algonquin teaching is that even though the bear is large it lives lightly on the land. Aboriginal People traditionally have learned by listen and learn from the animal world and nature for their profound insight and knowledge. The ability to observe is central to the artist’s vision of living in harmony with nature.
Simon Brascoupé, Anishnabeg/Haudenausanee – Clan de l’ours, est membre de la Première Nation Kitigan Zibi Anishnabeg de Maniwaki, au Québec. Il vit sur le territoire algonquin, à Ottawa Il est l’auteur de plusieurs installations d’art public, notamment la sculpture représentant un panier d’écorce de bouleau algonquin installée à la place Albinan (Gatineau) à la demande d’Aîné·e·s de la Nation algonquine. Il a réalisé la grande murale de l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa et celle du Centre pour étudiants autochtones Ojigkwanong de l’Université Carleton. Il vient de finir deux œuvres d’art publiques de grande envergure qui ornent la station Pimisi : Màmawi – Together, une installation composée de 100 pagaies, toutes peintes par des artistes différents, et un orignal algonquin. Il entend faire rayonner la culture et l’art des peuples autochtones et de la Nation algonquine dans les lieux publics et institutionnels.
Par ses œuvres, il souhaite également transmettre les valeurs et enseignements traditionnels pour assurer la pérennité des images et des récits. Ses œuvres ont été exposées aux États-Unis, au Canada, en Europe, en Chine, au Japon et à Cuba, et certaines font partie des collections du Musée canadien de l’histoire et de la Smithsonian Institution, à Washington, ainsi que d’importantes collections privées et d’entreprises. On peut également admirer ses œuvres dans les salles d’art autochtone et canadien du Musée des beaux-arts du Canada.
Son travail reflète son respect pour les terres et le territoire des Algonquins. Selon lui, les animaux nous invitent à entrevoir le monde à travers leurs yeux et leurs actions. Par exemple, il a appris par son père que les ours soignent leurs blessures avec de la résine de pin ou de cèdre. Selon un enseignement algonquin, bien qu’imposant, l’ours laisse peu de traces de son passage sur la Terre. Depuis toujours, les peuples autochtones tirent leurs enseignements de l’observation de la faune et la flore. Cette capacité à observer est centrale à la vision de l’artiste : vivre en harmonie avec la nature.