Patricia O’Callaghan fait penser aux ménestrels, ces musiciens ambulants du Moyen Âge. En 15 ans de carrière, l’artiste, qui parle le français, l’anglais et l’allemand , a arpenté bien des genres musicaux et des continents, et cultivé en chemin bien des passions.
Elle compte à son actif cinq albums solos, à quoi s’ajoutent des collaborations à de nombreux opus d’autres artistes. Ses premiers enregistrements empruntent surtout au style Cabaret européen; Patricia est d’ailleurs considérée comme une spécialiste du genre, et plus particulièrement de la musique de Kurt Weill. Elle a tenu des rôles dans trois de ses œuvres musicales – L’Opéra de Quat’Sous, Les Sept péchés capitaux et Kleine Mahagonny – avec la Soulpepper Theatre Company, l’Edmonton Opera et le Vancouver Opera, pour ne nommer que quelques compagnies.
Parmi la liste des talents singuliers de l’artiste figure cette capacité de marier les langues et les genres musicaux le plus harmonieusement du monde en concert, et de se fondre littéralement dans le style de musique qu’elle est en train d’interpréter.
Patricia a chanté aux côtés de quelques-uns des plus grands artistes et ensembles du monde (Orpheus Chamber Orchestra, Don Byron Quartet, Bryn Terfel), et s’est produite dans des salles aussi prestigieuses que la Royal Opera House de Londres et le cabaret Le Poisson Rouge, dans le quartier Soho à New York.
Elle a aussi écrit et coécrit des chansons, et s’est vu accorder l’honneur de créer de nombreuses compositions classiques et populaires. C’est ainsi qu’elle a eu l’immense privilège de travailler avec quantité de créateurs dont R. Murray Schafer, Dennis Lee, Christos Hatzis, George Aperghis, Steve Reich et Steven Page.
Au nombre de ses plus récents projets d’enregistrement et de tournée figure une collaboration avec le Gryphon Trio pour Broken Hearts & Madmen, album qui mélange la musique classique avec des chansons traditionnelles latino-américaines et des chansons pop du monde entier.
« Cette soprano torontoise peut chanter une chanson allemande vieille de 100 ans avec tellement de conviction qu’on n’a pas besoin de traduction pour savoir que quelqu’un est sur le point de se faire trancher la gorge, de baiser, ou les deux. » – The National Post