Marjolaine Fournier explique ce qui l’a amenée au erhu

Marjolaine avec Patty Chan
Marjolaine et Toronto Chinese Orchestra (avec William Kwan)

La Chine, c’est bien loin pour qui n’aime pas trop partir de la maison… L’évocation de ce vaste pays lointain avait quelque chose d’intimidant, et j’avais un peu de difficulté à me faire à l’idée d’aller jouer de la musique à l’autre bout du monde.

Je me suis mise à me remémorer les meilleurs moments de nos tournées, pour constater un point commun à chacune des tournées : de mes tournées à l’étranger, j’avais rapporté des souvenirs musicaux que je prenais plaisir à écouter à mon retour. Des photos, c’est beau, mais la musique… !

Lorsque le département de la Musique a sollicité des propositions d’activités éducatives pour la tournée, je n’avais qu’une chose en tête, trouver une façon d’élargir MA propre formation. Je ne pouvais envisager de mettre le cap sur un pays aussi riche au plan historique sans en rapporter le plus grand bagage musical possible.

C’est là que je me suis mise à lire sur les instruments de musique chinois, les orchestres de musique traditionnelle chinoise, l’opéra de Beijing. Peu de temps après, je commandais un erhu et une méthode en ligne. L’auteur de la méthode a consenti à me donner quelques leçons sur Skype ou en personne si j’acceptais de me rendre à Toronto, ce que j’ai fait. En peu de temps, j’ai joint les rangs de l’Orchestre chinois de Toronto. Je me suis liée d’amitié avec des gens formidables et j’ai vu ma vie transformée.

L’apprentissage du erhu a été pour moi une façon de me familiariser avec la culture chinoise et de me préparer mentalement et émotionnellement à cette « méga-tournée » qui, il va sans dire, sera une belle occasion d’améliorer mon jeu au erhu.

Tout un effet boomerang!


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