À travers les yeux de LeE HARVeY OsMOND, la belle époque reprend vie et nous rappelle où nous étions lors de cette ère pas si lointaine.

Faites un saut dans le passé et imaginez-vous grandissant n’importe où en Amérique du Nord dans les années 1960. Si vous fréquentiez une école à cette époque, certains événements vous ont peut-être laissé une impression indélébile et fait perdre votre innocence. Ed Sullivan hurlant « Et maintenant, pour les jeunes… les Beattles! ». L’ère spatiale et les premiers pas de l’homme sur la lune. Les assassinats des Kennedy et de Martin Luther King. La guerre du Vietnam tous les soirs au petit écran.

La paix et l’égalité se répétaient comme un mantra en cette période de changement, mais l’ordre social était menacé par un mouvement résolu à changer le monde tel que nous le connaissions. Toutes les choses que vous aimiez éveillaient également en vous un sentiment de haine. Donnez une chance à la paix, disait-on, mais le décompte des morts ne cessait d’augmenter. C’était l’avènement d’une nouvelle ère.

LeE HaRVEY OsMOND, alias Tom Wilson, a grandi pendant ces années de changement à Hamilton, en Ontario, une ville de cols bleus où florissaient les aciéries. The Folk Sinner, le titre de son nouvel album, se nourrit de transgressions de la société, comme le voit et l’entend LeE HARVey OsMOND, qui a un jour affirmé être amoureux du système qui le bâillonne.

Tom Wilson (guitare et voix) a vécu l’essor du rock canadien dans les années 1990, alors qu’il était à la tête du populaire groupe Junkhouse. Il a ensuite conquis un tout nouveau public avec la formation de roots-rock Blackie and the Rodeo Kings, dont l’album KINGS and QUEENS, une collaboration avec certaines de plus grands artistes féminines de la musique roots et americana, a récemment connu du succès. Wilson a lancé deux albums solos en 2001 et 2006, et un autre en collaboration avec Bob Lanois en 2005, The Shack Recordings, que la critique a encensé.

A Quiet Evil, le premier album de LeE HARVeY OsMOND, a vu le jour lorsque Michael Timmins, le producteur et propriétaire de Latent Recordings, et Tom Wilson (LHO) ont tramé une conspiration pour provoquer la naissance de l’Acid Folk. L’album a été accueilli favorablement par la critique et placé sur la liste de présélection des Prix de musique Polaris. The Folk Sinner est la suite logique de ce disque, produit encore une fois par Michael Timmins. Un groupe d’artistes invités fantastiques y a apporté sa contribution, notamment Margo Timmins, Hawksley Workman, Colin Linden, Oh Susanna, Andy Maize, Colin Cripps et Paul Reddick, pour n’en nommer que quelques-uns.

Que ce soit lors d'une simple prestation solo de Tom Wilson ou d’un concert avec une formation complète de cinq musiciens, LeE HARVeY OsMOND continuera de convaincre tous les auditoires qui assistent à ses spectacles de le suivre dans ses aventures.