Mettant en vedette Yeshe, Kiran Ahluwalia, Clayton Doley et Steve Marriner

2013-03-06 20:00 2013-03-07 22:00 60 Canada/Eastern 🎟 CNA : Harry Manx's World Affairs

https://nac-cna.ca/fr/event/3449

Le spectacle du jeudi 7 mars est COMPLET On a dit de Harry Manx qu’il est une « courroie essentielle » entre les musiques de l’Orient et de l’Occident. Il crée des « miniatures » musicales qui marient la tradition du blues et la profondeur des ragas indiens classiques. Et il a cette sonorité bien à lui qui vous ensorcelle et vous rend accro. Né à l’île de Man, l’artiste a passé son...

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Studio Azrieli ,1 rue Elgin,Ottawa,Canada
6 - 7 mar 2013
Cet événement est passé
Musique

Le spectacle du jeudi 7 mars est COMPLET

On a dit de Harry Manx qu’il est une « courroie essentielle » entre les musiques de l’Orient et de l’Occident. Il crée des « miniatures » musicales qui marient la tradition du blues et la profondeur des ragas indiens classiques. Et il a cette sonorité bien à lui qui vous ensorcelle et vous rend accro.

Né à l’île de Man, l’artiste a passé son enfance au Canada et a partagé sa vie, depuis l’adolescence, entre l’Europe, le Japon, l’Inde et le Brésil. C’est sur les coins de rues, dans les cafés, les bars et les festivals qu’il a rodé son style hypnotique. Attiré par la musique indienne, il s’est placé pendant cinq ans, au milieu des années 1980, sous l’aile de Vishwa Mohan Bhatt – musicien du Rajashtan, en Inde, qui partage un GRAMMY avec Ry Cooder pour A Meeting by the River. Il a reçu en cadeau le mohan veena (mélange de sitar et de guitare à 20 cordes) conçu par Bhatt lui-même et fabriqué spécialement pour lui, ce qui a été l’élément déclencheur l’amenant dans une voie où il a trouvé sa signature, une musique où l’Orient et l’Occident se rencontrent. Si le mohan veena est en soi un instrument plus qu’exotique, Manx en tire des sons structurés à la mode occidentale.

Artiste qui connaît du succès en tournée, Harry Manx a présenté partout au Canada, ainsi qu’aux États-Unis, en Australie et en Europe, des spectacles solo « époustouflants ». Il s’est produit à de nombreux festivals prestigieux, dans des théâtres et des salles de concerts de renommée mondiale, et dans de célèbres boîtes de blues aux quatre coins du monde. Jouant tour à tour du mohan veena, de la guitare hawaïenne, de l’harmonica, du stomp box et du banjo, il enveloppe ses auditoires dans ce que d’aucuns appellent « la zone Harry » avec ses chansons originales marquées par des voix chaudes et des mélodies d’une beauté obsédante.

C’est sur la scène, en direct, fait remarquer Manx, que le rapprochement entre l’Inde « céleste » et le blues américain bien « terre à terre » est à son meilleur. « La musique indienne vient vous chercher en-dedans, explique-t-il. On la retrouve traditionnellement dans les cérémonies religieuses et la méditation parce qu’elle a la propriété de nous amener ailleurs. La musique occidentale, au contraire, ouvre sur l’extérieur, portant à la célébration et à la danse. Alors quand on joue un truc indien sur scène, on sent quelque chose de profond s’établir. Le public a tendance à se faire plus tranquille, moins présent. Et si l’on enchaîne avec de la musique plus occidentale, on voit l’auditoire revenir sur terre, émerger d’une sorte de bulle et se reconnecter sur le spectacle. Je m’amuse beaucoup à observer ce phénomène – cet effet de transition sur l’auditoire. J’ai toujours cherché à amener le public à toucher à ce qu’il y a de plus profond dans la musique. »

Artiste prolifique, Harry Manx a lancé neuf albums en huit ans, et il ne montre aucun signe d’essoufflement. À son tableau de chasse figurent sept Maple Blues Awards, les honneurs aux Great Canadian Blues Awards de CBC Radio en 2007, et des distinctions aux Canadian Folk Music Awards, au Vancouver Magazine Georgia Straight et à la South Australia Blues Society. Ses albums lui ont aussi valu cinq nominations aux JUNO.

Mélangez des mélodies folkloriques indiennes à du blues à la guitare slide. Ajoutez-y un soupçon de gospel et quelques grooves bien sentis et vous obtiendrez une sauce à la saveur « mysticssipi » dont seul Harry Manx a la recette. Facile à digérer, difficile d’y résister. On en redemande…