© Joey Visser

2015-12-03 19:30 2015-12-03 21:30 60 Canada/Eastern 🎟 CNA : The Bros. Landreth avec invités Ballroom Thieves

https://nac-cna.ca/fr/event/12309

Vingt-sept ans. Quatre complices. Deux frères. Un album. Let It Lie, le tout premier album du groupe canadien de rock trad The Bros. Landreth, est la preuve que les chiffres ont leur valeur. Il est question ici de routes ouvrant sur l’inconnu et de cœurs brisés où vibrent les complaintes blues des guitares électriques, les envolées de l’orgue B3 et les épanchements en harmonie de deux voix fusionnelles. Au premier abord, on semble...

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Quatrième Salle ,1 rue Elgin,Ottawa,Canada
jeu 3 décembre 2015
19 h 30 HNE
Cet événement est passé
© Joey Visser
Musique Auteur-compositeur-interprète Blues Canadien
  • Anglais
Présentation du CNA

Vingt-sept ans. Quatre complices. Deux frères. Un album.

Let It Lie, le tout premier album du groupe canadien de rock trad The Bros. Landreth, est la preuve que les chiffres ont leur valeur.

Il est question ici de routes ouvrant sur l’inconnu et de cœurs brisés où vibrent les complaintes blues des guitares électriques, les envolées de l’orgue B3 et les épanchements en harmonie de deux voix fusionnelles. Au premier abord, on semble devant un album pur coton américain. Mais en prêtant bien l’oreille, on saisit des nuances entre les frères Landreth – qui n’ont pas grandi aux États-Unis mais plutôt à Winnipeg – et leurs complices du sud du 48e parallèle.

Let It Lie a été enregistré dans un fenil du sud du Manitoba, durant un des hivers les plus froids de mémoire récente. Avec le producteur Murray Pulver, les Bros. Landreth ont trouvé de quoi se réchauffer dans les chansons que Joey et David avaient écrites dans leur coin de pays, brassant des sonorités franches et terreuses qui les ont apparentés aux Eagles, Allman Brothers et Jackson Browne de ce monde. Voulant lever leur chapeau à l’homme qui a donné aux frères Landreth leurs premiers instruments, les comparses ont aussi enregistré une version de « I am the Fool », chanson composée par le père des garçons, Wally Landreth, musicien réputé de Winnipeg. Wally a même fait un saut au studio pour chanter un passage de « Runaway Train », pièce rock louche et obscure qui marie les guitares boogie-woogie aux voix bluesy éclatantes de deux générations de Landreth.

Des pièces maîtresses de l’album comme « Our Love », « Firecracker » et « Nothing » sont nées d’une suite de relations houleuses, mais Let It Lie ne parle pas que de rupture. Les auteurs de ce disque fait de rock tempéré, de ballades doucereuses et de berceuses pour cowboy ont puisé leur inspiration non seulement dans les recoins du cœur humain mais aussi dans les plaines balayées par le vent qui s’étendent à perte de vue autour de Winnipeg. La musique que nous offre l’ensemble est ancrée dans l’histoire de la ville natale des frères Landreth, et si elle sonne glacial par moment, elle n’en est pas moins chaudement ravissante.

« Je me rappelle bien le jour où Dave et moi avons commencé à chanter ensemble, évoque Joey. J’ai compris là à quel point nos voix se ressemblaient. Ça a été une révélation pour lui et moi. On en avait tous deux rudement assez de nos « gigs » et on voulait faire de la musique ensemble, juste pour le plaisir. Le groupe s’est construit à partir de là. Je m’amusais à regarder s’élever les murs de notre édifice. »

« Joey m’a appris à chanter, renchérit David. Durant trois ou quatre ans avant la formation du groupe, on a été passablement occupés chacun de notre côté en tournée avec d’autres groupes. À l’adolescence pourtant, on était très proches l’un de l’autre. Les Bros. Landreth sont pour moi un merveilleux coup du destin. Nous étions prédestinés à être réunis pour faire de la musique ensemble. »