Le 12 février avec surtitres anglais.
Prix du Gouverneur général en 2000, le roman de Jean Marc Dalpé Un vent se lève qui éparpille emporte une multiplicité de voix en déroute. Geneviève Pineault adapte pour la scène ce récit somptueux et rocailleux, dont les émotions à fleur de peau des personnages sont attisées par la passion, le désir et la haine.
En 1988, Jean Marc Dalpé reçoit le Prix du Gouverneur général en théâtre pour Le chien, puis en 1999 pour son recueil de pièces Il n’y a que l’amour. En 2000, il réussit le tour de force de rafler de nouveau la prestigieuse récompense avec son premier roman, Un vent se lève qui éparpille. Dans ce récit aux accents tragiques et au titre faulknérien, l’auteur emporte une multiplicité de voix en déroute dans un français métissé d’anglais, à la fois brut et sophistiqué. Ces voix, ce sont celles de Marie, de Marcel, de Joseph et de Rose. Attisées par la passion, le désir et la haine, leurs émotions à fleur de peau les conduisent à commettre meurtre, suicide et inceste. Dans le milieu défavorisé des travailleurs d’une petite ville minière du Nord de l’Ontario, chacun semble plier sous le joug d’un destin aussi inexorable que celui des tragédies grecques.
La metteure en scène Geneviève Pineault est bouleversée par ce récit fracassant depuis qu’elle l’a découvert en arrivant à la barre du Théâtre du Nouvel-Ontario. C’est le style à la fois poétique, théâtral et romanesque de cette œuvre qui la convainc de la porter à la scène avec la complicité de Johanne Melançon et Alice Ronfard à la dramaturgie. Défendue par six interprètes investis, cette nouvelle production lui fait retrouver le chemin de Jean Marc Dalpé, avec qui elle a collaboré pour deux pièces de Mansel Robinson, SLAGUE – l’histoire d’un mineur et II (deux).