© Angelo Barsetti

2015-10-14 20:00 2015-10-17 23:59 60 Canada/Eastern 🎟 CNA : Septembre

https://nac-cna.ca/fr/event/11795

Un jour de septembre, une femme va chercher à l’école sa fille, qui a mal au ventre. Arrivée devant la cour de récréation, elle observe les jeux des enfants en y superposant maints scénarios possibles, des plus ludiques aux plus morbides. Pour incarner ce personnage rêveur, Evelyne de la Chenelière prend possession seule de la scène. Aujourd’hui, 12 septembre, une femme travaille. Aujourd’hui,...

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Studio Azrieli ,1 rue Elgin,Ottawa,Canada
14 - 17 oct 2015
Cet événement est passé
© Angelo Barsetti
© Marlène Gélineau-Payette
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«(…) une métaphore fine, sensible et vibrante de la condition humaine, de l’enfance, du rapport à la mère et de l’angoisse de la séparation vus par le prisme d’une cour de récréation, au moment de la rentrée scolaire.» Fabien Deglise, Le Devoir
  • Français
  • ≈ 1 heure et 20 minutes · Sans entracte
© Marlène Gélineau-Payette
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Coproduction du CNA

Un jour de septembre, une femme va chercher à l’école sa fille, qui a mal au ventre. Arrivée devant la cour de récréation, elle observe les jeux des enfants en y superposant maints scénarios possibles, des plus ludiques aux plus morbides. Pour incarner ce personnage rêveur, Evelyne de la Chenelière prend possession seule de la scène.


Aujourd’hui, 12 septembre, une femme travaille. Aujourd’hui, 12 septembre, un coup de téléphone de l’école l’interrompt : sa fille a mal au ventre ; il faut venir la chercher. Aujourd’hui, 12 septembre, malgré la canicule qui accable la ville, la femme prend sa voiture, se gare devant l’établissement, puis s’abandonne à la contemplation de la cour de récréation : les jeux rituels des enfants conduisent son imaginaire sur les chemins d’une rêverie ambivalente. À la réalité que ses yeux perçoivent se superposent peu à peu maints scénarios possibles, des plus ludiques aux plus morbides : dans cette intense activité fantasmagorique, elle va jusqu’à entrevoir l’irruption d’un tueur transformant cette journée en carnage. Pourquoi cette femme introduit-elle la mort au cœur même de ce que sa pensée a généré ? Est-elle aveugle ou visionnaire ?

Daniel Brière s’applique à démêler les fils de cette délicate cohabitation d’une auteure, d’une actrice et d’une mère à l’intérieur d’un seul corps. Avec Septembre, le codirecteur artistique du Nouveau Théâtre Expérimental retrouve la comédienne Evelyne de la Chenelière, qui signe également le texte. Dans la lignée de leurs recherches précédentes (pensons notamment à Henri & Margaux et Bashir Lazhar, déjà présentées au CNA), ils utilisent, démontent et interrogent les codes de la représentation pour rendre sensible ce qui se déploie dans l’imaginaire, dans le souvenir ou dans le fantasme.

  • TEXTE Evelyne de la Chenelière
  • MISE EN SCÈNE ET SCÉNOGRAPHIE Daniel Brière
  • AVEC Evelyne de la Chenelière