Dernière mise à jour: 26 février 2024
Les dernières années ont été difficiles pour les arts de la scène dans le monde entier. Au Centre national des Arts (CNA), nous travaillons à revitaliser notre secteur en collaborant avec des partenaires exceptionnels de tout le pays. Dans le cadre de cette vision, nous nous sommes engagés à faire équipe avec des artistes et des organisations artistiques francophones pour faire rayonner les expressions multiples de la francophonie.
En février et mars 2024, l’Orchestre du CNA, sous la conduite de son directeur artistique Alexander Shelley, a l’honneur de collaborer avec deux organisations artistiques remarquables : l’Orchestre symphonique de Québec (OSQ) et le Toronto Mendelssohn Choir (TMC). Les trois ensembles unissent leurs forces pour offrir de superbes prestations aux auditoires du Grand Théâtre de Québec, du Centre national des Arts (Ottawa) et du Roy Thomson Hall (Toronto). Au cœur du programme, on trouve la Symphonie no 5 du compositeur québécois de renommée mondiale Jacques Hétu – sa dernière œuvre et l’une de ses réalisations les plus importantes.
Le savoir-faire artistique canadien est au cœur de cette tournée. En plus des instrumentistes d’orchestre et des choristes de premier plan qui se côtoient sur scène, le brillant pianiste canadien Kevin Chen fait ses débuts avec l’Orchestre du CNA et l’OSQ.
Et au-delà des concerts présentés dans chaque ville, des activités éducatives, offertes en partenariat avec le Conservatoire de musique et d’art dramatique et la Faculté de musique de l’Université Laval, permettront aux interprètes de dialoguer avec de jeunes artistes. Enfin, la musique de cette tournée sera enregistrée et mise à la portée des publics de partout.
Au nom du Centre national des Arts, nous remercions tous nos partenaires pour cette merveilleuse collaboration. Mais surtout, merci à vous, notre public, de vous joindre à nous pour célébrer les extraordinaires artistes de musique classique du Canada, et de soutenir la musique dans votre collectivité.
Bon concert!
Deux orchestres, une symphonie est un projet fabuleux né de notre collaboration avec Alexander Shelley – directeur musical de l’Orchestre du Centre national des Arts – pendant la pandémie, alors qu’à trois reprises, il est venu diriger l’Orchestre symphonique de Québec, à titre de chef invité. Au fil de nos rencontres, Alexander a lancé cette idée emballante de faire un concert conjoint regroupant les orchestres des deux capitales pour interpréter la Cinquième symphonie du regretté compositeur québécois Jacques Hétu. Il souhaitait profiter de cette rencontre historique pour promouvoir le patrimoine musical québécois et canadien. À ce titre, le concert débutera par une émouvante œuvre de la compositrice canadienne Kelly-Marie Murphy. La présence du jeune pianiste Kevin Chen et du Mendelssohn Choir de Toronto soulignera d’autant plus l’unicité de notre vivacité culturelle. Notre volonté commune d’offrir une série de concerts à travers le Canada viendra sceller l’union musicale qui nous anime tous.
Astrid Chouinard
Présidente-directrice générale, Orchestre symphonique de Québec
Je suis séduit depuis longtemps par la puissance quasi tectonique de la rencontre des cultures dans ce vaste territoire. C’est une force d’une grande énergie qui semble revigorer et stimuler l’âme artistique, linguistique et politique du pays. Cette rencontre des cultures – l’inspiration et les frictions, la recherche d’un terrain d’entente et la reconnaissance des différences – ajoute à la grande tapisserie qu’est le Canada. Et le présent projet célèbre concrètement cette rencontre, réunissant l’Orchestre du Centre national des Arts et l’Orchestre symphonique de Québec et accueillant le Mendelssohn Choir de Toronto pour interpréter un chef-d’œuvre de l’un des grands noms canadiens de ces dernières décennies, Jacques Hétu. Sa Cinquième symphonie présente, dans ses premiers mouvements, des tableaux musicaux de Paris avant, pendant et après l’occupation nazie, tandis que le finale réunit le chœur et l’orchestre, entonnant le poème « Liberté » de Paul Éluard. La première partie, qui met à l’honneur deux des figures les plus marquantes de la scène musicale canadienne actuelle – Kelly-Marie Murphy et Kevin Chen – souligne le dynamisme et la robustesse de la vie musicale dans ce pays. Réunir ces grandes institutions et ces remarquables talents musicaux permettra de miser davantage sur ce qui fait la force d’un orchestre : écouter, montrer de l’empathie, comprendre, communiquer, diriger, suivre et inspirer. Chaque personne donne tout ce qu’elle a pour le bien du collectif. Un microcosme culturel et social en action.
KELLY-MARIE MURPHY Dark Nights, Bright Stars, Vast Universe* (« Nuits noires, étoiles brillantes, vaste univers ») (9 min)
CAMILLE SAINT-SAËNS Concerto pour piano n° 2, op. 22 (23 min)
I. Andante sostenuto
II. Allegro scherzando
III. Presto
Kevin Chen, piano
ENTRACTE
JACQUES HÉTU Symphonie n° 5, op. 81** (40 min)
I. Prologue : Allegretto
II. L’Invasion : Vivace
III.L’Occupation : Adagio
IV. Liberté : Andante
*Commande de l’Orchestre du CNA
**Commande de l’Orchestre symphonique de Toronto
Texte de Liberté par Paul Éluard
Sur mes cahiers d’écoliers
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J’écris ton nom
Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J’écris ton nom
Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J’écris ton nom
Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l’écho de mon enfance
J’écris ton nom
Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J’écris ton nom
Sur les champs sur l’horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J’écris ton nom
Sur chaque bouffée d’aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J’écris ton nom
Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l’orage
Sur la pluie épaisse et fade
J’écris ton nom
Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J’écris ton nom
Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J’écris ton nom
Sur la lampe qui s’allume
Sur la lampe qui s’éteint
Sur mes maisons réunies
J’écris ton nom
Sur le fruit coupé en deux
Du miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J’écris ton nom
Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J’écris ton nom
Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J’écris ton nom
Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attentives
Bien au dessus du silence
J’écris ton nom
Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J’écris ton nom
Sur l’absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J’écris ton nom
Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l’espoir sans souvenir
J’écris ton nom
Et par le pouvoir d’un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer
Liberté
Text from Liberty by Paul Éluard
On my schoolboys’ copybooks
On my desk and on the trees
On sand and snow
I write your name
On all pages read
On all pages blank
Stone blood paper or ash
I write your name
On the gilded images
On the arms of warriors
On the crown of kings
I write your name
On the jungle and the desert
On nests on gorse
On the echo of my childhood
I write your name
On the wonders of the nights
On the white bread of the days
On seasons betrothed
I write your name
On the fields on my horizon
On the wings of birds
And on the mill of shadows
I write your name
On every whiff of daybreak
On the sea on the ships
On the raging mountain
I write your name
On the foam of clouds
On the labour of storms
On the dense and tasteless rain
I write your name
On gleaming shapes
On bells of colour
On physical truth
I write your name
On awakened paths
On spreading roads
On overflowing squares
I write your name
On the lamp that kindles
On the lamp that dies
On my houses joined
I write your name
On the fruit cut in two
On the mirror and my room
On my bed empty shell
I write your name
On the threshold of my door
On familiar things
On the surge of blessed fire
I write your name
On all accordant flesh
On the foreheads of my friends
On every hand held out
I write your name
On the windows of surprises
On attentive lips
High above the silence
I write your name
On my ruined shelters
On my extinguished beacons
On the walls of my fatigue
I write your name
On absence without desire
On barren solitude
On the steps of death
I write your name
On health returned
On vanished risk
On hope without remembrance
I write your name
And by the power of a word
I begin my life again
I was born to know you
To name you
Liberty
Kelly-Marie Murphy est bien connue sur la scène musicale canadienne : « imaginatives et évocatrices » (The National Post), ses compositions « à couper le souffle » (Kitchener-Waterloo Record) sont semblables à « un assaut puissant pour les sens » (The Globe and Mail) et à du « Bartók survitaminé » (Birmingham News). Elle a écrit de nombreuses œuvres mémorables pour certains des plus grands interprètes et ensembles au pays, notamment les orchestres symphoniques de Toronto, Winnipeg et Vancouver, le Gryphon Trio, James Campbell, Shauna Rolston, Judy Loman ainsi que les quatuors à cordes Cecilia et Afiara.
Née sur une base de l’OTAN en 1964 en Sardaigne (Italie), Kelly-Marie Murphy a passé sa jeunesse aux quatre coins du Canada sur différentes bases des Forces armées canadiennes. Elle a commencé à étudier la composition à l’Université de Calgary auprès de William Jordan et Allan Bell; elle est titulaire d’un doctorat dans ce domaine dirigé par Philip Wilby (Université de Leeds, R.-U.). Après avoir vécu de nombreuses années dans la région de Washington, D.C., où elle a été fichée par le Service de l’immigration et de la naturalisation des États-Unis comme « étrangère ayant des habiletés extraordinaires », elle poursuit maintenant, en toute discrétion, sa carrière de compositrice indépendante à Ottawa.
Commandée par l’Orchestre du CNA et composé en 2023, Dark Nights, Bright Stars, Vast Universe (« Nuits noires, étoiles brillantes, vaste univers ») constitue une répartie à Don Juan, œuvre orchestrale de Richard Strauss. Dans la notice qui accompagne sa pièce, la compositrice fait la révélation suivante : « en réfléchissant à la manière de répondre à ce poème sonore emblématique, j’ai décidé d’examiner ce qui se passait dans le monde à l’époque où Strauss composait. L’un des événements importants, il me semble, a été le tableau de Vincent Van Gogh intitulé La nuit étoilée, datant de 1889. L’autre a été la découverte de la nébuleuse de la Tête de cheval par Williamina Fleming en 1888. Madame Fleming faisait partie des “calculatrices humaines de Harvard”, groupe de femmes qui s’employaient à étudier les spectres lumineux des astres et à répertorier les étoiles pour les astronomes de l’observatoire de Harvard. Sa vie extraordinaire est devenue le sujet de mon propre poème symphonique. »
Comme l’explique la compositrice, Dark Nights, Bright Stars, Vast Universe (« Nuits noires, étoiles brillantes, vaste univers ») s’articule autour de certains thèmes principaux : « le questionnement, la recherche et la curiosité, la persévérance et la détermination, ainsi que la beauté du ciel étoilé. Le morceau ouvre sur un thème de questionnement, à la harpe, auquel répondent les bois solistes. Au fur et à mesure que le questionnement et la recherche s’intensifient, les thèmes générateurs de la persévérance et de la détermination s’invitent; l’effet est rapide, implacable et parfois turbulent. Ensuite, le doute s’insinue l’espace d’un instant avec des solos de trompette et de hautbois. Peu à peu, la confiance et la force reviennent et un choral aux cuivres installe une calme concentration. Le thème principal de la persévérance revient, menant finalement au succès et à la découverte. Tout au long de la pièce, nous sommes conscients des étoiles : elles brillent, elles interpellent, elles nous montrent le chemin. »
La biographie et la note de programme ont été fournies par la compositrice (traduit de l’anglais)
I. Andante sostenuto
II. Allegro scherzando
III. Presto
Le Concerto pour piano no 2 est l’œuvre la plus précoce de Saint‑Saëns (1835–1921) à demeurer au répertoire orchestral actif. Il illustre à merveille, par ses proportions formelles nettes, la clarté de sa texture et l’élégance classique de son style, la facture impeccable du compositeur. La genèse de cette œuvre vaut la peine d’être racontée. Saint‑Saëns et le pianiste compositeur Anton Rubinstein étaient demeurés grands amis après leur rencontre en 1858, jouant souvent du piano en duo et se produisant parfois en concert avec Saint-Saëns au pupitre et Rubinstein au piano. En 1868, Rubinstein fit un jour observer à son ami que, bien qu’il se soit produit souvent à Paris en tant que soliste, il n’avait jamais eu l’occasion de diriger un orchestre. C’est ainsi que les deux compères décidèrent d’inverser leur rôle et que, trois semaines plus tard seulement, Rubinstein montait au podium de la salle Pleyel pour diriger le concerto que Saint-Saëns avait écrit pour lui (en seulement 17 jours!).
Le concerto débute avec un complexe solo pour piano – un passage de forme libre, une sorte de fantaisie – qui révèle toute l’influence que la musique pour orgue de Bach a eue sur Saint‑Saëns. Après le premier énoncé orchestral, le piano propose un thème lyrique emprunté à un Tantum ergo pour voix et orgue de Gabriel Fauré, ancien élève du compositeur; le pianiste Alfred Cortot raconte d’ailleurs que celui-ci était ravi de l’honneur que lui faisait son maître en empruntant l’un de ses propres thèmes. Brillantes cascades de notes, octaves tonitruantes et passages éblouissants caractérisent cet andante, qui nous réserve une surprise : le matériau d’ouverture revient à la fin du mouvement, mais cette fois dans des tonalités feutrées et discrètes, tels « des souvenirs remontant poétiquement des profondeurs du passé » (Cortot).
Le scherzo caracole gaiement, léger comme une plume dans la meilleure tradition de Felix Mendelssohn, à l’exception d’un deuxième thème guilleret évoquant, pour certains, des chevaux qui dansent.
Le troisième mouvement a recours au rythme furieux de la tarentelle dans un tour de force tourbillonnant. C’est l’œuvre d’un maître compositeur, dont « la musique propose des rythmes nets et même brillants, plus d’intelligence que de sensibilité, plus de verve que de sentiments », pour citer de nouveau Cortot. Le concerto s’achève dans un élan fougueux de virtuosité.
Traduit d’après Robert Markow
I. Prologue : Allegretto
II. L’Invasion : Vivace
III.L’Occupation : Adagio
IV. Liberté : Andante
Jacques Hétu compte parmi les compositeurs québécois les plus joués, au Canada comme à l’étranger. Né à Trois-Rivières, il a étudié la composition au Conservatoire de musique de Montréal avec Clermont Pépin, puis à Paris auprès d’Henri Dutilleux et Olivier Messiaen. Le style de Jacques Hétu constitue un heureux mélange de formes classiques, de sensibilité romantique et de langages musicaux modernes. Ses œuvres sont solidement charpentées et souvent très lyriques. Elles dégagent généralement beaucoup de force et ses orchestrations sont particulièrement colorées et chatoyantes. Hétu a composé près de 80 œuvres dans tous les genres classiques, y compris la musique de chambre, la musique symphonique et la musique vocale.
La création de la Symphonie no 5 de Jacques Hétu par l’Orchestre symphonique de Toronto, qui lui en avait passé la commande, a eu lieu au Festival New Creations en février 2010, sous la direction de Peter Oundjian. Le compositeur décrit sa cinquième symphonie en ces mots :
I. Prologue (Paris avant la Deuxième Guerre mondiale). La ville se réveille lentement et se déploie peu à peu comme un immense carrousel. Bruitages d’enfants, murmures de la foule, joyeux cortèges et rumeurs de fête foraine qui se rapprochent, s’entrecroisent puis s’estompent.
II. L’invasion (La guerre). Musique haletante, trépidante, violente et dramatique. Le motif des vents à l’unisson, constamment brodé par les cordes, monte et aboutit à une âpre polyphonie où se bousculent les différents groupes de l’orchestre. La brève section plus calme de ce scherzo est une plainte qui sera développée dans le mouvement suivant. Puis, retour abrégé de la section initiale.
III. L’occupation (L’occupation allemande). Sorte de marche funèbre. Suppliante, la musique se déploie lentement, puis se heurte à un cri angoissant formé d’un énorme tutti déployant les harmoniques de la fondamentale do. Puis, les cordes à l’unisson mènent à l’énoncé d’un motif expressif qui sera l’objet de développements successifs en accelerando. Un épisode plus serein se fait entendre des bois avant le retour abrégé de la marche du début. Une dernière métamorphose des cuivres mène à la coda qui amplifie le cri d’angoisse.
IV. Liberté (L’espoir de la libération). Le poème Liberté de Paul Éluard fut largué par les avions de la Royal Air Force en milliers de tracts sur la France occupée en 1942. Le poème revendique la volonté d’écrire le mot « liberté » sur tous les supports possibles dans le monde et de couvrir tous les domaines d’une vie. Ce poème incantatoire, qui est un hymne à tous les moments de la vie, possède toujours un écho universel.
Musicalement, chaque strophe est traitée à la manière d’un court tableau dramatique, la couleur orchestrale et le traitement vocal variant d’une strophe à l’autre. Le dernier vers de chaque strophe, « J’écris ton nom », forme un leitmotiv.
Une première grande section englobe les strophes sur la réminiscence de l’enfance (« cahiers d’écolier », « images dorées ») et la communion avec la nature (« bouffée d’aurore », « sueurs de l’orage »).
Amorcée par le chœur a cappella, la seconde section, plus intimiste, évoque d’abord la douceur de la nuit (« Sur la lampe qui s’allume »), la tendresse, la sensualité (« toute chair accordée ») et l’espoir, puis glisse vers le découragement (« refuges détruits », « marches de la mort »).
La dernière section, vigoureuse (« Sur la santé revenue », « par le pouvoir d’un mot »), fait éclater le mot « liberté » dans un caractère de marche victorieuse.
Note de programme de Claude Ricignuolo
Décrit comme « un communicateur né, sur scène comme dans la vie » (The Telegraph), Alexander Shelley se produit sur six continents avec les plus grands ensembles et solistes de la planète.
Reconnu pour sa technique de direction « impeccable » (Yorkshire Post) et pour « la précision, la distinction et la beauté de sa gestique […] quelque chose que l’on n’a plus vraiment vu depuis Lorin Maazel » (Le Devoir), le maestro est aussi célébré pour la clarté et l’intégrité de ses interprétations et pour la créativité et l’audace de sa programmation. Il a à ce jour dirigé plus de 40 premières mondiales d’envergure, des cycles acclamés des symphonies de Beethoven, de Schumann et de Brahms, des opéras, des ballets et des productions multimédias novatrices.
Il est depuis 2015 directeur musical de l’Orchestre du Centre national des Arts du Canada et premier chef associé de l’Orchestre philharmonique royal de Londres. En avril 2023, il a été nommé directeur artistique et musical d’Artis—Naples en Floride, prenant ainsi les rênes artistiques de l’Orchestre philharmonique de Naples et de tous les volets de cette organisation multidisciplinaire. La saison 2024–2025 est sa première à ce poste.
Alexander Shelley se produira également cette saison avec l’Orchestre symphonique de la Ville de Birmingham, l’Orchestre symphonique du Colorado, l’Orchestre philharmonique de Varsovie, l’Orchestre symphonique de Seattle, le Chicago Civic Orchestra et l’Orchestre symphonique national d’Irlande. Il est régulièrement invité par les plus grands orchestres d’Europe, d’Amérique, d’Asie et d’Australasie, dont l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig, le Konzerthausorchester Berlin, l’Orchestre de la Suisse Romande, les orchestres philharmoniques d’Helsinki, de Hong Kong, du Luxembourg, de Malaisie, d’Oslo, de Rotterdam et de Stockholm et les orchestres symphoniques de Sao Paulo, de Houston, de Seattle, de Baltimore, d’Indianapolis, de Montréal, de Toronto, de Munich, de Singapour, de Melbourne, de Sydney et de Nouvelle-Zélande.
Alexander Shelley a succédé à Pinchas Zukerman à titre de directeur musical de l’Orchestre du Centre national des Arts du Canada en septembre 2015, devenant le plus jeune chef à occuper ce poste dans l’histoire de l’ensemble. Ce dernier a depuis été qualifié de « transformé », « passionné », « ambitieux » et « déchaîné » (Ottawa Citizen) et classé parmi les plus audacieux en Amérique du Nord pour sa programmation (Maclean’s). Le maestro a mené ses troupes dans des tournées d’envergure au Canada, en Europe et au Carnegie Hall, où il a dirigé la première de la Symphonie no 13 de Philip Glass.
À la tête de l’Orchestre du CNA, Alexander Shelley a commandé des œuvres révolutionnaires, dont Réflexions sur la vie et RENCONTR3S, et fait paraître plusieurs albums finalistes aux prix JUNO. En réaction à la pandémie et aux questions de justice sociale qui dominent notre époque, il a lancé les séries vidéo L’OCNA en direct et INCONDITIONNEL.
En août 2017 se concluait le mandat du maestro Shelley à la direction de l’Orchestre symphonique de Nuremberg, période décrite comme un âge d’or par la critique et le public.
Sur la scène lyrique, Alexander Shelley a dirigé La veuve joyeuse et le Roméo et Juliette de Gounod (Opéral royal danois), La bohème (Opera Lyra / Centre national des Arts), Louis Riel (Compagnie d’opéra canadienne / Centre national des Arts), Iolanta (Deutsche Kammerphilharmonie de Brême), Così fan tutte (Opéra Orchestre National Montpellier), Les noces de Figaro (Opera North), Tosca (Innsbruck) ainsi que Les noces de Figaro et Don Giovanni en version semi-scénique au CNA.
Lauréat du prix ECHO et du Deutsche Grunderpreis, le chef s’est vu décerner en avril 2023 la Croix fédérale du Mérite par le président allemand Frank-Walter Steinmeier en reconnaissance de ses services à la musique et à la culture.
À titre de fondateur et directeur artistique de la Schumann Camerata et de sa série avant-gardiste 440Hz à Düsseldorf et de directeur artistique du projet Zukunftslabor de la Deutsche Kammerphilharmonie de Brême, ainsi que par ses nombreuses tournées à la tête de l’Orchestre national des jeunes d’Allemagne, il cherche constamment à inspirer les futures générations d’instrumentistes et d’adeptes de musique classique.
Alexander Shelley fait régulièrement des présentations instructives et passionnées sur ses programmes avant et après les concerts. Il participe aussi à de nombreuses entrevues et produit des balados sur le rôle de la musique classique dans la société. Seulement à Nuremberg, il a accueilli en neuf ans plus d’un demi-million de personnes aux concerts annuels du Klassik Open Air, le plus grand événement de musique classique d’Europe.
Né à Londres en octobre 1979 et fils de célèbres pianistes concertistes, Alexander Shelley a étudié le violoncelle et la direction d’orchestre en Allemagne. Il s’est d’abord signalé en remportant à l’unanimité le premier prix au Concours de direction d’orchestre de Leeds en 2005. La critique l’a décrit comme « le jeune chef d’orchestre le plus passionnant et le plus doué à avoir récolté ce prix hautement prestigieux ».
Le poste de directeur musical bénéficie du soutien d’Elinor Gill Ratcliffe, C.M., O.N.L., LL.D. (hc).
Kevin Chen a commencé à étudier le piano à l’âge de cinq ans et n’a pas tardé à se signaler dès ses débuts sur la scène musicale, se classant premier au Concours de musique du Canada à seulement huit ans. Par la suite, il a été cité sur la liste des « 30 talents de moins de 30 ans à surveiller en musique classique » de la CBC et sur celle des « 100 Canadiens et Canadiennes remarquables » du magazine Maclean’s alors qu’il n’avait pas encore dix ans.
Aujourd’hui âgé de 18 ans, il a remporté plusieurs premières places dans le cadre de concours internationaux prestigieux, ce qui lui a valu de nombreuses accolades, dont le premier prix du Concours international de piano Arthur-Rubinstein à Tel-Aviv, en Israël (mars 2023), le premier prix du Concours de Genève (novembre 2022), le premier prix du Concours international de piano Franz Liszt à Budapest, en Hongrie (septembre 2021), le premier prix du Concours international de piano de Hilton Head, aux États-Unis (mars 2020), et le premier prix du Minnesota International Piano-e-Competition à Minneapolis, aux États-Unis (juillet 2019).
Outre ses prestations très appréciées dans quelques-unes des plus prestigieuses salles de concert du monde, notamment le Carnegie Hall de New York, le St. John’s Smith Square de Londres et la Salle de concert nationale de Taipei, il a également été invité à se produire dans de nombreux festivals de renom, dont le Festival International de Piano de la Roque d’Anthéron, le Festival international Chopin à Duszniki-Zdrój, le Festival Chopin et son Europe à Varsovie, et le Festival de piano d’Oxford.
Il se produit régulièrement avec des orchestres depuis ses débuts avec l’Abbotsford Youth Orchestra à l’âge de sept ans. On a pu l’entendre, entre autres, avec l’Orchestre symphonique d’Edmonton, l’Orchestre philharmonique de Calgary, l’Orchestre du Minnesota, l’Orchestre national de Hongrie, l’Orchestre de la Suisse romande, l’Orchestre philharmonique d’Israël et l’Orchestre symphonique de Taipei.
Depuis octobre 2023, il étudie à la Hochschule für Musik, Theater und Medien Hannover sous la houlette d’Arie Vardi. Auparavant, il a pris des leçons particulières à Calgary auprès de Marilyn Engle et Colleen Athparia.
L’Orchestre du Centre national des Arts (CNA) du Canada est reconnu pour la passion et la clarté de son jeu, ses programmes d’apprentissage et de médiation culturelle visionnaires et son soutien indéfectible à la créativité canadienne. Situé à Ottawa, la capitale nationale, il est devenu depuis sa fondation en 1969 l’un des ensembles les plus encensés et les plus dynamiques du pays. Sous la gouverne du directeur musical Alexander Shelley, l’Orchestre du CNA reflète le tissu social et les valeurs du Canada, nouant des liens avec des communautés de tout le pays grâce à sa programmation inclusive, ses récits puissants et ses partenariats innovants.
Alexander Shelley a façonné la vision artistique de l’Orchestre depuis qu’il en a pris les rênes en 2015, poursuivant sur la lancée de son prédécesseur, Pinchas Zukerman, qui a dirigé l’ensemble pendant 16 saisons. Le maestro Shelley jouit par ailleurs d’une belle renommée qui s’étend bien au-delà des murs du CNA, étant également premier chef d’orchestre associé de l’Orchestre philharmonique royal au Royaume-Uni ainsi que directeur artistique et musical d’Artis—Naples et de l’Orchestre philharmonique de Naples aux États-Unis. Au CNA, Alexander Shelley est épaulé dans son rôle de leader par le premier chef invité John Storgårds et par le premier chef des concerts jeunesse Daniel Bartholomew-Poyser. En 2024, l’Orchestre a ouvert un nouveau chapitre avec la nomination d’Henry Kennedy au nouveau poste de chef d’orchestre en résidence.
Au fil des ans, l’Orchestre a noué de nombreux partenariats avec des artistes de renom comme James Ehnes, Angela Hewitt, Renée Fleming, Hilary Hahn, Jeremy Dutcher, Jan Lisiecki, Ray Chen et Yeol Eum Son, assoyant ainsi sa réputation d’incontournable pour les talents du monde entier. L’ensemble se distingue à l’échelle internationale par son approche accessible, inclusive et collaborative, misant sur le langage universel de la musique pour communiquer des émotions profondes et nous faire vivre des expériences communes qui nous rapprochent.
Depuis sa fondation en 1969, l’Orchestre du CNA fait la part belle aux tournées nationales et internationales. Il a joué dans toutes les provinces et tous les territoires du Canada et a reçu de nombreuses invitations pour se produire à l’étranger. Avec ces tournées, l’ensemble braque les projecteurs sur les artistes et les compositeurs et compositrices du Canada, faisant retentir leur musique sur les scènes de l’Amérique du Nord, du Royaume-Uni, de l’Europe et de l’Asie.
Fondé par Joseph Vézina en 1902, l’Orchestre symphonique de Québec, doyen des orchestres canadiens, a toujours été intimement lié aux évènements qui ont marqué l’histoire de la ville de Québec et participe à plusieurs événements d’envergure nationale et internationale. Il crée, en plus des œuvres majeures du répertoire symphonique, de nombreuses œuvres de compositeurs québécois, canadiens et étrangers. Depuis sa création, l’Orchestre a été récompensé par de nombreux prix et distinctions. Chef de file en éducation et en médiation culturelle, l’Orchestre symphonique de Québec contribue à la démocratisation de la musique symphonique avec des projets innovants tels le Zoo musical® et la plateforme numérique éducative La Galerie symphonique, Les Matinées symphoniques (primaire) et les Notes à répétition (secondaire). L’Orchestre se distingue par ses collaborations avec le Conservatoire de musique de Québec ainsi que la Faculté de musique de l’Université Laval.
Nouveau directeur musical de l’Orchestre symphonique de Québec, Clemens Schuldt est l’un des visages de la nouvelle génération de chefs d’orchestre. Originaire d’Allemagne, il est reconnu pour ses interprétations novatrices et sa compréhension approfondie de la musique. Ses choix artistiques audacieux allant du répertoire classique et romantique aux œuvres contemporaines et moins connues sont largement salués.
Sa saison 2023–2024 a débuté par une tournée en Allemagne et en Europe de l’Est avec le Bundesjugendorchester et l’accordéoniste Martynas Levickis. Il a ensuite dirigé le concert inaugural de la saison de l’Orquestra Sinfónica do Porto Casa da Música. En plus des œuvres symphoniques, Clemens Schuldt est un grand amateur d’opéra. La saison dernière, il a dirigé une toute nouvelle production chaudement applaudie de l’opéra de Mozart Mitridate, re di Ponto (Mithridate, roi du Pont) avec The English Concert au Garsington, ainsi que la reprise de la Flûte enchantée de Mozart au Badisches Staatstheater Karlsruhe.
Fondé en 1894 par Augustus Vogt, le chœur Mendelssohn de Toronto Mendelssohn (TMChoir) est fier d’être l’un des chœurs les plus anciens et importants au Canada ainsi que l’un des plus renommés, comptant plus de 125 ans de prestations musicales de haut calibre.
Le Toronto Mendelssohn Choir a pour marque de commerce les sons symphoniques ne pouvant être produits que par un immense chœur. Présentant autant des œuvres du répertoire sacré que séculaire, les membres du TMChoir sont déterminés à offrir au public une expérience émotionnelle grandiose grâce à leurs interprétations des plus grandes pièces jamais composées.
Le TMChoir a remporté un prix Juno et a été nommé aux prix Grammy.
Chef d’orchestre, pédagogue et chercheur canado-américain de renommée mondiale, Jean-Sébastien Vallée est devenu le huitième directeur artistique du Toronto Mendelssohn Choir en juin 2021. En plus d’assurer la direction artistique du Chœur, il œuvre comme professeur agrégé de musique, directeur des études chorales et coordinateur de la division des ensembles et de la direction à l’École de musique Schulich de l’Université McGill.
Le maestro Vallée a dirigé de nombreux ensembles en Amérique du Nord, en Europe et en Asie. Il a aussi préparé des chœurs pour plusieurs orchestres de premier plan, dont l’Orchestre du Centre national des Arts et les orchestres symphoniques de Toronto, de Montréal et de Chicago. Outre son intérêt pour les œuvres chorales, opératiques et orchestrales, il promeut la musique contemporaine et se fait un point d’honneur de présenter ou de commander des œuvres de jeunes compositrices et compositeurs, ainsi que de mettre au programme des morceaux que l’on entend rarement. Il compte de nombreux enregistrements à son actif sous l’étiquette ATMA Classique.
Tobi Hunt McCoy poursuit sa collaboration saisonnière avec l’Orchestre du CNA à titre de régisseuse. Lors des saisons précédentes, elle a notamment été à la régie pour Le Songe d’une nuit d’été de Mendelssohn avec Christopher Plummer en 2001 et Colm Feore en 2014. Pour l’Orchestre symphonique d’Edmonton, elle a assuré avec Jack Everly la coproduction de La belle époque de la radio, un concert Pops de musique des années 1940 qu’ils avaient produit ensemble en 2007 pour l’Orchestre du CNA.
En 2018, McCoy a fait ses débuts de comédienne à la Salle Southam en jouant son propre rôle dans L’Orchestre de la planète X de la Magic Circle Mime Co. Comme régisseuse, elle a fait un peu de tout : aidé Suzanne et la comtesse à expliquer les subtilités de l’amour conjugal au comte et à Figaro dans Les Noces de Figaro; gardé les yeux ouverts (pour la première fois de sa vie) pendant la scène des singes volants dans le Magicien d’Oz; demandé (par erreur!) à Patrick Watson de montrer une pièce d’identité en coulisses; retenu son souffle devant les prouesses des acrobates du Cirque à Broadway; continué d’exercer son français de la Colombie-Britannique grâce aux conseils des choristes d’Ottawa et acclamé Luke et la princesse Leia avec Charlie Ross, Émilie Fournier et Erik Ochsner dans le cadre du concert Pops Star Wars.
Dans son temps libre, elle s’occupe du département d’arts, d’anglais, de théâtre et de techniques de documentation au Lisgar Collegiate Institute.
Premiers violons
Yosuke Kawasaki (violon solo)
Jessica Linnebach (violon solo associée)
Noémi Racine Gaudreault (assistante violon solo)
Emily Kruspe
Marjolaine Lambert
Emily Westell
Manuela Milani
Carissa Klopoushak
Seconds violons
*John Marcus (solo invité)
Jeremy Mastrangelo
Frédéric Moisan
Leah Roseman
Zhengdong Liang
Edvard Skerjanc
Mark Friedman
**Karoly Sziladi
**Winston Webber
Altos
Jethro Marks (solo)
David Marks (solo associé)
David Goldblatt (assistant solo)
Paul Casey
Tovin Allers
David Thies-Thompson
Violoncelles
Rachel Mercer (solo)
Julia MacLaine (assistante solo)
Leah Wyber
Marc-André Riberdy
Timothy McCoy
Contrebasses
Max Cardilli (assistant solo)
Vincent Gendron
Marjolaine Fournier
Flûtes
Joanna G’froerer (solo)
Stephanie Morin
Hautbois
Charles Hamann (solo)
Anna Petersen
Cor anglais
Anna Petersen
Clarinettes
Kimball Sykes (solo)
Sean Rice
Bassons
Darren Hicks (solo)
Vincent Parizeau
Cors
Julie Fauteux (solo associée)
Lawrence Vine
Lauren Anker
Louis-Pierre Bergeron
Trompettes
**Karen Donnelly (solo)
Steven van Gulik
*Alexandre Jolly
Trombones
Colin Traquair
Trombone basse
Zachary Bond
Tuba
Chris Lee (solo)
Percussion
Jonathan Wade
*Andrew Johnson
Musicothécaire principale
Nancy Elbeck
Musicothécaire adjoint
Corey Rempel
Chef du personnel
Meiko Lydall
Coordinatrice du personnel de l’Orchestre
Laurie Shannon
*Musiciens surnuméraires
**En congé
First Violins
Catherine Dallaire (concertmaster)
Julie Tanguay (associate concertmaster)
Caroline Béchard (assistant concertmaster)
France Vermette
Simon Boivin
Ethan Balakrishnan
Élise Caron
Michiko Nagashima
Mireille St-Arnauld
Second Violins
Pierre Bégin (principal)
Anne-Sophie Paquet, (assistant)
Inti Manzi
Justin Li
Mélanie Charlebois
Zhixin Ouyang
Estel Bilodeau
France Marcotte
Violas
Lambert Chen (principal)
Frank Perron (assistant)
Claudine Giguère
Mary-Kathryn Stevens
Sébastien Grall
Étienne Chénard
**Véronique Vanier
*Brenna Hardy-Kavanagh
Cellos
Blair Lofgren (principal)
Ryan Molzan (assistant)
Carmen Bruno
Jean-Christophe Guelpa
Diliana Momtchilova
Marie Bergeron
**Susanne Villeneuve
Double Basses
Jean Michon (principal)
Jeanne Corpataux-Blache (assistant)
Graham Kolle
Ian Simpson
Flutes
**Jacinthe Forand (principal)
Geneviève Savoie (second flute and piccolo)
Oboes
Philippe Magnan (principal)
Hélène Déry (second oboe and English horn)
Clarinets
Stéphane Fontaine (principal)
Marie-Julie Chagnon (second clarinet and bass clarinet)
Bassoons
Marlène Ngalissamy (principal)
Mélanie Forget (second bassoon and contrabassoon)
Horns
Mikhailo Babiak (principal)
**Marjolaine Goulet
Lorenzo Robb
Anne-Marie Larose
Trumpets
Andre Dubelsten (principal)
Trent Sanheim
Trombones
Nick Mahon (principal)
Vladislav Kalinichenko
Scott Robinson (principal bass trombone)
Tuba
Zachariah Dietenberger (principal)
Timpani
Marc-André Lalonde (principal)
Percussion
Bryn Lutek (principal)
*Jean-Luc Bouchard
Harp
Isabelle Fortier (principal)
Orchestra Personnel Manager
Tristan Lemieux
Orchestra Personnel Coordinator
Mélanie Charlebois
Production Manager
Alexandre de Grandpré
Artistic Administration Director
Joël Brouillette
Artistic Administration Coordinator and Assistant to the Music Director
Isabelle Lépine
Assistant Conductor
Marie-Claire Cardinal
*Additional musicians
** On leave
Catherine Alberti
Tia Andriani
Ann-Marie Barrett-Tandy
Leslie Bradshaw
Ada Chan
Amy Chen
Laureen Choi
Maria Farrier
Leslie Finlay
Marina Galeano
Rebecca Genge
Alice Liu
Claire Luc
Emily Parker
Olha Movsessian
Hannah Silverberg
Jaclyn Siou
Chong Tan
Sinéad White
Sophya Yumakulov
Jocelyn Belfer
Lesley Bouza
Louise Boyden
Marlo Burks
Rayna Crandlemire
Kim Finkelstein
Alison Haines
Gabrysia Kowalik
Alysha Ladha
Jocelyne Lussier
Lindsay McIntyre
Michele Pearson
Ariane Prescott
Michelle Prunier
Mary Ridgley
Sylvia Romanowska
Heather Rowe
Julia Barber
Adrienne Eastwood
Claudia Lemcke
Gillian Grant
Simon Honeyman
Heather McGrath
Annie Odom
Parnian Parvin
Jan Szot
Jennifer Ujimoto
Tarquin Wongkee
Virginia Wright
YuYang Wu
Jane Agosta
Marlo Alcock
Renee Ardiente
Rebecca Claborn
Kristin Crawford
Ryan McDonald
Bethany Jo Mikelait
Susan Mumford
Kiley Venables
Patti Vipond
Susan Worthington
Jessica Wright
Mitch Aldrich
Omar Flores
Nick Gough
Alejandro Guerrero
Charles Im
Clement Kam
Daniel Meeks
Nicholas Nicolaidis
Samuel Broverman
Tom Bishop
Michael Clipperton
Peter DeRoche
Ryan Valdés-Doyle
John Gladwell
Nathan Gritter
Lucas Jin
Ben Keast
Eric Lee
Timothy McPhail
Neil Payne
David Serber
Terrence Tsang
Jeffrey Baker
David Chan
Steven Foster
Paul Genyk-Berezowsky
Michael Harrison
Timothy Khoo
John Lemke
Matt Lozinski
Joseph McGowan
Magnus Mee
David Peer
Graham Robinson
Albert Wong
David Yung
Bruce Yungblut
Neil Aronoff
Yoosik Choi
Peter Eratostene
Kieran Kane
Frederick Mei
David Powell
Milovan Prelevic
Michael Qin
Jordan Scholl
Gavriel Rhys Swayze
Karl Tomczak
Sean van Wyk
Jonah Wall
Isaiah Yankech