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≈ 90 minutes · Avec entracte
Habile à raconter des histoires, le duo Crown Lands pose un regard unique sur notre monde et au-delà. Les deux complices peignent des univers intrigants et immersifs et militent en faveur des droits des communautés autochtones et 2ELGBTQ+. Adeptes du contre-culturalisme du XXIe siècle, ils distillent une sagesse d’un autre temps et puisent leur inspiration dans la science-fiction et les grands mélodistes tels que Rush, Paul Simon, ou encore Led Zeppelin et John Prine.
Bien qu’ils soient encore dans la vingtaine, les membres de Crown Lands sont bien ancrés dans l’histoire. Moitié du duo, Cody Bowles joue de la batterie et assure le chant. L’artiste a renoué avec ses origines mi’kmaq auprès des personnes ainées de la réserve de la Première Nation d’Alderville et s’identifie comme personne bispirituelle. Son comparse, Kevin Comeau, est un guitariste et claviériste d’origine juive de Whitby et descendant de survivants de l’Holocauste. Ensemble, ils convoquent les esprits des temps anciens pour mieux raconter les maux de notre société.
La formation fait une entrée tonitruante sur la scène rock avec un premier album éponyme sorti en 2020, finaliste aux prix JUNO. Avec de nouvelles chansons en poche, Crown Lands voit son identité singulière et son répertoire au service d’une mission récompensés du JUNO de la Révélation de l’année, dans la catégorie groupe, en 2021.
D’ascendance irlandaise et ojibwée, Cody Coyote est un artiste de la Première Nation de Matachewan. Son lyrisme flamboyant et sa musique inspirée – dont la chanson Debwe en est un parfait exemple – font de lui l’un des artistes les plus intéressants de la scène hip-hop, électronique et pop. L’Ottavien, qui a été mis en nomination pour de nombreux prix et en a remporté quelques-uns, captive le public avec ses prestations scéniques explosives.
Tel un vent de renouveau, Cody Coyote s’adjuge en 2023 le titre de meilleur artiste de hip-hop d’Ottawa aux Ottawa Awards, dont la cérémonie est présentée par FACES Magazine, CTV et Mattamy Homes Canada. En 2020 et 2022, plusieurs de ses chansons se sont hissées au sommet du palmarès national de musique autochtone, notamment There Tonight et Manidoo Dewe’igan (première place) et Helpless (septième place).
En dehors de la musique, Cody Coyote est conférencier motivateur et animateur d’ateliers. Il est également à la barre de The Beat, une émission d’ELMNT FM – station de radio détenue et exploitée par des membres des Premières Nations (Ottawa/Toronto).
« L’implication communautaire constitue le véritable moteur de ma passion », confie Cody Coyote. « Mon seul objectif est de susciter des changements positifs dans le monde d’aujourd’hui. Je souhaite que les générations futures se sentent reconnues et investies d’un certain pouvoir. »
DJ Pøptrt est une célèbre artiste autochtone originaire de la nation mohawk de Kahnawá:ke. Son son combine son héritage Kanien'kehá:ka avec la musique électronique contemporaine, culminant dans une esthétique unique et captivante. Le parcours de Pøptrt en tant qu'artiste a commencé en 2015 lorsqu'elle a plongé dans le monde des médias et de l'art à Montréal, où elle s'est rapidement imposée en tant qu'artiste multidisciplinaire en pleine ascension dans l'industrie. Ses sets dynamiques couvrent plusieurs styles de house, tech house, disco house et plus encore.
L'art de Pøptrt fusionne harmonieusement ses influences culturelles et ses sensibilités pop-art, ce qui donne lieu à une expérience artistique à la fois immersive et captivante. Elle s'est produite dans certains des événements et lieux les plus prestigieux du Canada, notamment Piknic Électronik, Future Forest, Igloofest.
En tant que pionnière sur la scène canadienne de la musique et des arts visuels, Pøptrt est largement reconnue pour son talent exceptionnel et son point de vue unique. Sa vision artistique lui a valu de nombreuses récompenses et a inspiré des publics à travers le Canada à embrasser leur héritage culturel et leurs passions créatives.
Tamara Podemski est une artiste multidisciplinaire anishinaabe et ashkénaze. Depuis plus de 30 ans, la Torontoise est présente sur la scène comme à l’écran pour faire entendre les voix marginalisées et sous-représentées. Elle a à cœur de raconter avec authenticité le parcours des femmes autochtones et de déconstruire les stéréotypes coloniaux encore présents dans l’industrie du cinéma et de la télévision. Petite-fille de survivants de l’Holocauste et des pensionnats autochtones, Tamara Podemski parle ouvertement des traumatismes intergénérationnels, de la réconciliation et de l’héritage des peuples opprimés.
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Je suis la petite-fille de deux survivants des pensionnats autochtones, Tom Anaquod et Sophie McDonald. Ils se sont rencontrés au pensionnat de LeBret, dans la vallée Qu’Appelle en Saskatchewan. J’ai écrit une chanson en leur honneur, Brand New Day, que j’ai chanté lors de la cérémonie d’ouverture de la Commission de vérité et réconciliation à Winnipeg en 2010. Dix ans plus tard, cette chanson fait toujours partie de mon répertoire, et elle rencontre aujourd’hui bien plus d’écho que par le passé. Chanter cette chanson en famille, en particulier avec mon fils, m’a fait réaliser à quel point les paroles – qu’on les chante ou qu’on les écoute – peuvent aider les gens à mieux maîtriser les émotions et idées complexes et, qui sait, à les vivre ensemble de façon plus apaisée. Comment porter le fardeau de la révélation de vérités douloureuses de notre histoire et célébrer, malgré tout, nos propres existences? #ReconcileThis
« Dans mon art, il y a ma rage qui attend d’être sur scène pour s’exprimer sans danger. »
Artiste. Activiste. Éducatrice. Zoey Roy est une force de la nature. Ses spectacles entremêlent récits, rap, théâtre et rhythm and blues pour confronter le colonialisme, en explorer l'impact sur les peuples autochtones et trouver des chemins propices à la guérison. « Ce que j’aime le plus dans le récit, c’est qu’il me permet de résumer des histoires vastes et complexes, et de les rendre socialement acceptables pour un plus large public. Je crois que ces moments nous permettent de développer notre empathie et notre compréhension collectives. »
Zoey est une poète de création orale d’inspiration hip-hop qui utilise les mots pour faire connaître les savoirs autochtones aux gens d’ici et d’ailleurs. Animatrice et productrice de contenu créatif, elle offre des activités artistiques d’un océan à l’autre pour faire entendre les voix des Autochtones, toujours en contexte.
Zoey a à cœur de travailler avec les jeunes et de leur transmettre des messages antiracistes et de guérison en allant à leur rencontre dans les écoles du pays. Elle détient un baccalauréat en éducation et une maîtrise en politique publique, et est actuellement étudiante au doctorat en éducation. Dans le cadre de ses études doctorales, elle travaille à créer des écoles qui ne dépendent pas du système colonial; des écoles qui soutiendraient l’engagement des jeunes, et auxquelles elle donne le nom d’instituts HYPE, pour Helping Young People Engage.
Elle a publié deux livres : ses mémoires, Homecoming (2016), et The Voyageurs: Forefathers of the Métis Nation (2019). Elle a offert des performances mémorables, notamment aux festivals folk de Regina et Calgary, sur la Colline du Parlement à l’occasion du 150e anniversaire du Canada, au festival australien Bigsound et à l’Expo 2021 de Dubaï. Zoey a reçu de nombreux prix, dont la Médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II (2012), le Prix national du leadership chez les jeunes du Congrès des peuples autochtones (2013), le prix Indspire (2016) et le Prix Conseil des arts de la Saskatchewan dans la catégorie Arts et apprentissage (2019).
Zoey est une Métisse Nehithaw-Denée, membre de la Nation des Cris de Peter Ballantyne, et est également originaire de la Nation Black Lake Denesuline et de Green Lake, en Saskatchewan. Elle habite maintenant à Ottawa, en Ontario, mais a grandi à Saskatoon et reste très attachée à cette ville.
« Je veux que les gens sachent que je travaille activement sur la guérison et que je suis prête à partager avec eux les outils que j’ai trouvés au fil du temps, s’ils sont prêts à écouter. »