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Anne-Marie Guilmaine développe depuis plus de dix ans une pratique d’autrice scénique teintée par la performance, l'installation visuelle et l'art relationnel. Avec la compagnie interdisciplinaire Système Kangourou qu’elle cofonde en 2006 avec Claudine Robillard, elle crée des spectacles ancrés dans la rencontre entre performeurs et spectateurs. Que ce soit avec Non Finito (2017), Le pouvoir expliqué à ceux qui l’exercent (sur moi) (2019) ou Bermudes (dérive) (2021), elle s’intéresse à la présence de non-acteurs sur scène qui partagent leurs propres récits au cœur de partitions tissées d’actions performatives et d’images plurivoques. Détentrice d’une maîtrise en théâtre et d’une autre en littérature, Anne-Marie s’intéresse aux démarches chevillées au réel.
Claudine Robillard affectionne particulièrement les pratiques qu’on peine à classer, celles qui émergent à l’interstice du théâtre, de la performance, de la danse, de la sociologie et des arts visuels. Après avoir terminé une maîtrise à l’École supérieure de théâtre de l’UQAM, Claudine cofonde Système Kangourou avec Anne-Marie Guilmaine. Elle se produit dans la plupart des spectacles ou des projets in situ de la compagnie et en cosigne aussi certains.
Parallèlement à son implication au sein de Système Kangourou, Claudine collabore à titre de performeuse ou de dramaturge et conseillère scénique auprès de plusieurs chorégraphes dont Jacques Poulin-Denis, Andréa de Keijzer et Hélène Langevin.
Désireuse de transmettre sa passion pour les arts vivants et avide d’ouvrir sa pratique à des artistes atypiques, elle enseigne entre 2016 et 2019 aux Muses : centre des arts de la scène, une école de formation professionnelle destinée aux personnes issues de la neurodiversité. Stimulée par la rencontre avec ces artistes hors normes, elle consacre une partie de son temps depuis 2018 à remodeler le programme de formation de cette école et à inventer différents projets en vue de créer des brèches dans le milieu culturel pour le rendre plus inclusif.
Julie Vallée‑Léger est diplômée en 2002 du programme de scénographie de l’École nationale de théâtre du Canada. Elle parfait sa formation en assistant les scénographes Jean Rabasse au Cirque du Soleil et Stéphane Roy sur des projets de music-hall et d’opéra, puis en étant décoratrice sur plusieurs projets de cinéma et de téléséries, conceptrice à Radio-Canada et conceptrice d’exposition chez les architectes Lupien et Matteau et pour GSM Project.
Elle se consacre à la scénographie théâtrale et à l’écriture scénique, à la recherche en théâtre d’objets et à la manipulation de matière brute. Elle est scénographe pour plusieurs compagnies, en particulier le Théâtre de la Pire Espèce, avec qui elle expérimente depuis 2007, mais collabore aussi avec Mammifères, Système Kangourou, Marcelle Hudon, le Festival du Jamais Lu, Le Clou!, le Centre du Théâtre d’Aujourd’hui et plusieurs autres.
Elle s’investit aussi dans l’illustration d’affiches, de bandes dessinées et d’objets imprimés. Sa technique de prédilection est la linogravure.
Belle bête de scène
Animal humain unique dans la faune artistique d’ici, Karine Sauvé est comédienne, marionnettiste et dirige Mammifères, une compagnie interdisciplinaire qui produit des spectacles éclatés destinés au jeune public, dont Les Grands-Mères mortes (prix de l’Association québécoise des critiques de théâtre) présenté au CNA en 2015. Diplômée en théâtre de marionnette de l’UQAM, elle collabore comme interprète ou conceptrice aux créations d’artistes de toutes disciplines (David Paquet, Nicolas Letarte, Nathalie Derome). Si l’on écrivait un lexique pour décrire sa pratique, il faudrait y mettre les mots: art contemporain, musique actuelle, matière organique, rires, voix, poésie, poils!
Frédéric Auger s’intéresse à la création d’une matière sonore vivante, interprétée en direct. Ses activités se sont concentrées ces dernières années sur la mise en oeuvre d’environnements sonores en contexte performatif, utilisant l’échantillonnage, la reproduction, le traitement dynamique ainsi que les possibilités de spatialisation en direct des objets et des corps sonores, dans la recherche d’une pratique qui se veut intégrée organiquement au processus créatif et expérimental des artistes avec qui il s’associe.