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Diane Borsato est une artiste primée, une éducatrice, une mycologue amatrice et une apicultrice qui collabore régulièrement avec d’autres artistes et naturalistes amateurs. Au fil de ses nombreux gestes artistiques, elle a volé des fleurs (Bouquet, 2006), cherché des champignons dans New York (Chinatown Foray, 2010), pratiqué l’immobilité avec des apicultrices et apiculteurs (Your Temper, My Weather, 2013/2022), identifié des nuages dans une collection de musée (Cloud Party, 2017), établi la carte olfactive d’un quartier (Olfactory Map, 2017) et, plus récemment, planté un verger de variétés inhabituelles et rares de pommiers, en guise d’art public (ORCHARD, 2019 – maintenant). Elle s’est produite et a exposé ses œuvres dans de nombreux endroits au Canada et l’étranger, notamment le Musée des beaux-arts de l’Ontario, The Power Plant, la Galerie d’art de l’Université York, le Musée d’art de l’Université de Toronto, la Galerie Walter Phillips du Centre des arts de Banff, la Galerie d’art de Vancouver, le Centre national Fogo Island Arts, le Creative Time Summit et le Toronto Biennial of Art. www.dianeborsato.net
a rawlings est un minéral, une plante, un animal, une personne, un lieu ou une chose. Artiste interdisciplinaire et scientifique d’origine canado-islandaise, Angela Rawlings se sert des langues comme principal outil d’exploration. Son travail explore les liens unissant les corps – qu’ils soient humains, surhumains, autres qu’humains ou non-humains. Méditant sur les langues vues comme inéluctables prismes de l’interaction humaine, rawlings a utilisé plusieurs méthodes ces vingt dernières années, par exemple la poésie sensorielle, l’improvisation vocale et le contact improvisation, le théâtre de la ruralité, et même les conversations avec le paysage.
En solo ou en groupe, rawlings se produit dans divers festivals en Amérique du Nord, en Europe et en Australie, notamment le Festival de Roskilde (Danemark), le Festival international de poésie d’Oslo (Norvège) et le Festival de musique Tectonics (Islande, Écosse). Ses œuvres ont été exposées à l’étranger, notamment à la Dedee Shattuck Gallery (États-Unis), à Hafnarborg (Islande), à Hanstholm Fyr (Danemark) et à Kunsthall Trondheim (Norvège).
Parmi ses livres, on peut citer Wide slumber for lepidopterists (Coach House Books, 2006), Gibber (en ligne, 2012), o w n (CUE BOOKS, 2015), si tu (MaMa Multimedijalni Institut, 2017) et Sound of Mull (Laboratory for Aesthetics and Ecology, 2019). Son livre Wide slumber a été adapté en comédie musicale par Valgeir Sigurðsson et VaVaVoom (2014). Le livret comprend Bodiless (pour Gabrielle Herbst, 2014) et Longitude (pour Davíð Brynjar Franzson, 2014). Son ouvrage Áfall / Trauma a été sélectionné pour le prix Leslie Scalapino récompensant l’innovation chez les femmes dramaturges (2013).
Après l'obtention d’un doctorat sur la pratique de la géochronologie dans l’anthropocène à l’Université de Glasgow, rawlings étudie depuis 2021 nos relations avec les baleines dans le contexte de la crise climatique, en tant que titulaire de bourse de recherche postdoctorale du Centre de recherche interdisciplinaire de la reine Margrethe et de Vigdís Finnbogadóttir sur l’océan, le climat et la société. rawlings enseigne également à l’Université islandaise des arts – à la maîtrise en arts de la scène et à la maîtrise en musique (nouveaux publics et pratiques innovantes). L’artiste vit en Islande.
Rebecca Bruton est une compositrice, chansonnière et interprète canadienne vivant juste au nord de Moh’kinsstis; l’endroit où se rejoignent les rivières Bow et Elbow; l’endroit où est né le monde (Siksiká). Elle crée des œuvres qui occupent l’espace restreint entre la peine et la célébration; elle s’intéresse au rythme de trekking dans les montagnes Rocheuses, à la mémoire du sang et de la terre, la chorégraphie, la solidarité interespèces et la nature malléable du temps lui-même.
Rebecca utilise plusieurs vecteurs pour ses créations : musique de chambre, mélodies, partitions de film et improvisations. Ses compositions pour musique de chambre sont souvent interprétées; elles ont été commandées par l’ensemble vocal Ekmeles (New York), le Quatuor Bozzini (Montréal), le Quatuor de saxophones Quasar (Montréal), Arraymusic (Toronto), l’ensemble Ultraviolet (Edmonton) et bien d’autres. En 2023, Rebecca présentera pour la toute première fois The Faerie Ribbon, une nouvelle œuvre pour quintette à cordes étendu jouée par le Quatuor Bozzini et le Collectif pour claviers junctQín (Toronto). The Faerie Ribbon sera lancée sous forme de disque collaboratif de longue durée à une face pour quintette à cordes étendu, un projet étalé sur de nombreuses années que Rebecca a élaboré et mené avec le compositeur torontois Jason Doell.
Elle est également une collaboratrice prolifique, surtout dans d’autres disciplines. En automne 2021, Rebecca a figuré dans la première de We needed to be rescued, une œuvre musicale collaborative qu’elle a conçue aux côtés de la danseuse et chorégraphe Heather Ware (une production de Dancers Studio West). Elle entretient également une collaboration et une amitié de longue date avec l’artiste multidisciplinaire Angela Rawlings, dont elle a adapté le livre si tu (2017) en musique microtonale pour quatre voix (I n s t i t u, 2021) et avec qui elle a collaboré pour le duo en polyphonie Moss Moss Not Moss.
Rebecca est très proche de ses meilleurs amis poilus plus-humains-que-nature Hamish, Ramsay et Mucho.
La série de photographies Eyes as Big as Plates, est née en 2011 de la volonté d’étudier les personnifications de la nature et les explications folkloriques des phénomènes naturels. Dix ans plus tard, c’est devenu une recherche perpétuelle de la place de l’humain contemporain dans la nature. Cette recherche a conduit le duo finno-norvégien composé de Riitta Ikonen et Karoline Hjorth à travers seize pays dans une quête pour comprendre notre relation avec ce qui nous entoure. Le deuxième portfolio de la série présente de nouveaux portraits, réalisés avec la collaboration d’entraîneurs de lutte à la retraite, de la clientèle de pub, de gardiens de troupeaux samis, d’oncles autochtones, de joueurs et joueuses de kantele, de bibliothécaires, de chasseurs de sanglier et de surfeurs sur quatre continents. Pour souligner les dix ans du projet, plusieurs autrices et auteurs invités ont apporté leur contribution, et des notes d’observation détaillées sur le travail qu’il y a derrière chaque portrait ont été ajoutées.
Riitta Ikonen et Karoline Hjorth collaborent depuis 2011 sur divers projets et publications, dont Eyes as Big as Plates (en cours), The World in London (2012), Time is a ship that never casts anchor (2014–2018), Signal, Lights, Connected pour les Jeux olympiques d’hiver de Pyeongchang (2018), TEDMED Talk 2020 et Finnskogen Understories (en cours). L’artiste finlandaise Riitta Ikonen a obtenu une maîtrise en arts du Royal College of Art en 2008. La photographe, artiste et écrivaine norvégienne Karoline Hjorth a pour sa part obtenu une maîtrise en arts de l’Université de Westminster, à Londres, en 2009.
L’artiste, compositrice et éditrice Halla Steinunn Stefánsdóttir est une des figures de proue de la scène musicale classique et contemporaine en Islande. Elle est metteuse en scène artistique pour Nordic Affect depuis les débuts du groupe en 2005. Halla Steinunn est capable d’un véritable tour de force lorsqu’il s’agit de collaborer avec des compositrices, compositeurs, productrices, producteurs, artistes de la scène et artistes en art visuel. Portée par une vision écosystémique de la création, elle tend à en explorer les effets potentiels sur le monde à travers les nombreuses relations entre la musique et ses intermédiaires.
Les compositions d’Halla Steinunn vont de l’électroacoustique aux installations sonores et médiatiques. En 2018, elle diffuse son œuvre He(a)r sur l’album de Nordic Affect du même nom. L’album figure d’ailleurs dans différents palmarès cette année-là, y compris celui du Boston Globe, de I Care if You Listen et de Second Inversion. Parmi ses œuvres récentes, on peut citer Spherical White with Diamond, une installation sonore qui s’adapte au décor créée pour Curated Place et NATUR (Royaume-Uni), en collaboration avec National Trust Formby (Royaume-Uni), et Fjärilarna steg upp (L’ascension des papillons), une installation comportant huit sons monophoniques créés pour le Jardin botanique de Lund (Suède). Ses projets à venir, en plus des commandes de l’Orchestre du CNA, comprennent la sortie de son album strengur chez Carrier Records.
Meryl McMaster détient un baccalauréat en beaux-arts, photographie, de l’Université de l’École d’art et de design de l’Ontario (2010). Elle est présentement installée au Québec (Canada). Réputée pour ses autoportraits en grand format au caractère singulièrement théâtral, elle explore l’idée du moi dans la terre, l’héritage, l’histoire et la culture, autant de références à son héritage métissé nêhiyaw (Cris des plaines), britannique et néerlandais.
Les œuvres de Meryl McMaster ont été présentées dans de nombreuses expositions solo à Urban Shaman, à Winnipeg (2021); au Musée Stewart, à Montréal (McCord, 2021); à la Maison du Canada, à Londres (2020); à la Galerie Ikon, à Birmingham (2019), au Ryerson Image Centre, à Toronto (2019); au Musée Glenbow, à Calgary (2019); à The Rooms, à Saint John’s (2018); à Momenta Biennale, à Montréal (2017); au Museum of Contemporary Native Arts, à Santa Fe (2015); et au Smithsonian National Museum of the American Indian, à New York (2015), entre autres.
De 2016 à 2020, son exposition solo Confluence a fait la tournée de neuf villes canadiennes et habité plusieurs lieux comme : la Galerie d’art de Richmond (2017); la Galerie d’art de Thunder Bay (2017); la Galerie d’art de l’Université de Lethbridge (2018); et la Galerie d’art de Judith and Norman Alix, à Sarnia (2020).
Le travail de la photographe a également figuré dans des expositions de groupe au Musée Sprengel, à Hannover (2021); à la Galerie d’art de l’Université Carleton, à Ottawa (2020); à l’Australian Centre for Photography, en Australie (2019); au Musée national des beaux-arts du Québec (2019); au Plug In Institute for Contemporary Art, à Winnipeg (2017); et à la Galerie d’art de Guelph, entre autres.
Meryl McMaster a été sélectionnée parmi les prétendants au titre du Prix découverte des Rencontres d’Arles en 2019, et l’on a murmuré son nom pour les Prix Sobey pour les arts de 2016. Elle est également récipiendaire de nombreuses distinctions, dont le Prix Nouvelle génération de photographes de la Banque Scotia, le REVEAL – Prix en art autochtone, le prix Charles Pachter pour les artistes de la relève, le prix Canon Canada, la bourse d’art contemporain Eiteljorg et la médaille de l’Université de l’EADO.
Son travail a été acquis par des institutions canadiennes de renom, comme le Musée des beaux-arts de l’Ontario, le Musée des Beaux-arts de Montréal et le Musée des beaux-arts du Canada.
Artiste naturaliste, conceptualiste et multidisciplinaire, Matt Ceolin a grandi dans les régions boisées du Nord canadien et a consacré sa vie à tirer des apprentissages des complexités de la nature. Actuellement, il vit dans les forêts du district d’Algoma, d’où il exerce son art. Son travail repose sur son enracinement et son attachement fidèle à la terre, à ses écologies complexes et aux entités qui les habitent, et qu’il s’efforce de percevoir et de dépeindre avec une sensibilité aussi viscérale que possible. Ses œuvres ont été exposées au Canada, aux États-Unis et en Islande.
SPHÈRE est présenté dans le cadre de Nordic Bridges, une initiative culturelle d’un an menée par le Harbourfront Centre de Toronto et soutenue par le Conseil nordique des ministres. Pour en savoir plus, rendez-vous à NordicBridges.ca (en anglais).