≈ 3 heures et 30 minutes · Avec entracte
Dernière mise à jour: 30 novembre 2022
La pièce se déroule sur cinq siècles, près d’un trou d’air dans l’est de la région de Kitikmeot au Nunavut, terres ancestrales des communautés inuites de la région de Nattilik (Nattilingmiutut). Le Nunavut représente 20 % des terres émergées du Canada et 60 % de son littoral. Si le Nunavut était un pays indépendant, il serait le cinquième plus grand au monde.
Acte I : ÂMES
Première scène, 1535
Deuxième scène, 1544
Acte II : CORPS
Première scène, 1845
Deuxième scène, 1847
Acte III : RESPIRATION
Première scène, 2031
Deuxième scène, 2025
En tant que dramaturge et mère, je ne pouvais pas ne pas écrire une pièce sur l’urgence climatique – en la fondant sur la science et l’histoire, tout en l’ancrant dans l’émotion… mais le sujet est si vaste et complexe que je ne voyais pas comment en tirer une aventure épique qui irait droit au cœur.
Il y a plusieurs années, j’ai lu une touchante histoire pour enfants dans laquelle une vieille femme de l’Arctique avait adopté un ourson et l’avait élevé. Inspirée par l’essence de ce récit – un lien privilégié entre le monde humain et le monde animal – j’ai construit la pièce autour d’un ours polaire mythique qui vit à travers cinq cents ans d’histoire. Le récit commence en 1535 lorsqu’une femme nattilingmiut, Hummiktuq, recueille le petit ourson et le nomme Angu’řuaq. Le lien entre la mère et le fils est si puissant qu’il continue de croître à travers le temps. Angu’řuaq interagit avec toutes sortes de personnes dans la pièce, mais surtout avec le XXIe siècle, car il nous représente dans chacune de nos vies... et de nos morts.
Ma plus profonde gratitude à Aaron Gervais pour m’avoir aidée à travailler sur le canevas initial; à Siobhan Arnatsiaq-Murphy, qui a généreusement partagé ses vastes connaissances traditionnelles et son art pour aider à façonner la spécificité et le comportement de tous les personnages inuits; à Janet Tamalik McGrath, qui a traduit cette pièce de façon vivante et précise en dialecte nattilingmiutut, et qui nous a généreusement permis d’incorporer certaines de ses retraductions du nattilingmiutut vers l’anglais qui enrichissent maintenant la pièce; enfin, à Nilaulaaq Aglukkaq, une aînée de Gjoa Haven qui porte dans sa fibre même l’histoire originale de la vieille femme et de l’ours polaire. La vie est un cercle.
La pièce The Breathing Hole est produite en vertu d’une entente avec Kensington Literary Representation.
Colleen Murphy est membre de la Playwrights Guild of Canada.
avec Miriam Aglukkaq et Janet Tamalik McGrath
Pourquoi était-il important de traduire le texte dans ce qui est maintenant le plus grand exemple existant du dialecte nattilingmiutut?
Tamalik McGrath: Pour nous deux, la priorité a toujours été la préservation et la revitalisation de la langue. Rien n’est parfait, mais si nous y croyions et ne tentions rien ou n’étions pas prêtes à prendre des risques, il n’y aurait pas de progrès non plus. Traduire une pièce épique en anglais en trois actes dans le genre de la tragédie grecque a été un énorme défi. La culture du peuple Nattilingmiut est essentiellement orale, et c’est à peine si nous disposions d’un système d’écriture adéquat, encore moins d’une tradition littéraire comme celles que le théâtre d’expression anglaise et française a établie depuis les Xe et XIIe siècles.
Comment s’est déroulé le processus de création de la traduction?
Tamalik McGrath: Tout d’abord, quand Reneltta Arluk et Colleen Murphy m’ont demandé de travailler sur une traduction en vue d’en faire un livre, j’ai donné une vue d’ensemble de la pièce à Nilaulaaq verbalement, comme Colleen l’avait fait pour moi lorsqu’elle m’a présenté son travail et ses intentions concernant la pièce et chacun de ses actes. J’ai ensuite commencé à rédiger des sections et à les lire à Nilaulaaq par téléphone. Se contenter de lire les répliques des personnages n’aurait pas servi à grand-chose, aussi ai-je communiqué avec Colleen à maintes reprises pour connaître le contexte de chaque scène et savoir comment se comportait tel personnage à tel ou tel moment.
Avec ces informations en main, j’ai recommuniqué avec Nilaulaaq pour lui dépeindre la scène, le contexte et la situation. Comme Nilaulaaq est une maîtresse conteuse traditionnelle dans la langue nattilingmiutut, elle a commencé à raconter dans ses propres mots ce qui se passait. À partir de là, j’ai noté des mots et des phrases pendant qu’elle parlait, et je les ai utilisés dans les répliques de la pièce. Souvent, Nilaulaaq partageait des mots archaïques – des mots qui ne sont plus utilisés couramment, mais qu’elle avait soit entendus dans son enfance, soit recueillis au cours de ses nombreuses années de conversation avec les aînés de la région de Nattilik. Ces mots, phrases ou concepts sont intégrés dans les deux premiers actes.
Plutôt que de travailler avec le langage courant, le processus de traduction était un exercice visant à documenter et à utiliser les combinaisons colorées et complexes de consonnes propres au dialecte nattilingmiutut. Ce choix de traduction visait à préserver les formes anciennes. À l’époque, nous ne savions pas encore quels défis cela pouvait poser aux locuteurs d’autres dialectes, et nous n’avions aucun moyen de savoir que la pièce allait un jour être jouée en inuktut.
Travailler avec des membres de la troupe qui ne connaissaient pas le nattilingmiutut était une occasion d’enseigner le dialecte et la culture dont il est issu, et d’en faire connaître le sens profond. Quels sont vos espoirs en ce qui concerne l’avenir de l’enseignement du nattilingmiutut, et quelles mesures pensez-vous qu’il faille prendre pour atteindre ces objectifs?
Nilaulaaq Aglukkaq (traduite de l’inuktut) : Il est important pour moi que notre langue ait une continuité dans l’avenir. La langue est moins transmise, et lorsque les jeunes locuteurs sont confus, ils se découragent. Je veux que nos jeunes voient que d’autres locuteurs de dialectes différents peuvent s’efforcer de parler le nôtre. C’est normal de faire des erreurs. C’est de cette façon qu’on apprend.
Je suis si heureuse de voir que l’écriture syllabique de Nattilik est mise en valeur dans la production. Les interprètes apprennent énormément et, en travaillant avec le dialecte de manière lente et réfléchie, accomplissent des progrès. Je voulais que les formes riches et complexes de notre dialecte figurent dans le texte, et les membres de la distribution ont donc dû relever le défi d’apprendre rapidement. Nous avons travaillé très fort ensemble, et je suis vraiment fière de chacun·e de ces artistes. Il peut être difficile d’apprendre les répliques sans parler le dialecte, mais nous avons veillé à créer un contexte dans lequel les interprètes se sentent à l’aise de faire l’effort.
Pour atteindre l’objectif de préservation et de pérennisation du nattilingmiutut, il faut encourager les jeunes de nos communautés à maîtriser le dialecte. La pièce montre réellement des Inuits d’autres régions qui apprécient notre dialecte – cela inspirera sans doute les jeunes de Nattilik à prendre courage et à s’y essayer à leur tour.
Tamalik McGrath : Mon espoir et ma vision d’avenir sont que le travail futur soit enraciné directement dans les besoins de la collectivité. Cette production est destinée à une scène nationale et suscite un intérêt international. Elle est porteuse d’un message vital, universel par sa qualité et son actualité. Pourtant, des élèves du secondaire de Nattilk m’ont affirmé avoir ri et pleuré en lisant certains passages du livre. Ces élèves m’ont dit avoir ressenti un lien très fort avec ces personnages qui leur ressemblaient, même s’ils dataient des années 1500, et avec l’humour étonnant qui ponctue l’histoire et a rendu le livre si incroyablement vivant à leurs yeux. Mon travail sur cette pièce était entièrement destiné aux jeunes – pour susciter la joie de l’alphabétisation, pour voir un jour leur culture régionale jouée sur une grande scène, avec des détails que seuls les initiés apprécient, mais en transmettant fidèlement l’esprit de la région de Nattilik à un large public, et en les touchant également. Je tiens à préciser que depuis la publication du livre, nous sommes allées bien au-delà du syllabaire original grâce à de nouvelles données provenant d’autres sources.
Encourager et inspirer les jeunes est la première étape en vue de promouvoir l’enseignement du nattilingmiutut dans l’avenir, et le livre et la pièce y contribuent. Je pense que le théâtre communautaire peut soutenir la revitalisation de la langue orale nattilingmiutut tout en utilisant le système d’écriture et en favorisant l’alphabétisation dialectale. L’essentiel est que l’initiative vienne des jeunes. Nous sommes là pour soutenir leurs efforts et leurs intérêts. Ce sont les jeunes qui feront avancer la langue et la culture, et cette production a créé un espace, un dialogue et une ouverture pour inspirer leur démarche auprès des aîné·e·s et des gardien·ne·s de la langue.
La dramaturge canadienne Colleen Murphy a écrit The Breathing Hole / Aglu ᐊᒡᓗ pour examiner l’urgence climatique et ses effets historiques sur le peuple Nattilingmiutut qui vit dans la région de Gjoa Haven, au Nunavut.
En novembre 2016, Mme Murphy s’est jointe aux membres de la Qaggiavuut Society à Iqualiut, aux côtés de la metteuse en scène Reneltta Arluk et du conseiller dramaturgique Bob White, pour un atelier de deux jours consistant à explorer le texte de la pièce et ses représentations culturelles.
Elle se remémore le processus : « Les artistes inuits ont lu le premier acte de The Breathing Hole / Aglu ᐊᒡᓗ et formulé des commentaires. On a abondamment discuté de culture et d’exactitude culturelle. Les artistes inuits qui ont pris part à l’atelier de Qaggiavuut ont demandé que leur travail sur le texte soit qualifié de « dramaturgie culturelle inuite ».
Après sa production initiale au Festival de Stratford en 2017, The Breathing Hole / Aglu ᐊᒡᓗ a été développé avec la participation de la communauté pour honorer le peuple Nattilingmiutut, sa langue et son bagage culturel.
Pendant la révision du texte, Mme Murphy a fait appel à Janet Tamalik McGrath, qui parle couramment le nattilingmiutut et le traduit, pour la seconder sur tout ce qui concerne la langue et la traduction. Nilaulaaq Aglukkaq, gardienne de la langue et mentore de Mme Tamalik, a également été intégrée au projet en tant que directrice de la langue nattilingmiutut.
La metteuse en scène Reneltta Arluk sera de retour pour la production du CNA, qui a débuté par un atelier linguistique pour les interprètes. Comme les artistes qui participent à ce projet proviennent de collectivités de tout le Canada, du Danemark et du Groenland, l’accent a été mis sur l’écoute de l’aînée Nilaulaaq Aglukkaq et la reconnaissance des sons distinctifs du dialecte nattilingmiutut.
Pendant le développement de cette production, Reneltta Arluk (metteuse en scène), Nilaulaaq Aglukkaq (directrice linguistique), Carmen Braden (conceptrice sonore), Salik Gudmunsen Lennert (joueur de tambour), Attima et Elizabeth Hadlari (consultant·e·s en tambour) se sont réunies à Gjoa Haven, au Nunavut, pour un atelier de tambour. Dans cet atelier, les artistes ont appris à jouer la « chanson-thème de la pièce », que les auditoires entendront à l’Acte I. Les sons de l’environnement de Gjoa Haven ont également été enregistrés pour être utilisés dans la production.
En plus du travail sur le langage, cette production met en scène deux grandes marionnettes d’ours polaire et un bébé ours polaire conçus par Daniela Masellis. Randi Edmundson a modifié les grandes marionnettes d’ours polaire de la production originale de Stratford, et Stephanie Elgersma a construit une nouvelle marionnette de bébé ours polaire. Un atelier de marionnettes a eu lieu au CNA avant les répétitions, afin que l’acteur et marionnettiste Gisle Henriet puisse se familiariser avec l’animation de la marionnette du grand ours polaire.
Colleen Murphy est née à Rouyn-Noranda, au Québec, et a grandi dans le nord de l’Ontario. Elle a reçu deux fois le Prix littéraire du Gouverneur général pour l’art dramatique et le prix Carol Bolt pour une pièce exceptionnelle, pour The December Man / L’homme de décembre en 2007 et Pig Girl en 2016. Parmi ses autres pièces, mentionnons The Society For The Destitute Presents Titus Bouffonius; I Hope My Heart Burns First; The Goodnight Bird; Armstrong’s War; The Piper; et Beating Heart Cadaver. Elle est également librettiste et cinéaste. Elle a œuvré comme écrivaine en résidence dans sept universités canadiennes et enseigne actuellement la dramaturgie à l’Université Queen’s de Kingston.
Siobhan Arnatsiaq-Murphy pratique la danse traditionnelle inuite du tambour et œuvre comme chorégraphe depuis plus de vingt ans. Elle a étudié le ballet et a fait partie du noyau de danse moderne autochtone au Banff Centre for the Arts dans le cadre de l’Aboriginal Dance Project. Dans sa démarche de chorégraphe, elle allie la danse traditionnelle du tambour à la danse moderne. Elle est diplômée de l’Université de Victoria, où elle a obtenu son diplôme de droit en 2005. Elle a travaillé comme avocate et a également enseigné la danse du tambour aux enfants et aux jeunes. Elle vit à Iqaluit, et elle a trois merveilleuses filles et un beau-fils.
Nilaulaaq Miriam Aglukkaq est née sur l’île d’Uqšuutituuq, située entre Gjoa Haven et Cambridge Bay, et a déménagé dans la région de Taloyoak quand elle avait neuf ans. Jeune adulte, elle a été formée pour administrer des médicaments et les a transportés en traîneau à chiens vers les différents camps saisonniers, les portant dans son amauti (parka) pour qu’ils ne gèlent pas. Elle a également travaillé comme sage-femme dans le cadre de ses fonctions de liaison médicale. Leader communautaire et gardienne du savoir hautement respectée, elle est une experte reconnue de la documentation de la langue archaïque. Elle est aussi une maîtresse conteuse et une chanteuse traditionnelle, ainsi qu’une conseillère très recherchée pour tout ce qui concerne l’Inuit Qaujimajatuqangit (les connaissances traditionnelles des Inuits) au Nunavut. Elle a élevé six enfants tout en poursuivant un mode de vie semi-nomade en tant que jeune adulte. Aujourd’hui, sa famille élargie, avec ses beaux-parents, ses petits-enfants, ses arrière-petits-enfants et plusieurs arrière-arrière-petits-enfants, est sa plus grande source d’inspiration dans tout ce qu’elle fait. Elle les aime profondément, et travaille de tout son cœur à maintenir sa langue et sa culture vivantes pour leur plus grand bien.
Janet Tamalik McGrath parle couramment l’inuktut depuis l’enfance, et elle a abondamment œuvré comme consultante linguistique pour l’ensemble des dialectes inuktut dans l’Arctique canadien et à l’étranger. Elle a fait ses études dans l’Arctique et a travaillé comme traductrice avant de passer un doctorat, recherche qu’elle a documentée dans The Qaggiq Model (2018).
Reneltta Arluk est une Inuvialuk/Dénée/Crie des Territoires du Nord-Ouest. Élevée par ses grands-parents sur le territoire de piégeage jusqu’à l’âge scolaire, cet environnement nomade lui a donné les compétences nécessaires pour devenir l’artiste multidisciplinaire qu’elle est aujourd’hui. Elle est la fondatrice de l’Akpik Theatre, une compagnie de théâtre autochtone professionnelle axée sur le Nord. Depuis près de vingt ans, elle participe à la création de pièces de théâtre autochtones au Canada et à l’étranger, ou en est à l’origine. Son expérience actuelle de metteuse en scène inclut les productions Bound & Messiah/Complex (Against the Grain Theatre); The Birds (Studio Theatre); All That Binds Us (Azimuth Theatre); The Breathing Hole (Festival de Stratford, où elle a reçu le prix Tyrone Guthrie - Derek F. Mitchell 2017 pour la direction artistique); et The Unplugging (Gwaandak Theatre). Elle a également dirigé les pièces radiophoniques The Unplugging (Common Boots Theatre); Niitahtaastsi (Jupiter Theatre); I Count Myself Among Them (Akpik Theatre); et Ndoo Tr’eedyaa Gogwaandak - Forward Together (Gwaandak Theatre). Elle a, de plus, codirigé Kuekuatsheu Mak Muak (Anorae Productions) et Aklavik Journals (Stuck in a Snowbank Theatre). Elle possède une vaste expérience de la mise en scène au sein des communautés autochtones du Canada, où elle dirige ses propres créations.
Actrice, éducatrice artistique et cinéaste, Martha Burns a été l’une des membres les plus en vue des compagnies de la Vancouver Playhouse, du Centre national des Arts, du Festival Shaw, du Festival de Stratford et de la Soulpepper Theatre Company. Lauréate de deux prix Gémeaux pour la série télévisée Slings and Arrows, elle a aussi remporté deux prix Génie comme meilleure actrice dans un rôle de soutien, pour les films Long Days Journey Into Night et Love and Savagery, et deux prix Dora Mavor Moore pour ses prestations dans les pièces Trafford Tanzi et The Miracle Worker. Elle a reçu le prix Barbara Hamilton 2005 pour l’excellence et le professionnalisme dans les arts du spectacle et le prix Leslie Yeo 2016 pour le bénévolat. Elle a réalisé un court-métrage, How are You (TIFF, 2008), et un long-métrage documentaire, Robin, Mark and Richard III. De 2010 à 2017, elle a enseigné l’interprétation en première année à l’École nationale de théâtre. En 2017, elle a collaboré avec des interprètes de la Qaggiavuut Performing Arts Society du Nunavut pour créer Kiviuq Returns, une pièce basée sur les récits des aîné·e·s portant sur le héros chaman le plus aimé des Inuits. Martha Burns est cofondatrice du Masterclass Theatre, du Soulpepper Theatre, du Toronto Arts for Youth Award et de Got Your Back.
Miali Buscemi a grandi à Kimmirut, au Nunavut.
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Elle a débuté au cinéma en 2007 en interprétant un rôle poignant dans le film Necessities of Life/Ce Qu’il Faut Pour Vivre, où tout a commencé.
Elle est connue pour avoir tenu le rôle principal dans Aviliaq, un court-métrage commandé par ImagineNative, et pour avoir incarné Billy Naittuq dans Qanurli?, une sitcom télévisée en inuktitut.
En 2017, elle s’est jointe à la compagnie résidente du Festival de Stratford, le plus grand théâtre de répertoire classique d’Amérique du Nord.
Grâce à sa maîtrise de l’inuktikut alliée à son talent d’actrice, elle apporte une présence électrisante à l’écran et sur scène.
Malaya Qaunirq Chapman est une actrice, modèle, productrice et défenseure des droits sociaux originaire d’Iqaluit, au Nunavut. Dans son enfance, elle a aussi grandi à Panniqtuuq (Pangnirtung), au Nunavut, et à Los Angeles, aux États-Unis. Elle a animé plusieurs séries télévisées documentaires bien connues, et s’est produite comme actrice à la télévision et au cinéma.
Elle a déjà mentionné, en entrevue, l’influence que ses expériences de jeunesse dans le Nord et à Los Angeles exercent sur son travail actuel. En tant qu’animatrice de deux séries télévisées documentaires consacrées à la vie dans le Nord, elle est ravie de pouvoir entrer en contact et travailler avec des aîné·e·s et des personnes ayant une profonde connaissance des modes de vie traditionnels, ce qu’elle n’aurait pas pu faire en vivant dans le Sud. Son expérience d’enfant adoptée est le sujet d’un film écrit par sa mère, Heaven’s Floor (2016), auquel elle-même a collaboré comme productrice déléguée.
Elle a été propulsée sous les feux de la rampe lorsqu’elle est devenue Miss Nunavut en 2011, ce qui lui a donné l’occasion de faire rayonner son plaidoyer social pour la santé mentale. Elle a amorcé sa carrière d’actrice presque par hasard, quand on lui a demandé de jouer un petit rôle dans la comédie à sketchs télévisée Qanurli (2011-2017), qui a finalement débouché sur des rôles récurrents et un travail de production. Elle a interprété son premier rôle dramatique dans le court-métrage Aviliaq: Entwined (2014) de la réalisatrice Alethea Arnaquq-Baril. Elle a animé plusieurs séries télévisées documentaires depuis, notamment Illinniq (2010-2017) et Nunavummi Mamarijavut (depuis 2018). Son travail sur Nunavummi Mamarijavut lui a permis de renouer avec sa culture et sa langue en passant par l’alimentation. Il lui est apparu que l’émission, qui lui donne l’occasion de chasser et de préparer de la nourriture avec des Inuits de tout le Nunavut, avait joué un rôle essentiel pour affiner ses compétences linguistiques en inuktitut et son lien avec son territoire ancestral. Il est prévu de poursuivre l’émission pour une quatrième saison en 2022, mais le tournage a été interrompu en raison de la pandémie mondiale de COVID-19. Malaya Qaunirq Chapman est également la vedette de Restless River (2019), un nouveau film d’Isuma Productions qui est actuellement en préparation pour une diffusion sur Crave TV, et qui est sorti en salles dans les grandes villes et à Iqaluit tout au long de 2019.
Née en 1963 au Groenland, Else Danielsen a obtenu son diplôme en interprétation du Théâtre Tuukkaq au Danemark en 1992. Elle a œuvré comme actrice au Danemark et au Groenland, au théâtre et au cinéma.
En plus d’enseigner le théâtre et la danse des masques groenlandaise, elle a écrit et mis en scène plusieurs pièces de théâtre. Elle est partie s’établir au Danemark en 2018.
Nick est un humoriste, un musicien et un humaniste autoproclamé. Depuis plus de 15 ans, il crée dans les deux langues officielles, se faisant tour à tour clown, marionnettiste, musicien, concepteur sonore, créateur et écrivain. Sa carrière englobe des spectacles de clown, de marionnettes, d’improvisation et de divertissement pour enfants, sans oublier les groupes de musique, l’art vidéo, les voix hors champ, la conception sonore et la direction musicale, en plus d’une myriade de chansons et compositions originales pour la scène, l’écran et les médias enregistrés. Nick a donné des cours d’interprétation dans différentes universités de la région de Toronto et a étudié l’improvisation, l’art du spectacle et le métier de clown auprès de maîtres pédagogues du monde entier. Titulaire d’un baccalauréat en théâtre de l’Université d’Ottawa, il y enseigne le Son/Sound en anglais comme en français. Nick a reçu plusieurs prix Fringe et Rideau; en 2019, il a remporté un prix Dora pour la meilleure représentation d’un ensemble avec le Théâtre français de Toronto. Entre autres, Nick est apparu dans Countries Shaped Like Stars (Play Where You Live Productions); Ignorance et Famous Puppet Death Scenes (The Old Trout Puppet Workshop); Unbridled Futurism et Light Speed Blues – une production de Connexion création du Conseil des Arts (Makesndoes Productions); et une publicité de Rogers dans laquelle il conduit une voiture. Il vit à Smiths Falls (Ontario) avec sa merveilleuse femme Teddy, son fils magique Yuri et un adorable chat nommé Poopoo.
Né en 1973, Klaus Geisler a été l’un des premiers diplômés de l’école nationale de théâtre du Groenland en 2014. Depuis, il est apparu dans de nombreuses productions théâtrales à l’international et au Groenland. Il est surtout connu comme le premier Groenlandais à avoir remporté le prix danois Reumert pour son rôle dans Angutivik en 2018. Sa conscience professionnelle et son dévouement transparaissent, notamment, dans le spectacle de clowns pour les écoles intitulé Uanga Timera (« Mon corps »), et dans la production Tarnima nammatai (« Je porte mon âme »). Il a également écrit un spectacle pour enfants, Sofus Siggusmund, dont il anime en outre le volet éducatif. En tant que dramaturge, il a écrit la pièce Remember Liza, dans laquelle il a aussi tenu un rôle.
Jesse Gervais s’est produit au théâtre, notamment, dans Christmas Carol (Citadel); Clue (MTC\Grand Theatre); The Breathing Hole (Centre national des Arts); Grand Ghosts (Grand Theatre); Jane Eyre, Silver Arrow, Crazy For You, Alice Through the Looking Glass, One Man Two Guvnors, Measure for Measure (Citadel Theatre); Romeo and Juliet, Love’s Labours Lost, Hamlet, As You Like it, Comedy of Errors, Coriolanus, King Lear, The Taming of the Shrew (Free Will Players); 6.0, 4th Graders, (NLT); 10\12, Passion Play, Realistic Joneses (Wild Side Productions); Joy Ride, Black Horse (Caravan Farm Theatre).
Au cinéma et à la télévision, on a pu le voir dans les saisons 1 à 4 de Tiny Plastic Men (Super Channel); les saisons 2 à 4 de Caution May Contain Nuts (APTN); Blind Ambition; Joe Pickett.
Il a aussi prêté sa voix à plusieurs projets de narration hors champ, dont Mass Effect 1, Mass Effect 2, Mass Effect 3, Dragon Age: Origins, Anthem et Neverwinter Nights (BIOWARE).
Il est titulaire d’un baccalauréat en beaux-arts de l’Université de l’Alberta.
En ligne : @jesse.gervais, www.jessegervais.com (en anglais seulement)
Gisle Henriet est un artiste de cirque multidisciplinaire originaire d’Uppsala, en Suède. Il est diplômé de l’école de cirque Circus Cirkör de Stockholm (Suède) en 2004 et de l’École nationale de cirque de Montréal (Canada) en 2007. Il a travaillé avec des compagnies comme Les 7 Doigts de la main, le Théâtre national de Norvège et le Cirque du Soleil, en plus de se produire dans le cadre de festivals d’artistes des rues, et d’événements comme le Royal Variety Show et la cérémonie de clôture des Jeux olympiques d’hiver de 2006. Il travaille maintenant régulièrement avec Artcirq ainsi qu’avec Tupiq A.C.T., et il est également le codirecteur artistique de la compagnie de cirque montréalaise Throw 2 Catch.
Au CNA, Randy Hughson est déjà apparu dans Serpent Kills, High Life, Earshot, Buried Child, Death and The Maiden, Alanienouidet, et Romeo and Juliet.
Il a beaucoup œuvré dans différents théâtres à travers le Canada, se produisant notamment pendant douze saisons au Festival de Stratford. Il a aussi régulièrement collaboré avec The Mirvish Organization, en plus de travailler au Mexique, aux États-Unis et en Écosse. Il a obtenu huit nominations aux prix Dora Mavor Moore, trois aux prix Jessie Richardson, deux aux prix Elizabeth Sterling Haynes, une aux prix Betty Mitchell et deux aux prix Gémeaux, et il en a remporté un de chaque. Il a abondamment œuvré à la télévision, au cinéma, en animation et à la radio. Il se réjouit d’être de retour au CNA.
Vinnie Karetak est une icône culturelle de l’Inuit Nunangat (la terre des Inuits). Son visage est instantanément reconnu par les Inuits, jeunes et moins jeunes, pour son travail en humour, en journalisme, dans les arts du spectacle, au théâtre et au cinéma. Qu’il joue dans une émission très appréciée d’APTN comme Qanurli, sonde le chagrin d’amour dans ses propres courts métrages, plaide en faveur d’un centre d’arts de la scène inuit au Nunavut, ou cocrée Kiviuq Returns avec Laakkuluk Williamson Bathory, son dévouement pour les arts ne se résume pas à un seul genre. Il se passionne pour l’inuktitut et sa place légitime en tant que langue de travail au Nunavut, pour les Inuits qui créent de l’art pour les Inuits, pour les processus de communication qui remettent en question la colonisation, et pour les liens familiaux inuits.
Originaire du Nunavut, Tara Kuppaq a voyagé et vécu à plusieurs endroits dans le Nord. Son intérêt pour la scène a pris naissance dans un cours d’art dramatique qu’elle a suivi dans une école urbaine. Très fière de sa culture, elle apprécie tout particulièrement le fait d’être en contact avec la nature. Elle s’épanouit dans sa culture au Centre national des Arts et dans son rôle au Théâtre autochtone.
Salik Gudmundsen Lennert, originaire de Sisimiut, est un étudiant de deuxième année à l’école nationale de théâtre du Groenland. Il a 26 ans, sa mère est groenlandaise et son père est groenlandais avec des racines scandinaves. Il a commencé à s’intéresser au théâtre quand il a été choisi pour interpréter le personnage principal d’une pièce de théâtre contemporaine.
Avant d’étudier le théâtre, il vivait et travaillait en Irlande dans un service de soutien technique informatique. Il est passionné par le jeu de scène et la création de ses propres projets, et il s’adonne au piano et à la guitare.
Il a aussi animé des ateliers de danse des masques groenlandaise en différents lieux du Groenland et à l’étranger. Il a joué dans plusieurs productions avant d’entreprendre ses études à l’école nationale de théâtre du Groenland, et par la suite, une fois qu’il a eu son diplôme en poche.
Jamie Macdonald a créé les rôles de Wickers et Young Angu ruaq en 2017 au Festival de Stratford, et il se réjouit de reprendre cette formidable pièce. C’est la sixième fois qu’il se produit sur les scènes du Centre national des Arts. Sous la direction artistique de Peter Hinton, il a tenu le rôle de Jacob Mercer dans Saltwater Moon de David French (coproduction avec le Neptune Theatre), ainsi que des premiers rôles dans Oliver!, Saint Carmen Of The Main (coproduction avec la Canadian Stage), Creation et Vimy (coproduction avec la GCTC). Fièrement originaire de Terre-Neuve, il a passé la majeure partie de sa carrière au Festival de Stratford, et il a été formé par la regrettée Martha Henry au Birmingham Conservatory pour le théâtre classique, en plus de détenir un baccalauréat en beaux-arts (interprétation). On peut aussi le voir dans le film On The Count Of Three qui a fait sensation au festival Sundance, diffusé sur la plateforme Hulu, et dans la série Murdoch Mysteries sur Netflix. L’an prochain, il sera de la saison 2023 du Festival de Stratford.
Acteur, dramaturge et metteur en scène, Christopher Morris est le directeur artistique de la compagnie de théâtre Human Cargo, basée à Toronto. Comme acteur, on a pu le voir récemment dans The Runner (Royal Manitoba Theatre Centre, Magnus Theatre); Measure for Measure, Much Ado About Nothing, Hedda Gabler, Botticelli in the Fire (Canadian Stage); A Doll’s House, Noises Off (Soulpepper); Oedipus Rex, Diary of Anne Frank (Festival de Stratford); The Importance of Being Earnest, Alice Through the Looking Glass, Stuff Happens (CNA). À la télévision, il est apparu dans Orphan Black, Frankie Drake, The Girlfriend Experience, Murdoch Mysteries, In Contempt, et on pourra bientôt le voir dans Painkiller (Netflix) et Beyond Black Beauty (Amazon). Il a écrit et mis en scène la pièce Night, créée au CNA en 2009, et il œuvre actuellement à la création d’un film en réalité virtuelle (RV) portant sur l’artiste inuk Annie Pootoogook. Il est reconnaissant à Reneltta [Arluk] de lui offrir cette belle occasion.
Alon Nashman se dit honoré d’avoir pu revenir au CNA dans le cadre de la première saison du Théâtre autochtone. Parmi ses faits d’armes, mentionnons aussi Kafka and Son, Alphonse (Theaturtle); Birds of a Kind, HIRSCH (Festival de Stratford); Tales of Two Cities (Tafelmusik); Much Ado About Nothing, Forests, Scorched, Democracy, Remnants (Tarragon Theatre); Hamlet, All’s Well That Ends Well, Botticelli in the Fire/Sunday in Sodom, Picasso at the Lapin Agile, THIS (Canadian Stage); Hedda Gabler, Howl (Buddies in Bad Times); The Last Days of Judas Iscariot (Birdland); Reading Hebron, A Short History of Night (Factory Theatre); et If Jesus Met Nanabush (Debajehmujig Theatre Group).
Joylyn Secunda œuvre comme interprète en théâtre et en danse et comme marionnettiste. Iel a présenté son spectacle de comique de geste, The Moaning Yoni, à 50 reprises dans différentes villes du Canada. Récemment, iel a incarné Scrooge dans A Wonderheads Christmas Carol (The Wonderheads), Zephyr dans Crisis on Planet Z (Monster Theatre), Seek dans Pop Pop (Presentation House), et un·e marionnettiste dans Nombre (Théâtre la Seizième). Joylyn a été sélectionné·e pour la résidence Startle Reflex où iel a eu pour mentores Crystal Pite et Tiffany Tregarthen. Iel détient un diplôme en beaux-arts (interprétation) de l’Université de la Colombie-Britannique et a étudié l’art clownesque au Manitoulin Conservatory for Creation and Performance, ainsi que l’art de la marionnette au Banff Centre for the Arts.
ʔuukłaas čačumḥi aaron wells ʔuukłaas ƛaḥ – mon nom est chah-chum-hi, on m’appelle aussi aaron wells. Je viens des nations nuučan̓uł (Nuu-chah-nulth) et ts’ymsyen (Tsimshian) de ce qu’on appelle la côte nord-ouest de la Colombie-Britannique, ainsi que de l’héritage des colons anglais. Un grand merci à notre metteuse en scène, Reneltta [Arluk], et à l’équipe du Théâtre autochtone et du Théâtre anglais pour avoir mis notre équipe sur pied afin de réaliser ce fabuleux travail. La langue a toujours été quelque chose de très important pour moi, et je n’ai pas de mots pour dire à quel point je me sens honoré et privilégié de pouvoir travailler au sein d’une autre culture que la mienne. čumqƛsiš luu’am guudl s’ygoy’n ƛeekoo ƛeekoo.
Précédemment, j’ai participé aux productions Children Of God (The Cultch/CNA); They Call Me Princess (The Globe Theatre); Pawâkan Macbeth (akpik theatre); The Coyotes, The Nutcracker (Caravan Farm Theatre) et à différents projets linguistiques communautaires.
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Najattaajaraq Joelsen est une actrice et metteuse en scène originaire du Groenland. Née à Aasiaat, elle a obtenu un diplôme en interprétation de l’école nationale de théâtre du Groenland en 2016. Titulaire d’un baccalauréat en enseignement, elle utilise ses compétences en matière de jeu et d’enseignement en tant que chargée de cours à l’école nationale de théâtre du Groenland.
Shannon Litzenberger est une danseuse, chorégraphe, metteuse en scène, médiatrice en personnification et leader culturelle d’expérience primée qui œuvre au carrefour des arts, des idées et du changement transformationnel. Elle crée des expériences multidisciplinaires riches en sensations qui animent notre rapport à la terre, à la communauté et à la sagesse oubliée du corps. Elle a œuvré comme artiste résidente invitée au Soulpepper Theatre, au Toronto Dance Theatre, au Harbourfront Centre, à l’Atlantic Ballet Theatre, au Banff Centre, au musée Remai Modern et à l’Université Memorial. Elle collabore aussi fréquemment avec le collectif wind in the leaves. Sa récente pièce World After Dark a été mise en nomination pour un prix Dora Mavor Moore. www.shannonlitzenberger.com
Musicienne primée, Carmen Braden est une voix dynamique dans le monde de la nouvelle musique. Fièrement originaire de Yellowknife, dans les Territoires du Nord-Ouest, elle passe avec aisance d’un genre à l’autre en matière de composition et d’écriture de chansons, et elle est reconnue comme une « ambassadrice acoustique du Subarctique canadien » (Musicworks). Son travail en théâtre, en danse et au cinéma, qui met un accent particulier sur les thèmes nordiques, a été présenté d’Atlin, en Colombie-Britannique, à Helsinki, en Finlande. Elle était la conceptrice sonore et compositrice originale de The Breathing Hole / Aglu ᐊᒡᓗ pour sa création mondiale à Stratford en 2017. Elle a publié trois albums qui ont été acclamés à l’échelle du pays, et ses compositions classiques contemporaines sont régulièrement commandées et jouées à travers le Canada.
https://www.longshadowmusic.com
https://magnumom.ca – Représentation artistique
Daniela Masellis est une artiste et conceptrice de théâtre basée à amiskwacîwâskahikan (Edmonton, Alberta), sur le territoire du Traité no 6. Sa formation comprend un baccalauréat ès arts en scénographie de l’Université de l’Alberta, un diplôme en beaux-arts, et un apprentissage en scénographie au Teatro alla Scala Milano en Italie. Elle a œuvré dans des théâtres de toutes tailles à travers le Canada, participant à plus de 85 productions professionnelles. Elle a notamment collaboré avec des compagnies comme le Festival de Stratford, The Citadel Theatre, The Arts Club, la Soulpepper Theatre Company, Workshop West, Mile Zero Dance, le Western Canadian Theatre, l’Akpik Theatre et beaucoup d’autres. Elle œuvre principalement dans les domaines de la conception de décors, d’éclairages et de projections pour le spectacle vivant et le cinéma. Elle est membre de l’Association des designers canadiens et du local 659 de l’Alliance internationale des employés de la scène et des projectionnistes des États-Unis et du Canada (IATSE).
Samantha McCue est une Anishinaabekwe des Chippewas de Georgina Island et Ned’u’ten de la Première Nation du lac Babine. Elle a grandi sur la réserve de Musqueam à Vancouver, en Colombie-Britannique, et vit actuellement à Ottawa. Elle a obtenu son diplôme en production théâtrale de l’Université York en 2017. Parmi ses faits d’armes en tant que conceptrice, mentionnons The Breathing Hole (Centre national des Arts); Kamloopa (Soulpepper Theatre Company, Western Canada Theatre), Where The Blood Mixes (Soulpepper Theatre Company), Little Red Warrior and his Lawyer (Belfry Theatre), I Am William (Festival de Stratford), Honour Beat (The Grand), Aqsarniit (Centre des arts de la Confédération), The Monument (Factory Theatre) et Thanks For Giving (Arts Club Theatre Company). Instagram : @sammccuedesign. Site Web : sammccuedesign.com.
Parmi les collaborations récentes de Leigh Ann Vardy, mentionnons : Hamlet 911, The Neverending Story, As You Like it, The Diary of Anne Frank (Festival Stratford), The Breathing Hole, Metamorphosis (CNA), Misery, The Rocky Horror Show (Neptune), Sexual Misconduct of the Middle Classes (Belfry Theatre), For A Look or a Touch (Pacific Opera Victoria), Tell Tale Harbour (Centre des arts de la Confédération), Between Breaths, Everybody Just C@lm The F#ck Down (Artistic Fraud), The Silver Arrow (Citadel Theatre), The Third Colour (Prairie Theatre Exchange), Secret Life of a Mother (Theatre Centre, Crows Theatre) et The God That Comes (2b). Leigh Ann est enseignante à l’École nationale de théâtre du Canada. Originaire de Terre-Neuve, elle vit en Nouvelle-Écosse et travaille partout au pays. Elle se dit honorée de contribuer à raconter cette histoire avec des gens aussi remarquables.
Acteur, metteur en scène, producteur et enseignant depuis plus de 47 ans, John Koensgen s’est produit dans des théâtres aux quatre coins du pays. Comme acteur, on a pu le voir récemment dans Blissful State of Surrender de Sanita Fejzić (Great Canadian Theatre Company), Every Little Nookie de Sunny Drake et Little Women de Jordi Mand (Festival de Stratford), Butcher de Nicolas Billon au Panasonic Theatre de Toronto dans le cadre de la Saison off-Mirvish en 2017 ainsi qu’en 2015 au Theatre Centre de Toronto (lauréat de la meilleure production aux Toronto Critics’ Awards). Il a aussi joué dans la production de Butcher par la Great Canadian Theatre Company en 2016; la même année, il interprétait Malvolio dans le Twelfth Night du CNA.
Kirsten Catriona Hawson est une répétitrice d’élocution et répétitrice linguistique canado-britannique qui poursuit actuellement un doctorat en Communications à l’Université McGill, sous la direction de Jonathan Sterne. Elle possède 35 ans d’expérience sur la scène mondiale en tant qu’actrice, chanteuse, répétitrice d’élocution et répétitrice linguistique. Elle œuvre aussi comme répétitrice indépendante au théâtre, au cinéma et à la télévision, et elle enseigne actuellement le cours Theatre 200 à l’Université du Yukon. Elle vient d’achever son travail sur Choir Boy à la Canadian Stage avec Mike Payette et Floydd Rickett. Elle se réjouit de travailler une fois de plus avec Reneltta Arluk et lui est reconnaissante de l’avoir invitée à se joindre à ce projet.
Kyle Ahluwalia est un directeur technique et concepteur bilingue établi à Ottawa. Après avoir obtenu un diplôme en relations internationales, il a fait une maîtrise en théorie du théâtre à l’Université d’Ottawa (2013), et il œuvre dans le domaine du spectacle vivant depuis une dizaine d’années. Membre du Théâtre Catapulte de 2014 à 2019, il est actuellement le directeur technique de la Great Canadian Theatre Company (GCTC). Parmi ses faits d’armes, mentionnons ses conceptions d’éclairages pour The Arsonists (Université d’Ottawa) et Trust (10 Gates Dancing), la direction technique de Cabine/Traces (Productions 2359) et Molière dans le parc (Fâcheux Théâtre), et les surtitres de plusieurs productions à La Nouvelle Scène en en tournée en Ontario.
Quand il n’est pas dans une salle de spectacle, on peut le trouver chez lui avec sa compagne Danielle ou encore au parc, en train d’essayer (en vain) d’épuiser l’énergie de Beau, son berger australien.
John Preston Iharrataitchuq Aglukkaq est guitariste au sein du Gjoa Band, un groupe de six musiciens qui se produisent également au violon, à l’accordéon, au chant et à la basse, et qui ont tourné dans tout le Nunavut au cours de la dernière décennie. Il a été élevé par sa grand-mère Nilaulaaq qui lui a donné le nom de son père, Iharrataitchuq, un maître conteur. Son enfance a été bercée par les histoires que lui contait sa grand-mère, et elle lui sert maintenant de mentore pour perpétuer la tradition orale, afin que les histoires restent vivantes par de nouveaux moyens. Joueur de tambour nattilingmiutut traditionnel, il transmet à présent cet art à ses enfants, qui ont grandi avec les conseils et le soutien de leur arrière-grand-mère. Lui et sa partenaire Patricia vivent à Gjoa Haven, au Nunavut, avec leurs enfants et leur famille élargie.
Elisabeth Jansen-Hadlari anime des formations dans différentes formes d’arts dans les Territoires du Nord-Ouest et au Nunavut depuis le début des années 1970. Depuis 2005, elle travaille avec son partenaire, Attima, au sein de leur propre entreprise, qui offre des services et des programmes en langue inuite et en pratiques traditionnelles, en sensibilisation interculturelle, ainsi qu’en apprentissage fondé sur les arts.
Attima Hadlari est un danseur de tambour inuk qui vit actuellement à Cambridge Bay, au Nunavut. Il maîtrise le tambour depuis le début de son adolescence et attribue ses capacités à ses professeurs, Hadlari, son père, et Qauquqtuuq, son cousin. Il joue du tambour dans le style nattilingmiutut, accompagné d’une ou de plusieurs voix.
Au fil des ans, il s’est produit avec son tambour devant des publics du monde entier, expliquant souvent la signification et les usages traditionnels des chants et de la danse. Parfois, il fait des démonstrations de savoirs traditionnels, comme le maniement du fouet en peau de phoque, ou encore il enseigne, entraîne et anime des jeux inuits traditionnels.
Né sur le territoire situé entre les établissements actuels de Talurřuaq et de Kuugaarřuk, il a grandi dans le style de vie nomade, vivant dans des tentes et des igloos, jusqu’à ce que sa famille déménage dans l’établissement de Talurřuaq lorsqu’il était adolescent. Il travaille comme interprète/traducteur pour l’assemblée législative depuis le milieu des années 1970. En collaboration avec l’aînée Miriam Aglukkaq, il a produit un dictionnaire nattilingmiutut qui est maintenant accessible en ligne.
Rebecca Eamon Campbell est une régisseuse indépendante installée à Kemptville, en Ontario. Elle a œuvré en régie et en collecte de fonds pour des organisations vouées aux arts de la scène partout au pays, notamment Bard on the Beach, le Firehall Theatre, le Pi Theatre, Alberta Theatre Projects, le Globe Theatre, la Soulpepper Company, le Centre national des Arts, le festival Fringe d’Ottawa, le St. Lawrence Shakespeare Festival et l’Upper Canada Playhouse. Elle a travaillé pour la Fondation du CNA pendant dix ans et a enseigné à l’Université Queens pendant huit ans. Après avoir assuré la régie pour The Waltz (Great Canadian Theatre Company), elle se rendra cet été à Gananoque avec l’équipe de Thousand Islands Playhouse pour présenter les pièces Mary’s Wedding et Sequence.
Laurie a commencé sa carrière de régisseuse avec le Théâtre anglais et la compagnie de Jean Roberts au Centre national des Arts. Depuis, elle a eu l'honneur de travailler avec le Théâtre anglais du CNA, le Théâtre autochtone du CNA, l'Orchestre du Centre national des Arts et Musique populaire et variétés du CNA. Laurie a été régisseuse de production pour le Shaw Festival et le Theatre Calgary, et régisseur pour, entre autres, l'Arts Club Theatre Company, le Globe Theatre, le Royal Manitoba Theatre Centre, Mirvish Productions, le Festival de Stratford, la Great Canadian Theatre Company, le Grand Theatre, le Theatre New Brunswick et le Neptune Theatre.
Caitlin Mears fait ses débuts au CNA avec The Breathing Hole. Ailleurs, elle a pris part aux productions Chicago, The Miser, Three Tall Women (Festival de Stratford, où elle a aussi œuvré comme assistante de production théâtrale du festival); Home for the Holidays (The Grand Theatre); The Tender Land (University of Toronto Opera); Angel, The Resurrection, Don Giovanni (Opera Atelier); Cinderella: The Panto (Capitol Theatre); August: Osage County (Soulpepper); rochdale (SummerWorks); Twelfth Night, A Midsummer Night’s Dream (a Company of Fools). Elle est diplômée en régie de scène de l’Université York. Elle tient à exprimer sa reconnaissance envers ses proches, sa famille et ses guides pour leur appui.
The Breathing Hole / Aglu ᐊᒡᓗ était à l’origine une commande et une production du Festival de Stratford (Ontario), Canada.
La pièce a été créée le 18 août 2017 au Studio Theatre, sous la houlette d’Antoni Cimolino, directeur artistique et d’Anita Gaffney, directrice générale.
Avec le soutien du Centre national des Arts, la pièce a été profondément remaniée pour cette production.
Remerciements particuliers à:
Le Fonds national de création a investi 200 000 $ pour soutenir trois ateliers dans le cadre de la dernière phase de conception du projet : un atelier de langue nattlingmiutut, un dialecte Inuktut, avec Nilaulaaq Miriam Aglukkaq; un atelier de tambour traditionnel de la région de Nattilik, à Gjoa Haven, dirigé par Attima Hadlari; et un atelier de marionnettes en compagnie des membres de la compagnie Old Trout Puppet Workshop. Ces ateliers permettent de s’assurer que le processus de création respecte la culture, les traditions et les protocoles inuits.
Théâtre Babs Asper
Construction des décors
Costumière
Les projectionnistes, les habilleuses, les chefs et les assistant·e·s sont membres de l’Alliance internationale des employés de scène, Local 471.
Le Théâtre autochtone du CNA et le Théâtre anglais du CNA sont membres de l’Association professionnelle des théâtres canadiens et engage, en vertu de l’Accord sur le théâtre canadien, des artistes professionnels qui sont membres de la Canadian Actors’ Equity Association.
The Breathing Hole / Aglu ᐊᒡᓗ est une commande du Festival de Stratford (sous la houlette d’Antoni Cimolino, directeur artistique et d’Anita Gaffney, directrice générale) dans le cadre du programme de développement de nouvelles pièces, Foerster Bernstein.
La pièce a été jouée pour la première fois au Studio Theatre de Stratford, en Ontario, du 30 juillet au 6 octobre 2017.
Les costumes de cette production ont été confectionnés par des artistes du Festival de Stratford, notamment :
La pièce de thêàtre The Breathing Hole est présentée dans le cadre de Nordic Bridges, une initiative culturelle d'un an menée par le Centre Harbourfront de Toronto et soutenue par le Conseil nordique des ministres. Pour en savoir plus, visitez NordicBridges.ca (en anglais).
Alliance internationale des employés de scène et de théâtre