≈ 2 heures · Avec entracte
Dernière mise à jour: 7 mars 2022
Depuis une dizaine d’années, la compositrice suédoise Andrea Tarrodi se distingue et se taille une solide renommée avec ses œuvres pour orchestre, qui sont jouées dans le monde entier. Dans une entrevue qu’elle accordait à The Irish Times en 2019, elle affirmait que sa vision du « paradis musical » était d’avoir « un orchestre à moi dans un très vaste auditorium ». En effet, elle préfère écrire pour un orchestre, en raison du large éventail de sons et de timbres dont elle peut disposer. De plus, ses compositions sont façonnées par sa synesthésie, une capacité à associer diverses notes et accords à des couleurs différentes. Comme elle l’a expliqué dans un profil que lui consacrait Classical Music en 2020 : « J’aborde la musique dans une perspective visuelle. J’exécute des croquis et des dessins de la forme de la musique avant de l’écrire, et je fais toujours une peinture ou une illustration sur les partitions quand je les termine. » Elle considère sa musique comme tonale, et remarque qu’on qualifie souvent son style d’impressionniste.
Mme Tarrodi a composé Wildwood pour orchestre en 2016, pour l’Orchestre philharmonique royal de Stockholm, et la représentation de ce soir marque la première canadienne de l’œuvre. Selon ses propres termes, « Wildwood a été inspiré par les arbres, en particulier les chênes : comment leurs racines s’enfoncent profondément dans le sol et leurs branches s’élèvent vers le ciel. » Tout du long, elle étoffe et varie la substance musicale pour donner une structure et un surcroît d’intérêt à l’arc narratif de l’œuvre – de la ligne d’ouverture, qui s’élève majestueusement à travers les cordes graves et par-dessus les grondements sourds de la grosse caisse, jusqu’aux houles orchestrales massives, pour s’achever avec la harpe et le glockenspiel dans une juxtaposition qui paraît issue d’un autre monde.
Notes de programme par Hannah Chan-Hartley (traduit de l’anglais)
I. Allegro moderato
II. Lento
III. Moderato –
IV. Allegro con brio
Dmitri Chostakovitch a composé son Concerto pour piano n° 1, opus 35 entre mars et juillet 1933. Le fait qu’il ait d’abord été intitulé Concerto pour piano, trompette et orchestre à cordes met en relief le rôle important de la trompette dans cette pièce. À la création de l’œuvre, le 15 octobre 1933, l’instrument était tenu par Alexander Schmidt, trompette solo de l’Orchestre philharmonique de Leningrad, avec le compositeur dans le rôle de soliste, sous la direction d’Yevgeny Mravinsky.
Le Premier Concerto pour piano est une pièce hautement théâtrale pour laquelle Chostakovitch a puisé dans son expérience de compositeur de musique pour le ballet, le théâtre et le cinéma. Les « plaisanteries pour initiés » y abondent, souvent sous forme de citations d’œuvres de l’époque classique. Mais tout n’y est pas qu’hilarité et parodie – on y trouve aussi d’importants éléments lyriques, de sorte que, dans l’évolution de la carrière du compositeur, cette œuvre est considérée comme un tournant stylistique.
Le concerto commence par des fioritures au piano et une petite fanfare à la trompette bouchée. S’ensuit une mélodie mi-sérieuse (qui renvoie à la Sonate « Appassionata » de Beethoven) exécutée par le piano, puis par les premiers violons. Le tempo s’accélère et le piano, avec un nouveau thème audacieux, se lance dans une course effrénée avec les cordes; la trompette intervient avec humour comme pour tenter un rappel à l’ordre. Les premiers violons reprennent le thème d’ouverture dans l’ambiance initiale, mais le climat de pitrerie revient avec un autre petit air pétillant. Après un moment lyrique dans les cordes graves, le piano expose une dernière fois la mélodie principale, tandis que la trompette entonne des notes basses soutenues.
Suit un fantôme de valse très triste, dont le thème principal est d’abord introduit par les cordes en sourdine. Le piano entre sur un trille (autre clin d’œil à Beethoven) et reprend la mélodie. Elle devient de plus en plus agitée, jusqu’à atteindre un intense point culminant. La trompette, maintenant en sourdine, joue ensuite l’air de valse. Le piano lui répond, puis est rejoint par les violoncelles qui chantent de façon poignante avant que le piano ne clôture le mouvement par une montée éthérée vers ses registres supérieurs.
Les deux derniers mouvements sont enchaînés sans pause. Le tout s’amorce par une fantaisie pour le piano (qui fait écho au finale de la Sonate « Hammerklavier » de Beethoven). Les cordes rétorquent avec un thème passionné, après quoi le piano rhapsodie encore, puis se lance avec force dans le finale. Une autre course-poursuite rapide entre l’orchestre et le piano commence, sautillant sur un air nerveux. Plus tard, la trompette se joint à l’orchestre, citant une sonate pour piano de Haydn, à laquelle le piano répond de manière grandiose; tout à coup, le piano et la trompette accélèrent la poursuite pour atteindre un tempo encore plus effréné. La course s’interrompt brusquement, ouvrant la voie à un solo de trompette sur la chanson viennoise « O du Lieber Augustin », accompagné par les cordes jouées col legno (avec le bois de l’archet plutôt qu’avec les crins). Après un retour du premier thème du finale, le piano entame sa cadence, qui commence par une citation du Rondo a capriccio (« La colère pour un sou perdu ») de Beethoven. L’orchestre se joint à l’ensemble, la trompette lançant des fanfares rapides, et le concerto s’achève dans la frénésie.
Notes de programme par Hannah Chan-Hartley (traduit de l’anglais)
I. Allegro con brio
II. Adagio
III. Allegretto grazioso – Molto vivace
IV. Allegro ma non troppo
À la fin des années 1880, Antonín Dvořák est à l’apogée de sa renommée de compositeur. En juin 1889, il est décoré de l’ordre autrichien de la Couronne de fer et se rend à Vienne pour le recevoir des mains de l’empereur. Pour célébrer cet honneur, Dvořák commence à écrire sa Huitième Symphonie au mois d’août, et la termine en novembre. Il la dirige à sa création à Prague, le 2 février 1890, et en dirigea par la suite de nombreuses exécutions, notamment à Londres, à Cambridge (où il recevra un doctorat honorifique de l’université) et à Chicago, lors d’un concert spécial pour la « Journée tchèque » à l’Exposition universelle de 1893.
La Huitième Symphonie se distingue par son caractère insouciant – elle présente un aspect sinueux, organique, dans la façon dont ses nombreuses idées musicales et rythmiques interdépendantes se déploient et se transforment. Elle est aussi orchestrée de main de maître, Dvořák utilisant les timbres distinctifs des instruments pour évoquer certaines idées comme, entre autres, les cris d’oiseaux dans la nature, le son pastoral de la cornemuse d’un berger, et les danses courtoises et rustiques. Tout au long de l’œuvre, les musiciens ont amplement l’occasion de s’illustrer.
L’œuvre commence avec les violoncelles qui entonnent une mélodie noble et quelque peu mélancolique. L’ambiance s’éclaircit ensuite, la flûte exécutant un petit air de berger dont les rythmes pointés deviennent la force motrice du mouvement. Une série d’idées mélodiques s’ensuit, chacune menant à un point culminant, y compris l’air du berger qui se métamorphose en une fanfare de trompettes. Plus tard, les rythmes pointés acquièrent une énergie nouvelle et atteignent un point culminant intense, les trompettes faisant exploser le thème d’ouverture, après quoi les bois reprennent la mélodie du berger. Le matériau antérieur est repris, mais avec plus d’exubérance, et le mouvement se termine de façon jubilatoire.
Comme le premier mouvement, le second se compose de deux idées mélodiques et rythmiques à partir desquelles la musique se développe : l’une est un motif en triolet ascendant qui amorce une mélodie chaleureuse et riche écrite pour les cordes; l’autre, entonnée par la flûte, évoque un chant d’oiseau. Le motif en triolet est ensuite adapté – comme figure d’accompagnement – et incorporé à une mélodie de danse rustique d’abord exécutée par la flûte et le hautbois. Un point culminant orchestral vertigineux est atteint, avant de s’apaiser sur une série de chants d’oiseaux. Soudain, les cors font irruption avec le motif ascendant; la musique progresse de manière angoissante, ponctuée de troublants coups de timbales. Cependant, le climat ne tarde pas à s’apaiser alors que les violons exécutent l’air de danse, et le mouvement progresse tout doucement jusqu’à sa conclusion.
Dans le troisième mouvement, le scherzo habituel est remplacé par un élégant air de valse (peut-être en hommage à l’empereur d’Autriche), accompagné par des flûtes chantantes et des clarinettes bourdonnantes. Le trio central présente une mélodie entraînante, jouée alternativement par la flûte, le hautbois et des cordes luxuriantes. Après une reprise de la valse, le mouvement se termine avec humour par une danse rapide basée sur le trio.
Une brillante fanfare de trompettes annonce le finale; les violoncelles présentent ensuite un thème majestueux qui sera soumis à sept variations. La première est une version énergique, entonnée par les violoncelles et les basses avec les violons et les altos en contrepoint. Le thème se déchaîne ensuite en une danse extatique pour l’ensemble de l’orchestre, après quoi la flûte solo le reprend avec une virtuosité étourdissante. Après une reprise de la danse, le thème se transforme en un air de marche en mode mineur pour les hautbois et les clarinettes; il est développé plus avant, atteignant un point culminant avec le retour de la fanfare de trompettes. Les violoncelles reprennent le thème principal qui, dans un contexte différent, donne lieu à deux variations au caractère mélancolique. Poursuivant dans cette veine, la septième variation paraît s’éloigner jusqu’à disparaître... mais elle revient brusquement sous les oripeaux de la danse extatique précédente, laquelle tourbillonne joyeusement jusqu’à la fin.
Notes de programme par Hannah Chan-Hartley (traduit de l’anglais)
C’est grâce à son talent musical, son dynamisme et son charisme que Dalia Stasevska s’impose comme chef d’orchestre d’une polyvalence exceptionnelle. En plus de chef d’orchestre principale de l’Orchestre symphonique de Lahti de la saison 2021-2022 et directrice artistique pour le Festival international Sibelius, elle est la première chef d’orchestre invitée de l’Orchestre symphonique de la BBC. Elle participe pour la première fois aux BBC Proms en 2019 et dirige la dernière nuit des Proms en 2020. En 2021, elle ouvre les BBC Proms et le Festival international d’Édimbourg 2021, le second événement en compagnie de l’Orchestre symphonique de la BBC.
Parmi ses moments forts de la saison 2021-2022 figurent les premières avec l’Orchestre philharmonique de New York et les Orchestres symphoniques de Baltimore et de Seattle ainsi que l’ouverture du Festival de Tongyeong en compagnie du soliste Truls Mørk. Elle prévoit un retour au sein de l’Orchestre philharmonique d’Oslo, l’Orchestre du CNA, le Royal Philharmonic Orchestra et l’Opéra national de Finlande pour diriger un programme double avec Karita Mattila sur La voix humaine de Poulenc et les œuvres de Weill. Dalia dirigera l’Orchestre symphonique de la BBC au Barbican et ailleurs au Royaume-Uni et en Allemagne. Récemment, elle a travaillé avec l’Orchestre national de France, l’Orchestre symphonique de la radio suédoise, l’Orchestre symphonique de Montréal, l’Orchestre philharmonique de Séoul et l’Orchestre symphonique de Detroit.
Passionnée par la direction d’opéras, Dalia Stasevska est revenue au Norske Opera pour diriger Madame Butterfly et Lucia di Lammermoor. Elle a également dirigé Don Giovanni interprété par le Kuglinga Operan (Stockholm), dans une mise en scène d’Ole Anders, et Eugène Oneguine interpété par l’Opéra de Toulon. Au nombre des productions sur lesquelles elle a travaillé figurent La Petite Renarde rusée avec l’Orchestre national de Finlande et Höstsonaten de Sebastian Fagerlund durant le Festival de la mer baltique en 2018 à Stockholm, en compagnie d’Anne-Sofie von Otter.
Dalia a étudié le violon et la composition au Conservatoire de Tampere et la direction d’orchestre à l’Académie Sibelius sous la direction de Jorma Panula et Leif Segerstam. En 2018, elle a eu l’honneur de diriger le Royal Stockholm Philharmonic pour la cérémonie de remise des Prix Nobel à Stockholm. Elle a été récompensée par la Royal Philharmonic Society en 2020 pour son travail comme chef d’orchestre.
Les interprétations visionnaires et les talents de compositrice exceptionnels de Gabriela Montero lui ont valu les éloges de la critique et un public dévoué sur la scène internationale. Anthony Tommasini écrivait dans le New York Times que « son interprétation a tout ce qu’il faut : une rythmique éclatante et grandiose, des nuances subtiles, une puissance d’acier… un lyrisme émouvant… une expressivité sans fleur bleue. »
Pour la saison 2023-2024. Gabriela Montero joue son propre concerto « Latin » lors d’une longue tournée aux États-Unis avec l’Orquesta Sinfónica de Minería de Mexico et Carlos Miguel Prieto, ainsi qu’avec le New World Symphony, l’Orchestre symphonique national de la radio polonaise, l’Orchestre symphonique d’Anvers et l’Orchestre du CNA, avec lequel elle poursuit jusqu’en 2025 son partenariat créatif fécond.
Célébrée pour son talent exceptionnel et son don de l’improvisation, Gabriela Montero s’est produite avec plusieurs des grands orchestres du monde entier, dont l’Orchestre philharmonique de New York, l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig, l’Academy of St Martin in the Fields et l’Orchestre symphonique Yomiuri du Japon. Diplômée et compositrice associée de la Royal Academy of Music à Londres, récitaliste et musicienne de chambre, elle a donné des concerts dans de hauts lieux dont le Wigmore Hall, Carnegie Hall, le Vienna Konzerthaus, l’Opéra de Sydney et la Salle de concert nationale de Taipei.
Cette artiste de studio à succès primée a récemment fait paraître un album sous Orchid Classics, où l’on trouve son propre Concerto pour piano no 1 (le concerto « Latin ») ainsi que le Concerto pour piano en sol majeur de Ravel, enregistrés en compagnie de l’Orchestre des Amériques à Frutillar, au Chili. Sa première composition officielle, Ex Patria, était un poème tonal illustrant et dénonçant la descente du Venezuela dans le chaos, la corruption et la violence.
Lauréate du quatrième Prix international Beethoven, Gabriela Montero est une grande défenseuse des droits de la personne dont la voix s’élève bien au-delà des salles de concert. Elle a aussi reçu le Prix Rockefeller 2012 pour sa contribution aux arts et a joué lors de l’investiture de Barack Obama en 2008.
Après trois saisons couronnées de succès à titre de trompette solo par intérim de l’Orchestre du Centre national des Arts, Karen Donnelly a fait l’unanimité lors du choix du titulaire permanent du poste en octobre 1999. Elle se dit toujours ravie d’évoluer au sein de ce merveilleux ensemble.
Avant de se joindre à l’Orchestre du CNA, elle était musicienne pigiste à Montréal, où elle s’est produite avec la plupart des ensembles de la région, dont l’Orchestre symphonique de Montréal, et elle a occupé le poste de trompette solo d’Orchestra London (Canada) de 1994 à 1996. Elle a par ailleurs été trompette solo invitée dans plusieurs ensembles : les orchestres symphoniques de Toronto, de Saint-Louis et de Vancouver, Les Violons du Roy et l’Orchestre philharmonique de Calgary. Elle est actuellement trompette solo associée de l’Orchestre du festival de musique de Sun Valley.
On a également pu l’entendre comme soliste avec un grand nombre d’ensembles professionnels et communautaires tels que l’Orchestre du CNA, l’Orchestre de chambre Thirteen Strings, les orchestres symphoniques de Kingston, de Saskatoon et de McGill, l’Orchestra London, le Hannaford Silver Street Band, le National Honour Band of Canada, le Parkdale Orchestra, l’ensemble à vents de l’Université de Regina et de nombreux ensembles d’écoles secondaires de la région.
En 2019, la trompettiste a lancé l’initiative Canadian Women’s Brass Collective pour mettre à l’honneur les joueuses de cuivres et offrir une visibilité et du mentorat aux jeunes générations.
L’éducation musicale a toujours occupé une place importante dans sa carrière. Sa collaboration avec le quintette de cuivres True North donne lieu à des concerts éducatifs et des ateliers dans les écoles. Dans le cadre des programmes d’apprentissage et de médiation du CNA, elle a donné des classes de maître en Suisse, au Mexique, en Chine, aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Suède et au Canada.
Karen s'est joint au personnel enseignant de l'Université d'Ottawa en 2002. Elle est également une artiste enseignante honoraire et mentor dans le programme OrKidstra, offrant de la musique aux enfants des communautés d'Ottawa méritant l'équité.
Karen Donnelly a étudié à l’Université de Regina et à l’Université McGill, où elle a obtenu une maîtrise en musique. Mais elle ne serait pas musicienne sans le programme d’harmonie de son école dans sa ville natale de Regina, en Saskatchewan.
PREMIERS VIOLONS
Yosuke Kawasaki (violon solo)
Jessica Linnebach (violon solo associée)
Noémi Racine Gaudreault (assistante violon solo)
Elaine Klimasko**
Marjolaine Lambert
Jeremy Mastrangelo
Manuela Milani
Leah Roseman
Martine Dubé*
Soo Gyeong Lee*
Erica Miller*
SECONDS VIOLONS
Mintje van Lier (solo)
Winston Webber (assistant solo)
Mark Friedman
Carissa Klopoushak
Frédéric Moisan
Edvard Skerjanc**
Karoly Sziladi
Emily Westell**
Andréa Armijo-Fortin*
Renée London*
Sara Mastrangelo*
Heather Schnarr*
ALTOS
Jethro Marks (solo)
David Marks (solo associé)
David Goldblatt (assistant solo)
Paul Casey
Ren Martin-Doike
David Thies-Thompson
VIOLONCELLES
Rachel Mercer (principal)
Julia MacLaine (assistant principal)
Timothy McCoy
Marc-André Riberdy
Leah Wyber
Desiree Abbey*
CONTREBASSES
Tony Flynt (solo invite)*
Hilda Cowie (assistante solo par intérim)**
Marjolaine Fournier
Vincent Gendron
Paul Mach*
FLÛTES
Joanna G'froerer (solo)
Stephanie Morin
HAUTBOIS
Charles Hamann (solo)
Anna Petersen
CLARINETTES
Kimball Sykes (solo)
Sean Rice
BASSONS
Christopher Millard (solo)
Vincent Parizeau
CORS
Lawrence Vine (solo)
Julie Fauteux (solo associée)
Lauren Anker
Louis-Pierre Bergeron
Elizabeth Simpson
TROMPETTES
Steven Woomert*
Karen Donnelly (solo)
Steven van Gulik
Luise Heyerhoff*
TROMBONES
Donald Renshaw (solo)
Douglas Burden
Colin Traquair
Matthew Rowsell*
TUBA
Chris Lee (solo)
TIMBALES
Feza Zweifel (solo)
PERCUSSIONS
Jonathan Wade
Dan Morphy*
HARPE
Angela Schwarzkopf*
MUSICOTHÉCAIRE PRINCIPALE
Nancy Elbeck
MUSICOTHÉCAIRE ADJOINT
Corey Rempel
CHEF DU PERSONNEL
Meiko Lydall
*Musiciens surnuméraires
** En congé
Les membres de l’Orchestre sans fonction attitrée sont cités en ordre alphabétique
Alliance internationale des employés de scène et de théâtre